Parutions
La Traduction fictive : motifs d’un topos romanesque
Une traduction fictive est un texte qui, directement écrit dans une langue, se présente comme traduit d’une autre, réelle ou imaginaire. Peu étudié jusqu’à la fin du XXe siècle, le cas n’en est pas moins fréquent, illustré par quelques romans célèbres : Don Quichotte, les Lettres persanes, le Manuscrit trouvé à Saragosse, Le Château d’Otrante. Longtemps on a tenu pour négligeable la fiction de la traduction, la considérant comme un procédé inoffensif, un amusant artifice littéraire. Convention souvent assumée de manière explicite par les auteurs qui y recourent, le phénomène n’a enc
(...)« Repenser l’histoire littéraire à partir de Raymond Schwab »
Cher.e.s collègues,
Ce message pour vous signaler la parution du numéro co-dirigé par Sarga Moussa et moi-même pour la Revue de Littérature Comparée et intitulé “Repenser l’histoire littéraire à partir de Raymond Schwab”
Bien cordialement,
Claire Gallien
Présentation
Introduction par Claire Gallien et Sarga Moussa
Claire Gallien Sur la préface d’Edward Said à la traduction anglaise de La Renaissance orientale (1984) de Raymond Schwab : De « l’humanisme intégral » à « l’humanisme démocratique »
Sarga Moussa « Voyager c’est traduire. » Relire le Voyage en Orient de Lamartine à la lumière
(...)A comme Babel. Traduction, poétique
La formule à virgule « traduction, poétique », sous-titre du présent essai, doit s’entendre deux fois : une première fois certes, au titre de la riche tradition de réflexion théorique dans laquelle il s’inscrit, et dont la préface de Marc de Launay restitue avec force l’exigence et les enjeux, mais une deuxième fois aussi, au sens où l’effort de la traduction apparaît ici sous sa forme la plus vivante et la plus incarnée. C’est ainsi véritablement dans son atelier d’écriture traductrice que Guillaume Métayer nous invite, en nous proposant de partager avec lui plusi
RIMBAUD SUR D’AUTRES « HORIZONS »: Maeterlinck et Claudel, dramaturges « voyants »
Rimbaud sur d’autres “horizons”: Maeterlinck et Claudel, dramaturges “voyants”
Le Rimbaud « voyant » envisageait la venue des « horribles travailleurs » qui lui succèderaient, sur « les horizons » où lui-même n’était pas certain d’arriver « à l’inconnu ». Maeterlinck et Claudel méritent d’être considérés comme les plus merveilleux de ces travailleurs, notamment dans leurs œuvres théâtrales, hantées par les écrits poétiques de leur incontournable modèle. Ces œuvres dramatisent en effet les énigmes de la parole de Rimbaud, que résument « la grâce croisée de
(...)Lire en Europe
Ce livre propose une réflexion sur les transformations observées dans l’histoire de la lecture du XVIIIe siècle à nos jours : les nouveaux lecteurs et les nouvelles modalités d’appropriation des textes liées aux nouvelles stratégies éditoriales, les formes et les supports ainsi que les représentations idéologiques, pédagogiques et plus largement les contraintes qui pèsent sur la lecture. Cette série d’études de cas s’efforce de ne pas séparer la matérialité de l’écrit de l’historicité du lecteur et de maintenir une stricte corrélation entre les analyses des