Parutions

Colette, réinventer le métier d’écrire

À l’occasion du Cent-cinquantenaire de la naissance de Colette (1873), la Revue des lettres modernes (Minard/Classiques Garnier) a souhaité lancer une nouvelle Série consacrée à l’écrivaine. Les volumes seront publiés à un rythme biennal et le premier numéro de la Série vient de paraître (16 août 2023) sous le titre Réinventer le métier d’écrire. On en trouvera la présentation ci-après.
Une dimension comparatiste affirmée marque ce premier volume: non pas seulement qu’il soulève plusieurs fois la question du dialogue texte-image (Colette et l’édition illustrée), mais surtout parce qu’il fait l
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Légèreté pensive et énergie romanesque. Italo Calvino, Iris Murdoch, Raymond Queneau.

Longtemps associée de façon négative au divertissement, la légèreté est érigée en valeur littéraire par Italo Calvino. Selon lui, elle peut être à la fois dense, concise, réflexive, ludique, ou mélancolique, et se conjugue avec l’aspiration à un savoir. Cette étude met en lumière la façon dont Italo Calvino, Iris Murdoch et Raymond Queneau cherchent une « légèreté pensive » pour retrouver, au milieu du XXe siècle, une « énergie romanesque » : continuer à raconter des histoires en allégeant les conventions. Leur écriture, très imagée, à la fois immédiate et co

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Goethe’s Faust I Outlined Moritz Retzsch’s Prints in Circulation

Dans une nouvelle approche du Faust I de Goethe, Evanghelia Stead discute de manière détaillée les vingt-six estampes de Moritz Retzsch (1816) et la manière dont elles et leurs ersatz ont été employés pour rendre la pièce incommensurable de Goethe accessible à des larges communautés de lecteurs par le biais de copies et de larges circuits de distribution, y compris des cadeaux personnellement offerts. Les images se sont amplement transformées au fur et à mesure qu’elles voyageaient à travers l’Europe et outre-Atlantique, révélant les différences entre les pays et les cultures, mais aussi le

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Le design de la communauté. Quelles formes peuvent prendre nos vies ?

Quelles formes peuvent prendre nos vies ? Notre souhait est de prendre « forme » au sens fort et donc au sérieux, non comme une métaphore ou une simple façon de parler. Non pas bien sûr pour évaluer cette vie esthétiquement (une vie plus ou moins belle que les autres) mais pour s’en saisir par la sensorialité, soit par l’intensité affective qui la constitue. Se sentir ensemble, vivre une existence commune, participer à la communauté peut ainsi se dessiner de plusieurs manières, d’un trait ferme ou tremblant, plus ou moins brillant ou effacé, continu ou discontinu. Souvent

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Handbook of Diachronic Narratology

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