Divers
Comparatistes en quarantaine (8) un poème pour Pâques
La lumière, changée
Nous ne nous voyons plus dans la même lumière,
Nous n’avons plus les mêmes yeux, les mêmes mains,
L’arbre est plus proche et la voix des sources plus vive,
Nos pas sont plus profonds, parmi les morts.
Dieu qui n’es pas, pose ta main sur notre épaule,
Ébauche notre corps du poids de ton retour,
Achève de mêler à nos âmes ces astres,
Ces bois, ces cris d’oiseaux, ces ombres et ces jours.
Renonce-toi en nous comme un fruit se déchire,
Efface-nous en toi. Découvre-nous
Le sens mystérieux de ce qui n’est que simple
Et fût tombé sans feu dans des mots sans amour.
Yves Bonne
(...)Offre d’emploi en traductologie – Université d’Innsbruck
Universität INNSBRUCK: UniversitätsassistentIn – Laufbahnstelle – Chiffre PHIL-KULT-11215
Beginn/Dauer: ab 01.10.2020
auf 6 Jahre, eine Qualifizierungsvereinbarung kann angeboten werden
Organisationseinheit: Translationswissenschaft
Beschäftigungsausmaß: 40 Stunden/Woche
Hauptaufgaben:
Eigenverantwortliche Forschungs-, Vortrags- und Publikationstätigkeit zur Translationswissenschaft; Konzeption und Durchführung eines Forschungsprojektes auf Habilitationsniveau im Bereich “Audiovisuelle Translation” (Mitarbeit bei der) Ausrichtung von Tagungen
Selbständige forschungsgeleitete Lehre im BA- und
Comparatistes en quarantaine (7) Littérature confinée: une voi-x-e possible
Littérature comparée / Littérature confinée.
Une voi-x-e possible.
Delphine Edy, 28 mars 2020.
Je ne parviens pas à me souvenir du moment précis où j’ai entendu le mot « confinement » en lien avec le Covid-19 pour la première fois. Je me rappelle en revanche avoir accueilli ce mot comme une idée, quelque chose qui n’existerait que dans mon imagination, quelque chose somme toute d’irréel. En l’espace d’un dixième de seconde, en entendant ce mot, « confinement », j’ai imaginé que le temps allait s’étirer, que j’aurais enfin le temps de lire, le temps de réfléch
(...)Comparatistes en quarantaine (6) Un sonnet pour le confinement
Mihály BABITS (1883–1941)
A lírikus epilógja
Csak én birok versemnek hőse lenni,
első s utolsó mindenik dalomban:
a mindenséget vágyom versbe venni,
de még tovább magamnál nem jutottam.
S már azt hiszem: nincs rajtam kívül semmi,
de hogyha van is, Isten tudja hogy van?
Van dióként dióban zárva lenni
s törésre várni beh megundorodtam.
Bűvös körömből nincsen mód kitörnöm,
csak nyílam szökhet rajta át: a vágy –
de jól tudom, vágyam sejtése csalfa.
Én maradok: magam számára börtön,
mert én vagyok az alany és a tárgy,
jaj én vagyok az ómega s az alfa.
(Levelek Iris koszorújából, 1909, in Mihály Ba
(...)Stellenausschreibung Universität Innsbruck (Offre d’emploi -Tenure Track Position)
The Department of Translation Studies at the Faculty of Language, Literature and Culture of the Leopold Franzens University, Innsbruck, seeks to fill a
Tenure Track Position in Translation Studies with a Focus on Terminology and Language Technology at the earliest convenience.
Responsibilities, employment requirements and application modalities can be found in the binding long version (published in the official bulletin of the University of Innsbruck on April 1, 2020):
https://www.uibk.ac.at/fakultaeten-servicestelle/standorte/innrain52f/berufungen/
Details of the Position
At the University of
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