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Comparatistes en quarantaine (3) Mario Benedetti
Le poète italien, Mario Benedetti, vient de s’éteindre. Né en 1955, enseignant, traducteur, il avait obtenu le prix Brancati en 2014 pour Tersa morte (Milan, Mondadori, 2013) et le prix Villalta en 2018 pour l’ensemble de son œuvre (Tutte le poesie, Milan, Garzanti, 2017). Il est mort à Piàdena, le 27 mars 2020.
Nous publions ici quatre de ses poèmes, traduits par Jean-Charles Vegliante, qui a eu l’amitié de nous les transmettre. Les traductions sont inédites : Jean-Charles Vegliante a traduit un large choix de poèmes de Mario Benedetti, dont on pourra lire des extraits ici et là, mais qui n
(...)Comparatistes en quarantaine (2) traduire au temps du coronavirus
Chers collègues comparatistes,
Il y a quelques mois, j’ai vu La soledad, du réalisateur espagnol Jaime Rosales (2008). Ce film superbe repose notamment sur l’idée originale de couper l’écran en deux parties égales, ce qui donne, au lieu du traditionnel champ/contrechamp : à gauche, un personnage de profil, et à droite, son interlocuteur de face (comme s’adressant directement au spectateur). Rosales utilise un autre procédé intéressant : le dédoublement de l’image d’un même personnage à l’écran (vu sous différents angles). Plus souvent encore, il isole par le cadrage
(...)comparatistes en quarantaine (1) Akira Mizubayashi
En ces temps de confinement, la composante mentale de la liberté apparaît encore plus importante que dans d’autres circonstances… Dans cet ordre d’idée, je vous partage un extrait d’un essai d’un écrivain japonais d’expression française, Akira Mizubayashi, que des circonstances académiques m’ont fait découvrir il y a quelques mois. Pour cet homme, le choix d’habiter la langue française, en plus de sa langue maternelle, a été un ferment de liberté qui a orienté une grande partie de sa vie.
« On ne choisit pas sa naissance. On ne choisit pas ses parents. On ne choisit pas sa généalogie. On n
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