soutenance
Soutenance de thèse de Silvia Giudice
Lieu de l'événement : Collège de France
Date de soutenance : 19/12/2024
Le jeudi 19 décembre à 14 heures, au Collège de France (11, pl. Marcelin Berthelot) - amphithéâtre Halbwachs,
Silvia Giudice (Université Paris Nanterre) soutiendra sa thèse, dirigée par William Marx, Pr. de Littératures comparées au Collège de France,
intitulée Conscience et négativité. Conceptions philosophiques de la poésie et de l’être humain chez Leopardi, Baudelaire, Valéry et Montale.
Composition du jury :
Mme Anna Dolfi - Professeure émérite, Università degli Studi di Firenze
Mme Anne-Rachel Hermetet Professeure des universités, Université d’Angers
M. William Marx - Professeur, Collège de France
M. Carlo Ossola - Professeur émérite, Collège de France
M. Alain Vaillant - Professeur des universités, Université Paris
Résumé de la thèse :
Cette thèse étudie l’oeuvre de Giacomo Leopardi, Charles Baudelaire, Paul Valéry et Eugenio
Montale, en analysant les conceptions de l’être humain et de la poésie, étroitement liées entre elles,
qu’ils construisent par le chant. L’approche comparatiste croise les analyses littéraire et
philosophique, en traitant d’un corpus qui s’étend sur deux aires linguistico-culturelles et sur un
siècle et demi.
L’oeuvre poétique des quatre auteurs est d’abord analysée dans la perspective de leur rapport
concret et plastique avec le langage et avec le travail d’écriture. En ressort une prise de position
singulière par rapport à la tradition, à la contemporanéité et à la définition que T. S. Eliot donne de la
poésie métaphysique : une sorte de classicisme moderne. Cette posture poético-philosophique est
approfondie, dans un second temps, dans la perspective de la construction poétique du sujet : le je, en
tant qu’être humain, devient le centre d’une philosophie par le poème, fondée sur la conscience de
ses limites perceptives, cognitives et expressives. Le rire, l’ironie, l’allégorie et l’imagination
s’avèrent être les instruments privilégiés de la poïesis, en tant que tentative perpétuellement
renouvelée de dire le moi et d’appréhender le monde.
Ce sont donc la conscience et la négativité, dans les nombreuses déclinaisons possibles de leur
rapport, qui caractérisent cette posture identifiable chez Leopardi, Baudelaire, Valéry et Montale :
celle d’un chant qui intègre les limites intrinsèques au langage et à la perception humaine pour
continuer à chanter la négativité existentielle.
Silvia Giudice (Université Paris Nanterre) soutiendra sa thèse, dirigée par William Marx, Pr. de Littératures comparées au Collège de France,
intitulée Conscience et négativité. Conceptions philosophiques de la poésie et de l’être humain chez Leopardi, Baudelaire, Valéry et Montale.
Composition du jury :
Mme Anna Dolfi - Professeure émérite, Università degli Studi di Firenze
Mme Anne-Rachel Hermetet Professeure des universités, Université d’Angers
M. William Marx - Professeur, Collège de France
M. Carlo Ossola - Professeur émérite, Collège de France
M. Alain Vaillant - Professeur des universités, Université Paris
Résumé de la thèse :
Cette thèse étudie l’oeuvre de Giacomo Leopardi, Charles Baudelaire, Paul Valéry et Eugenio
Montale, en analysant les conceptions de l’être humain et de la poésie, étroitement liées entre elles,
qu’ils construisent par le chant. L’approche comparatiste croise les analyses littéraire et
philosophique, en traitant d’un corpus qui s’étend sur deux aires linguistico-culturelles et sur un
siècle et demi.
L’oeuvre poétique des quatre auteurs est d’abord analysée dans la perspective de leur rapport
concret et plastique avec le langage et avec le travail d’écriture. En ressort une prise de position
singulière par rapport à la tradition, à la contemporanéité et à la définition que T. S. Eliot donne de la
poésie métaphysique : une sorte de classicisme moderne. Cette posture poético-philosophique est
approfondie, dans un second temps, dans la perspective de la construction poétique du sujet : le je, en
tant qu’être humain, devient le centre d’une philosophie par le poème, fondée sur la conscience de
ses limites perceptives, cognitives et expressives. Le rire, l’ironie, l’allégorie et l’imagination
s’avèrent être les instruments privilégiés de la poïesis, en tant que tentative perpétuellement
renouvelée de dire le moi et d’appréhender le monde.
Ce sont donc la conscience et la négativité, dans les nombreuses déclinaisons possibles de leur
rapport, qui caractérisent cette posture identifiable chez Leopardi, Baudelaire, Valéry et Montale :
celle d’un chant qui intègre les limites intrinsèques au langage et à la perception humaine pour
continuer à chanter la négativité existentielle.
Source de l'information : Silvia Giudice