événement
Séminaire du TIGRE, Mythes et illustration, animé par Evanghelia Stead. Séance 2 : Mythographie et iconographie de la Renaissance
Date de l'événement : 05/02/2021
Date de fin de l'événement : 05/02/2021
Site web de référence : https://arts.ens.psl.eu/Histoire-de-l-art-2020-2021.html
5 février 2021, séance 2 : Mythographie et iconographie de la Renaissance
séminaire à distance via Zoom, 16h-19h
Rachel Darmon (Université Paul Valéry-Montpellier III, Institut de Recherche sur la Renaissance, l’Age Classique et les Lumières, UMR 5186 du CNRS) : « La tradition mythographique à l’ère de l’imprimerie : diffusion européenne, traductions, illustrations »
Au xvie siècle, on assiste à une multiplication des traités de mythographie présentant les « noms » et les « images » associés à chaque dieu païen de l’antiquité. L’étude des exemplaires conservés dans les différentes bibliothèques européennes nous montre comment, depuis leur lieu d’impression, ces traités mythographiques circulent ensuite très rapidement, de l’empire germanique à l’Italie en passant par Bâle ou Lyon. Tous annoncent dans leur titre traiter des « images » des dieux. Ils ne comportent pourtant aucune « image » au sens que nous prêtons aujourd’hui à ce terme ; aucune gravure n’est donnée à voir sur l’espace de la page imprimée, du moins dans les premières éditions. Nous chercherons donc à comprendre ce qui définit une « image » dans la culture des mythographies imprimées au xvie siècle.
Lise Wajeman (Aix-Marseille Université), « Tomber amoureux d’une image »
À la Renaissance, peintres, sculpteurs et théoriciens reprennent des mythes antiques et des anecdotes anciennes, élevées au rang de modèles, pour saisir et penser l’efficace de l’art: la plupart des œuvres d’Apelle ou de Praxitèle sont perdues, mais les histoires de Campaspe ou de la Vénus de Cnide fournissent un répertoire de récits, de figures que des artistes contemporains – comme Michel-Ange – se plaisent à réinvestir. Ces figures sont lestées d’une autorité singulière: elles tirent leur pouvoir de l’effet érotique qu’elles exercent sur le spectateur. Elles prouvent donc combien les images affectent ceux qui les regardent.
séminaire à distance via Zoom, 16h-19h
Rachel Darmon (Université Paul Valéry-Montpellier III, Institut de Recherche sur la Renaissance, l’Age Classique et les Lumières, UMR 5186 du CNRS) : « La tradition mythographique à l’ère de l’imprimerie : diffusion européenne, traductions, illustrations »
Au xvie siècle, on assiste à une multiplication des traités de mythographie présentant les « noms » et les « images » associés à chaque dieu païen de l’antiquité. L’étude des exemplaires conservés dans les différentes bibliothèques européennes nous montre comment, depuis leur lieu d’impression, ces traités mythographiques circulent ensuite très rapidement, de l’empire germanique à l’Italie en passant par Bâle ou Lyon. Tous annoncent dans leur titre traiter des « images » des dieux. Ils ne comportent pourtant aucune « image » au sens que nous prêtons aujourd’hui à ce terme ; aucune gravure n’est donnée à voir sur l’espace de la page imprimée, du moins dans les premières éditions. Nous chercherons donc à comprendre ce qui définit une « image » dans la culture des mythographies imprimées au xvie siècle.
Lise Wajeman (Aix-Marseille Université), « Tomber amoureux d’une image »
À la Renaissance, peintres, sculpteurs et théoriciens reprennent des mythes antiques et des anecdotes anciennes, élevées au rang de modèles, pour saisir et penser l’efficace de l’art: la plupart des œuvres d’Apelle ou de Praxitèle sont perdues, mais les histoires de Campaspe ou de la Vénus de Cnide fournissent un répertoire de récits, de figures que des artistes contemporains – comme Michel-Ange – se plaisent à réinvestir. Ces figures sont lestées d’une autorité singulière: elles tirent leur pouvoir de l’effet érotique qu’elles exercent sur le spectateur. Elles prouvent donc combien les images affectent ceux qui les regardent.
Source de l'information : Evanghelia Stead