parution

Revue Op.cit : Quatuor, littérature et cinéma
: Yves LANDEROUIN (direction)
: fr
: Revue Op. cit., Université de Pau et des Pays de l'Adour
: juin 2018
: https://revues.univ-pau.fr/opcit/index.php?287-quatuor

QUATUOR, LITTÉRATURE ET CINÉMA


Au commencement étaient la corde et le bois. Rien d'autre. Pas de métal, pas d'électricité. Une corde qui vibre sur une caisse de résonance en bois, une corde qui vibre avec le bois, une corde frottée par d'autres cordes attachées à un morceau de bois. La musique de quatuor est une affaire de cordes et de nerfs, de nerfs qui font vibrer des cordes, de cordes qui font vibrer nos nerfs. Ceux qui la présentent autrement, comme le froid laboratoire de la cérébralité musicale, comme le territoire aride des ascètes et des amateurs de formes abstraites, ceux-là ne l'ont pas compris ou l'ont oublié. L'histoire du quatuor constitue la plus riche, la plus incroyable série de combinaisons qu'ait jamais imaginée l'homme pour parler à son corps avec du bois et des cordes…

Le dernier numéro de la revue Op. cit. s’est fixé pour ambition de rendre compte de la multiplicité des rapports que les arts narratifs entretiennent avec le quatuor, en tant que forme à quatre voix, répertoire musical susceptible d'être joué, commenté ou évoqué, mais aussi, bien entendu, comme formation ou figure à quatre têtes et, à ce titre, propice au récit choral autant qu’aux représentations de l’un dans le multiple. Les textes réunis étudient la place qu'il occupe chez Proust, Durrell, Heiner Müller, Kundera et dans des pièces de théâtre ou des romans moins connus et plus proches de nous. Un article de musicologie aborde le cas où les mots précèdent la musique, à travers une œuvre du compositeur contemporain Peter Eötvös : Korrespondenz. Et le numéro se clôt par une étude des fonctions du quatuor dans la fiction cinématographique.

Le sommaire et les articles eux-mêmes sont accessibles sur le site de la revue à l’adresse :

https://revues.univ-pau.fr/opcit/index.php?287-quatuor
: Yves LANDEROUIN