soutenance
Par les sentiers du Parnasse : fictions allégoriques et vie des lettrés (Italie, France, Espagne, Angleterre, XVIe-XVIIe siècles)
Nom du candidat : Raphaëlle Errera
Lieu de la soutenance : Maison de la Recherche, 28, rue Serpente, 75006 Paris
Date de soutenance : 03/12/2021
J'ai le plaisir de vous annoncer la soutenance de ma thèse de doctorat, intitulée Par les sentiers du Parnasse : fictions allégoriques et vie des lettrés (Italie, France, Espagne, Angleterre, XVIe-XVIIe siècles).
La soutenance aura lieu le vendredi 3 décembre à partir de 14h à la Maison de la Recherche (28, rue Serpente, 75006 Paris), en salle D323.
Le jury sera composé de :
Mme Delphine Denis - Professeure, Sorbonne Université
Mme Anne Duprat - Professeure, Université de Picardie-Jules Verne
M. François Lecercle - Professeur émérite, Sorbonne Université, co-directeur
Mme Véronique Lochert - Maîtresse de Conférences HDR, Université de Haute-Alsace-Mulhouse
M. Jean-Charles Monferran - Professeur, Sorbonne Université, co-directeur
Mme Lise Wajeman - Professeure, Université Paris-Diderot
Résumé
Cette thèse rend compte d’un type de fictions allégoriques dont la production s’étend sur plus de deux siècles (principalement les XVIe et XVIIe siècles), en Italie, en France, en Espagne et en Angleterre. Ces fictions, dont on a recensé plus d’une centaine, sont très diverses, par leur ampleur, leurs schémas narratifs et leurs formes : tous les genres littéraires ou presque sont mobilisés. Mais elles ont en commun de confronter figures mythologiques (Apollon, les Muses) et réelles pour faire dialoguer et débattre (ou se battre) auteurs anciens et modernes, voire contemporains, au Parnasse. Ces fictions hautement réflexives, souvent comiques, livrent un regard précieux sur l’actualité littéraire, les questions et les querelles du moment. Ceux qui les ont composées, souvent juges et parties, choisissent qui exclure et qui accueillir, et selon quels critères. Ce faisant, ils établissent des canons ainsi que des normes dans l’art d’écrire. Équivalents fictionnels et plaisants de ce que l’on retrouve dans les traités de poétique et les premières histoires des lettres, ces textes accompagnent donc d’une façon originale la naissance, d’une part, de la critique littéraire et, d’autre part, de l’histoire littéraire nationale. Leur étude systématique et comparée sur un temps et un espace étendus permet de saisir les transformations cruciales de l’espace littéraire qui se jouent aux XVIe et XVIIe siècles.
La soutenance aura lieu le vendredi 3 décembre à partir de 14h à la Maison de la Recherche (28, rue Serpente, 75006 Paris), en salle D323.
Le jury sera composé de :
Mme Delphine Denis - Professeure, Sorbonne Université
Mme Anne Duprat - Professeure, Université de Picardie-Jules Verne
M. François Lecercle - Professeur émérite, Sorbonne Université, co-directeur
Mme Véronique Lochert - Maîtresse de Conférences HDR, Université de Haute-Alsace-Mulhouse
M. Jean-Charles Monferran - Professeur, Sorbonne Université, co-directeur
Mme Lise Wajeman - Professeure, Université Paris-Diderot
Résumé
Cette thèse rend compte d’un type de fictions allégoriques dont la production s’étend sur plus de deux siècles (principalement les XVIe et XVIIe siècles), en Italie, en France, en Espagne et en Angleterre. Ces fictions, dont on a recensé plus d’une centaine, sont très diverses, par leur ampleur, leurs schémas narratifs et leurs formes : tous les genres littéraires ou presque sont mobilisés. Mais elles ont en commun de confronter figures mythologiques (Apollon, les Muses) et réelles pour faire dialoguer et débattre (ou se battre) auteurs anciens et modernes, voire contemporains, au Parnasse. Ces fictions hautement réflexives, souvent comiques, livrent un regard précieux sur l’actualité littéraire, les questions et les querelles du moment. Ceux qui les ont composées, souvent juges et parties, choisissent qui exclure et qui accueillir, et selon quels critères. Ce faisant, ils établissent des canons ainsi que des normes dans l’art d’écrire. Équivalents fictionnels et plaisants de ce que l’on retrouve dans les traités de poétique et les premières histoires des lettres, ces textes accompagnent donc d’une façon originale la naissance, d’une part, de la critique littéraire et, d’autre part, de l’histoire littéraire nationale. Leur étude systématique et comparée sur un temps et un espace étendus permet de saisir les transformations cruciales de l’espace littéraire qui se jouent aux XVIe et XVIIe siècles.
Source de l'information : Raphaëlle Errera