événement

Littératures en partage : « Autour des études transatlantiques »
: 13/12/2024
: Nanterre et en ligne
Chloé Chaudet (Université Clermont Auvergne / IUF) et Jean-Marc Moura (Université Paris Nanterre) en dialogue avec Stefania Cubeddu-Proux (Université Paris Nanterre)

Vendredi 13 décembre 2024: 17h30-19h00

Université Paris Nanterre, bâtiment Paul Ricœur, 4e étage, salle des Conseils

Inscription pour suivre la rencontre en visio-conférence : https://univ-nantes-fr.zoom.us/meeting/register/tZwucOCsrzwrHdCmd0sc21FymfbG349R3IwC

 

Au cours de cette séance de « Littératures en partage », nous échangerons autour d’un champ de recherches à mi-chemin entre les études régionales ou aréales (area studies) et les études mondiales ou globales. Assez peu représentées lors du dernier congrès de la SFLGC, les approches transatlantiques correspondent pourtant à une échelle intermédiaire de la mondialisation qui met en lumière l’intérêt – si ce n’est la nécessité – de faire entrer en dialogue des objets de recherche européens et extra-européens. Dans ce contexte, les études littéraires transatlantiques, auxquelles nous travaillons à l’Université Clermont Auvergne et à l’Université Paris Nanterre depuis quelques années, constituent un cadre théorique comparatiste ouvrant sur l’analyse des circulations, échanges et migrations littéraires entre Europe, Amériques et Afrique, non plus en termes régionaux ou linguistiques, mais dans les relations complexes traversant les cultures, régions et langues établies de part et d’autre de l’océan.

Partant d’objets de recherche divers (et complémentaires), nous envisageons l’Atlantique comme une perspective qui permet tout à la fois de nommer un environnement, de construire des savoirs et de susciter des productions littéraires. Il convient à ce titre d’étudier l’histoire ainsi que les mouvements – tant concrets que symboliques – caractérisant les figures et les œuvres qui s’y rattachent. Après avoir retracé quelques-unes de nos tentatives de répondre à cette vaste ambition, notamment en dialogue avec les études postcoloniales, les études de genre ou les conspiracy studies, nous insisterons sur certaines problématiques d’ordre (géo)culturel, linguistique ou encore éditorial propres aux recherches transatlantiques.