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Lire et écrire avec la Bible : postérité de la Bible nouvelle traduction dite « des écrivains »
Date de l'échéance : 15/05/2023
Lieu de l'événement : Metz
Nom de l'organisateur : Claire Placial, Stéphanie Bertrand
Email de l'organisateur : claire.placial@univ-lorraine.fr
Lire et écrire avec la Bible : postérité de la Bible nouvelle traduction dite « des écrivains »
Université de Lorraine
Laboratoire Écritures
Institut universitaire de France
5, 6, 7 juin 2024
Échéance : 15 mai 2023
La « Bible, nouvelle traduction » publiée en 2001 aux éditions Bayard a représenté une entreprise inédite en langue française. Sous l’impulsion de l’écrivain et éditeur catholique Frédéric Boyer, la traduction de chaque livre biblique a été confiée à un binôme voire trinôme de traducteurs et traductrices, composé d’un·e écrivain·e et d’un·e bibliste. L’ambition du maître d’œuvre est entre autres de briser les habitudes lexicales et stylistiques des Bibles françaises, comme il l’expose dans l’introduction de cette nouvelle traduction : « La créativité littéraire contemporaine demandait que l’on sortît du “monolinguisme” des traductions de la Bible en français, de l’homogénéité des genres et des écritures ». Confier la traduction à des binômes – qui en principe travaillent en dialogue et permanente négociation : il ne s’agit pas pour l’écrivain·e de réécrire en français « littéraire » le mot-à-mot de l’exégète contrairement aux critiques émises par Henri Meschonnic[1] – est motivé par deux raisons principales. Évidemment il s’agit d’ancrer une nouvelle traduction de la Bible dans une langue française vivante, telle qu’elle s’écrit dans les livres qui paraissent en l’an 2000. Mais la pluralité des traducteurs et des traductrices, et de ce fait la pluralité de leurs styles, répond également à la pluralité des livres bibliques : aucun principe unificateur n’est dispensé pour la traduction, ni formel (tel que traduire les livres poétiques en vers libres et les livres narratifs en prose), ni lexical ou sémantique. C’est en conséquence un objet surprenant qui paraît en septembre 2001, une Bible qui ne ressemble à aucune autre, ni dans ses méthodes, ni dans ses résultats, et qui, accompagnée par une énergique campagne de presse, soulève des réactions pour le moins contrastées[2]. Qu’en reste-t-il vingt ans plus tard ? Cette « Bible, nouvelle traduction » a-t-elle réussi à s’imposer comme traduction littéraire de la Bible ? A-t-elle fait évoluer la réception de la Bible dans les milieux littéraires francophones ? Quelles influences a eues l’entreprise sur la trajectoire des écrivain·e·s et biblistes qui y ont collaboré ? Voici quelques-unes des pistes que notre colloque souhaiterait explorer, au croisement des études littéraires et stylistiques, de l’exégèse et de la sociologie de la littérature.
* Quelle est la postérité de la participation de la BNT sur la production des écrivain·e·s ?
L’œuvre des écrivain·e·s qui ont participé à la BNT témoigne-t-elle d’une postérité, dans l’écriture même, du travail de traduction collaboratif ? Si oui, quelles formes prend cette postérité ? Intérêt thématique pour la Bible ? Redéfinition du style ? Les cas d’Emmanuel Carrère et de Jacques Roubaud témoignent par exemple de modalités très diverses : tandis que chacun a continué de consacrer une partie de ses écrits à l’univers biblique (avec Le Royaume ou Sous le soleil), Carrère explore par la fiction la destinée des premiers chrétiens, tandis que Roubaud incorpore les méditations de l’Ecclésiaste dans ses propres interrogations, et fait évoluer une recherche permanente de mise en espace du poème au prisme de la poésie biblique. Mais Carrère expose également dans Le Royaume la manière dont le style de Marc, et le dialogue avec l’exégète Hugues Cousin, ont pu influencer son style, notamment dans L’Adversaire.
Il s’agira, en multipliant les exemples, de voir comment a pu s’opérer cette contamination ou cette innutrition du style biblique dans l’écriture littéraire, qui ne provient pas seulement de la lecture assidue de la lecture de la Bible, mais également, fait exceptionnel, de la pratique traductive en collaboration, qui a supposé une redéfinition constante des propriétés stylistiques des textes bibliques.
* Quelle est, vingt ans après sa première publication, la réception de la BNT dans les milieux universitaires et littéraires ?
La réception de la BNT dans la presse et dans les milieux catholiques a donné lieu à de belles enquêtes du sociologue Pierre Lassave en 2005 et 2006 : ce n’est pas tant cet aspect de la réception qui nous intéresse, que la destinée de cette traduction dans les milieux universitaires et littéraires, plus de vingt ans après sa parution. Les ambitions de Frédéric Boyer de produire une Bible littéraire ont-elles été suivies d’effet ? Cette traduction s’est-elle imposée sur le marché, dans les salles de cours, comme une traduction littéraire de référence ? Si elle jouit d’un succès d’estime certain, on constate néanmoins qu’elle est peu employée en classe, peut-être précisément pour les raisons qui ont fait de cette traduction un réel événement de traduction : ses écarts avec les habitudes traductives des Bibles françaises en font un objet littéraire passionnant en soi, mais peu maniable s’il s’agit de lire des textes bibliques dans une perspective culturelle, par exemple pour comprendre l’intertextualité biblique chez les écrivains français en dehors de ceux de l’extrême contemporain qui y ont participé.
* La BNT a-t-elle permis une redéfinition de ce que signifie traduire la Bible ?
Le moindre mérite de la BNT n’est pas d’avoir introduit une réelle disruption dans les habitudes et les impensés de la traduction biblique : la nécessité des concordances prise à rebours dans le parti-pris de diversité traductive de livre à livre ; le vocabulaire ecclésial consacré remis en question (baptême, résurrection, foi…) ; l’usage de la syntaxe classique française là où aussi bien l’hébreu que le grec répondent à des logiques linguistiques et stylistiques bien différentes. Il s’agit ici de se poser deux questions :
- les innovations de la BNT en sont-elles vraiment ? Les travaux d’Henri Meschonnic sur le blanc typographique l’ont en effet précédée de deux bonnes décennies.
- une fois l’effet de surprise passé, que reste-t-il des inventions de la BNT ? A-t-elle bouleversé les représentations des biblistes, et fait des émules ?
On pourra également s’interroger sur les angles morts de la BNT : dans certains cas, l’absence de réflexion sur la langue inclusive, par exemple, qui est un des points autour duquel se concentrent depuis plusieurs décennies les innovations en traduction biblique outre-Atlantique.
Bibliographie sélective
La BNT et ses traducteurs
La Bible, Nouvelle Traduction, Paris / Montréal, Bayard / Médiaspaul, 2001
Frédéric Boyer, La Bible, notre exil, Paris, P.O.L., 2002.
Jacques Roubaud, Sous le soleil. Vanité des vanités, Paris, Bayard, 2004.
« Roubaud et Qohélet », entretien avec Philippe Lançon dans Libération, 6 septembre 2001
Jacques Roubaud, « L’étrangeté du texte », dans Les Nouvelles voies de l’exégèse. En lisant le Cantique des cantiques. xixe congrès de l’Association catholique pour l’étude de la Bible (Toulouse, septembre 2001), études réunies sous la direction de Jacques Nieuviarts et Pierre Debergé, Paris, les Editions du Cerf, 2002
Emmanuel Carrère, Le Royaume, Paris, POL, 2014.
Sur la BNT
Anne-Marie Aitken, « La Bible au risque de la traduction. Entrevue avec Jacques Brault et André Myre », Relations 673, 2001, p. 28-31.
Jean-Marie Auwers, « La Bible revisitée. À propos d’une nouvelle traduction de la Bible », dans Revue théologique de Louvain, 32, 2001, 529-536.
Chrystian Boyer, « Nouvelle traduction de la Bible et postmodernité », Religiologiques 31, 2005, p. 151-172.
Pierre Lassave, « Les tribulations d'une Bible dans les médias », dans Archives de sciences sociales des religions, n° 134 avril - juin 2006, p. 9-35,
Pierre Lassave, Bible : La traduction des alliances. Enquête sur un événement littéraire, Paris, l’Harmattan, 2005.
Claire Placial, « La Bible Bayard dite “des écrivains” (2001) : entre construction du sens littéraire et du sens exégétique », dans Des mots aux actes, n°7, dirigé par Florence Lautel-Ribstein, Paris, Classique Garnier, 2019.
Sherry Simon, « Et surtout pas la dernière… La Bible, sous la direction de Frédéric Boyer, Traduction de 48 exégètes et écrivains, Bayard – Médiaspaul, 3186 p., », Spirale 182, 2002, p. 6-7.
Stylistique
Chaudier Stéphane, « Echenoz a-t-il (vraiment) changé de style ? », dans Jollin-Bertocchi Sophie et Linarès Serge (éds.), Changer de style. Écritures évolutives aux XXe et XXIe siècles, Brill/Rodopi, « Faux titre », 2019, p. 229-243.
Jollin-Bertocchi Sophie et Linarès Serge (éds.), Changer de style. Écritures évolutives aux XXe et XXIe siècles, Brill/Rodopi, « Faux-titre », 2019.
Philippe Gilles, Pourquoi le style change-t-il ?, Bruxelles, Les Impressions Nouvelles, « Réflexions faites », 2021.
Comité d’organisation
Claire Placial
Stéphanie Bertrand
Margaux Coquelle-Roëhm
Comité scientifique
Claire Placial (UL)
Stéphanie Bertrand (UL)
Pierre Lassave (CNRS/EHESS)
Jean-Jacques Lavoie (Université du Québec à Montréal)
Gilles Philippe (Université de Lausanne)
Christelle Reggiani (Paris Sorbonne)
Écrivains et biblistes ayant confirmé leur participation
Frédéric Boyer
Olivier Cadiot
Jean-Jacques Lavoie
[1] Voir Éthique et politique du traduire, Paris, Verdier, 2007, p. 31-32 et Un coup de Bible dans la philosophie, Paris, Bayard, 2004, p. 109-110
[2] Les recensions en milieu catholique, pour ne parler que d’elles, sont fort contrastées : au compte rendu plutôt positif de Jean-Marie Auwers (« La Bible revisitée. À propos d’une nouvelle traduction de la Bible », Revue théologique de Louvain, 32, 2001, p. 529-536), qui note l’intérêt de traductions disruptives, s’oppose celui de Paul-Marie Guillaume qui tranche : « La Bible Bayard est une œuvre littéraire, elle n’est pas une Bible chrétienne, encore moins catholique » (« La “Bible Bayard” », Kephas, janvier-mars 2002.) Ces réactions ont été admirablement synthétisées par Pierre Lassave, « Les tribulations d’une Bible dans les médias », dans Archives de sciences sociales des religions, n° 134, 2006, p. 9-35.
Université de Lorraine
Laboratoire Écritures
Institut universitaire de France
5, 6, 7 juin 2024
Échéance : 15 mai 2023
La « Bible, nouvelle traduction » publiée en 2001 aux éditions Bayard a représenté une entreprise inédite en langue française. Sous l’impulsion de l’écrivain et éditeur catholique Frédéric Boyer, la traduction de chaque livre biblique a été confiée à un binôme voire trinôme de traducteurs et traductrices, composé d’un·e écrivain·e et d’un·e bibliste. L’ambition du maître d’œuvre est entre autres de briser les habitudes lexicales et stylistiques des Bibles françaises, comme il l’expose dans l’introduction de cette nouvelle traduction : « La créativité littéraire contemporaine demandait que l’on sortît du “monolinguisme” des traductions de la Bible en français, de l’homogénéité des genres et des écritures ». Confier la traduction à des binômes – qui en principe travaillent en dialogue et permanente négociation : il ne s’agit pas pour l’écrivain·e de réécrire en français « littéraire » le mot-à-mot de l’exégète contrairement aux critiques émises par Henri Meschonnic[1] – est motivé par deux raisons principales. Évidemment il s’agit d’ancrer une nouvelle traduction de la Bible dans une langue française vivante, telle qu’elle s’écrit dans les livres qui paraissent en l’an 2000. Mais la pluralité des traducteurs et des traductrices, et de ce fait la pluralité de leurs styles, répond également à la pluralité des livres bibliques : aucun principe unificateur n’est dispensé pour la traduction, ni formel (tel que traduire les livres poétiques en vers libres et les livres narratifs en prose), ni lexical ou sémantique. C’est en conséquence un objet surprenant qui paraît en septembre 2001, une Bible qui ne ressemble à aucune autre, ni dans ses méthodes, ni dans ses résultats, et qui, accompagnée par une énergique campagne de presse, soulève des réactions pour le moins contrastées[2]. Qu’en reste-t-il vingt ans plus tard ? Cette « Bible, nouvelle traduction » a-t-elle réussi à s’imposer comme traduction littéraire de la Bible ? A-t-elle fait évoluer la réception de la Bible dans les milieux littéraires francophones ? Quelles influences a eues l’entreprise sur la trajectoire des écrivain·e·s et biblistes qui y ont collaboré ? Voici quelques-unes des pistes que notre colloque souhaiterait explorer, au croisement des études littéraires et stylistiques, de l’exégèse et de la sociologie de la littérature.
* Quelle est la postérité de la participation de la BNT sur la production des écrivain·e·s ?
L’œuvre des écrivain·e·s qui ont participé à la BNT témoigne-t-elle d’une postérité, dans l’écriture même, du travail de traduction collaboratif ? Si oui, quelles formes prend cette postérité ? Intérêt thématique pour la Bible ? Redéfinition du style ? Les cas d’Emmanuel Carrère et de Jacques Roubaud témoignent par exemple de modalités très diverses : tandis que chacun a continué de consacrer une partie de ses écrits à l’univers biblique (avec Le Royaume ou Sous le soleil), Carrère explore par la fiction la destinée des premiers chrétiens, tandis que Roubaud incorpore les méditations de l’Ecclésiaste dans ses propres interrogations, et fait évoluer une recherche permanente de mise en espace du poème au prisme de la poésie biblique. Mais Carrère expose également dans Le Royaume la manière dont le style de Marc, et le dialogue avec l’exégète Hugues Cousin, ont pu influencer son style, notamment dans L’Adversaire.
Il s’agira, en multipliant les exemples, de voir comment a pu s’opérer cette contamination ou cette innutrition du style biblique dans l’écriture littéraire, qui ne provient pas seulement de la lecture assidue de la lecture de la Bible, mais également, fait exceptionnel, de la pratique traductive en collaboration, qui a supposé une redéfinition constante des propriétés stylistiques des textes bibliques.
* Quelle est, vingt ans après sa première publication, la réception de la BNT dans les milieux universitaires et littéraires ?
La réception de la BNT dans la presse et dans les milieux catholiques a donné lieu à de belles enquêtes du sociologue Pierre Lassave en 2005 et 2006 : ce n’est pas tant cet aspect de la réception qui nous intéresse, que la destinée de cette traduction dans les milieux universitaires et littéraires, plus de vingt ans après sa parution. Les ambitions de Frédéric Boyer de produire une Bible littéraire ont-elles été suivies d’effet ? Cette traduction s’est-elle imposée sur le marché, dans les salles de cours, comme une traduction littéraire de référence ? Si elle jouit d’un succès d’estime certain, on constate néanmoins qu’elle est peu employée en classe, peut-être précisément pour les raisons qui ont fait de cette traduction un réel événement de traduction : ses écarts avec les habitudes traductives des Bibles françaises en font un objet littéraire passionnant en soi, mais peu maniable s’il s’agit de lire des textes bibliques dans une perspective culturelle, par exemple pour comprendre l’intertextualité biblique chez les écrivains français en dehors de ceux de l’extrême contemporain qui y ont participé.
* La BNT a-t-elle permis une redéfinition de ce que signifie traduire la Bible ?
Le moindre mérite de la BNT n’est pas d’avoir introduit une réelle disruption dans les habitudes et les impensés de la traduction biblique : la nécessité des concordances prise à rebours dans le parti-pris de diversité traductive de livre à livre ; le vocabulaire ecclésial consacré remis en question (baptême, résurrection, foi…) ; l’usage de la syntaxe classique française là où aussi bien l’hébreu que le grec répondent à des logiques linguistiques et stylistiques bien différentes. Il s’agit ici de se poser deux questions :
- les innovations de la BNT en sont-elles vraiment ? Les travaux d’Henri Meschonnic sur le blanc typographique l’ont en effet précédée de deux bonnes décennies.
- une fois l’effet de surprise passé, que reste-t-il des inventions de la BNT ? A-t-elle bouleversé les représentations des biblistes, et fait des émules ?
On pourra également s’interroger sur les angles morts de la BNT : dans certains cas, l’absence de réflexion sur la langue inclusive, par exemple, qui est un des points autour duquel se concentrent depuis plusieurs décennies les innovations en traduction biblique outre-Atlantique.
Bibliographie sélective
La BNT et ses traducteurs
La Bible, Nouvelle Traduction, Paris / Montréal, Bayard / Médiaspaul, 2001
Frédéric Boyer, La Bible, notre exil, Paris, P.O.L., 2002.
Jacques Roubaud, Sous le soleil. Vanité des vanités, Paris, Bayard, 2004.
« Roubaud et Qohélet », entretien avec Philippe Lançon dans Libération, 6 septembre 2001
Jacques Roubaud, « L’étrangeté du texte », dans Les Nouvelles voies de l’exégèse. En lisant le Cantique des cantiques. xixe congrès de l’Association catholique pour l’étude de la Bible (Toulouse, septembre 2001), études réunies sous la direction de Jacques Nieuviarts et Pierre Debergé, Paris, les Editions du Cerf, 2002
Emmanuel Carrère, Le Royaume, Paris, POL, 2014.
Sur la BNT
Anne-Marie Aitken, « La Bible au risque de la traduction. Entrevue avec Jacques Brault et André Myre », Relations 673, 2001, p. 28-31.
Jean-Marie Auwers, « La Bible revisitée. À propos d’une nouvelle traduction de la Bible », dans Revue théologique de Louvain, 32, 2001, 529-536.
Chrystian Boyer, « Nouvelle traduction de la Bible et postmodernité », Religiologiques 31, 2005, p. 151-172.
Pierre Lassave, « Les tribulations d'une Bible dans les médias », dans Archives de sciences sociales des religions, n° 134 avril - juin 2006, p. 9-35,
Pierre Lassave, Bible : La traduction des alliances. Enquête sur un événement littéraire, Paris, l’Harmattan, 2005.
Claire Placial, « La Bible Bayard dite “des écrivains” (2001) : entre construction du sens littéraire et du sens exégétique », dans Des mots aux actes, n°7, dirigé par Florence Lautel-Ribstein, Paris, Classique Garnier, 2019.
Sherry Simon, « Et surtout pas la dernière… La Bible, sous la direction de Frédéric Boyer, Traduction de 48 exégètes et écrivains, Bayard – Médiaspaul, 3186 p., », Spirale 182, 2002, p. 6-7.
Stylistique
Chaudier Stéphane, « Echenoz a-t-il (vraiment) changé de style ? », dans Jollin-Bertocchi Sophie et Linarès Serge (éds.), Changer de style. Écritures évolutives aux XXe et XXIe siècles, Brill/Rodopi, « Faux titre », 2019, p. 229-243.
Jollin-Bertocchi Sophie et Linarès Serge (éds.), Changer de style. Écritures évolutives aux XXe et XXIe siècles, Brill/Rodopi, « Faux-titre », 2019.
Philippe Gilles, Pourquoi le style change-t-il ?, Bruxelles, Les Impressions Nouvelles, « Réflexions faites », 2021.
Comité d’organisation
Claire Placial
Stéphanie Bertrand
Margaux Coquelle-Roëhm
Comité scientifique
Claire Placial (UL)
Stéphanie Bertrand (UL)
Pierre Lassave (CNRS/EHESS)
Jean-Jacques Lavoie (Université du Québec à Montréal)
Gilles Philippe (Université de Lausanne)
Christelle Reggiani (Paris Sorbonne)
Écrivains et biblistes ayant confirmé leur participation
Frédéric Boyer
Olivier Cadiot
Jean-Jacques Lavoie
[1] Voir Éthique et politique du traduire, Paris, Verdier, 2007, p. 31-32 et Un coup de Bible dans la philosophie, Paris, Bayard, 2004, p. 109-110
[2] Les recensions en milieu catholique, pour ne parler que d’elles, sont fort contrastées : au compte rendu plutôt positif de Jean-Marie Auwers (« La Bible revisitée. À propos d’une nouvelle traduction de la Bible », Revue théologique de Louvain, 32, 2001, p. 529-536), qui note l’intérêt de traductions disruptives, s’oppose celui de Paul-Marie Guillaume qui tranche : « La Bible Bayard est une œuvre littéraire, elle n’est pas une Bible chrétienne, encore moins catholique » (« La “Bible Bayard” », Kephas, janvier-mars 2002.) Ces réactions ont été admirablement synthétisées par Pierre Lassave, « Les tribulations d’une Bible dans les médias », dans Archives de sciences sociales des religions, n° 134, 2006, p. 9-35.
Source de l'information : Claire Placial