Nous voudrions donner la parole à des femmes comparatistes pour répondre aux questions suivantes : y a-t-il dans l'écriture comparatiste féminine une pensée libératrice ? Le comparatisme au féminin joue-t-il le rôle d'une prise de parole féminine ? Existe-t-il une relation spécifique entre parole féminine et parole comparatiste ? Peut-on parler d'ailleurs d'un discours comparatiste au féminin ? Si oui, s'agit-il d'un idéal, d'un moyen, d'un médium, d'un dispositif, d'une clef (au sens psychanalytique du terme) ? Nous nous intéresserons à la fois aux femmes comparatistes qui écrivent et aux écrivain(e)s qui comparent dans cette série de textes. Nous voudrions solliciter des femmes comparatistes de différents pays et continents afin qu'elles nous parlent de leur(s) pratique(s) et de leur(s) conception(s) de la littérature comparée.

Si ce projet vous intéresse, nous vous prions d'envoyer, avant le 30 mars 2018, une proposition d'environ une demi-page, ainsi qu'une courte notice bio-bibliographique, à Frédérique Toudoire-Surlapierre (frederique.toudoire@free.fr) et à Nikol Dziub (nikol.dziub@uha.fr). Afin que le numéro puisse paraître en 2019, nous vous prierons de nous faire parvenir vos articles pour le 1er janvier 2019. Les articles (entre 4'000 et 5'000 mots) pourront être rédigés en anglais, en allemand, en français, en espagnol ou en italien, et devront comporter les informations suivantes : prénom, nom, affiliation, e-mail, notice bio-bibliographique et résumé dans la langue de l'article et en français.