soutenance
La danse à la conquête du statut d’art. Apologie et théorie du ballet dans les textes français et italiens de la fin du XVIe à la fin du XVIIIe siècle
Nom du candidat : Béatrice PFISTER
Lieu de la soutenance : Maison de la Recherche de Paris 3 - Salle « Athéna » (rez-de-chaussée) - 4, rue des Irlandais 75005 Paris
Date de soutenance : 24/10/2020
Site web de référence : http://www.univ-paris3.fr/soutenance-de-these-mme-beatrice-pfister-646278.kjsp
La soutenance aura lieu samedi 24 octobre à 14h à la Maison de la Recherche de la Sorbonne Nouvelle. Il sera également possible de la suivre en visio.
Le jury sera composé de :
M. Pierre FRANTZ, Professeur émérite, Sorbonne Université, rapporteur
Mme Julia GROS DE GASQUET, Maître de Conférence-HDR, Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3, examinatrice
Mme Françoise LAVOCAT, Professeur des universités, Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3, directrice de thèse
Mme Marie-Joëlle LOUISON-LASSABLIERE , Expert, Conservatoire de musique Jules Massenet, examinatrice
M. Edward NYE, Professeur des universités, Université d'Oxford (Grande-Bretagne), examinateur
Mme Clotilde THOURET, Professeur des universités, Université de Lorraine, rapporteur et présidente du jury
Résumé de la thèse :
Contribution à l’histoire de la théorie des arts, cette thèse a pour objet les textes théoriques sur le ballet en français et en italien, de l’émergence du ballet de cour en France vers 1580 jusqu’à la fin du XVIIIe siècle. Ce corpus prend tout son sens à la lumière du désir des auteurs de faire parvenir le ballet au rang d’art libéral, désir qui se traduit par une stratégie double : tâcher d’infléchir l’esthétique du ballet dans un sens adéquat, et faire son apologie de manière à convaincre les lecteurs qu’il mérite un prestige égal à celui de la littérature, de la peinture et de la musique. Par un mélange subtil de théorie et d’apologie qui donne à lire en creux les reproches de futilité communément adressés à la danse, ces textes s’appuient tantôt sur l’allégorie, tantôt sur la mimésis et l’expression pour montrer que le ballet fait partie des arts imitateurs, là où la danse en tant que telle n’est qu’un art mécanique. Qu’il entende satisfaire l’intellect, plaire ou émouvoir, le ballet se conçoit dès ses débuts comme une pièce de théâtre sans paroles, programme qui allait être concrétisé au XVIIIe siècle par le ballet pantomime. En inscrivant le ballet dans le parallèle des arts, les théoriciens affirment haut et fort la dignité de l’art chorégraphique et se donnent les moyens de puiser dans la théorie du théâtre et de la peinture pour perfectionner le ballet. Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, le ballet semble reconnu comme art imitateur grâce à la pantomime, mais le fait que la danse en soi demeure si éloignée du même honneur allait les desservir à long terme puisque la danse ne serait pas comptée parmi les beaux-arts au XIXe siècle.
Le jury sera composé de :
M. Pierre FRANTZ, Professeur émérite, Sorbonne Université, rapporteur
Mme Julia GROS DE GASQUET, Maître de Conférence-HDR, Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3, examinatrice
Mme Françoise LAVOCAT, Professeur des universités, Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3, directrice de thèse
Mme Marie-Joëlle LOUISON-LASSABLIERE , Expert, Conservatoire de musique Jules Massenet, examinatrice
M. Edward NYE, Professeur des universités, Université d'Oxford (Grande-Bretagne), examinateur
Mme Clotilde THOURET, Professeur des universités, Université de Lorraine, rapporteur et présidente du jury
Résumé de la thèse :
Contribution à l’histoire de la théorie des arts, cette thèse a pour objet les textes théoriques sur le ballet en français et en italien, de l’émergence du ballet de cour en France vers 1580 jusqu’à la fin du XVIIIe siècle. Ce corpus prend tout son sens à la lumière du désir des auteurs de faire parvenir le ballet au rang d’art libéral, désir qui se traduit par une stratégie double : tâcher d’infléchir l’esthétique du ballet dans un sens adéquat, et faire son apologie de manière à convaincre les lecteurs qu’il mérite un prestige égal à celui de la littérature, de la peinture et de la musique. Par un mélange subtil de théorie et d’apologie qui donne à lire en creux les reproches de futilité communément adressés à la danse, ces textes s’appuient tantôt sur l’allégorie, tantôt sur la mimésis et l’expression pour montrer que le ballet fait partie des arts imitateurs, là où la danse en tant que telle n’est qu’un art mécanique. Qu’il entende satisfaire l’intellect, plaire ou émouvoir, le ballet se conçoit dès ses débuts comme une pièce de théâtre sans paroles, programme qui allait être concrétisé au XVIIIe siècle par le ballet pantomime. En inscrivant le ballet dans le parallèle des arts, les théoriciens affirment haut et fort la dignité de l’art chorégraphique et se donnent les moyens de puiser dans la théorie du théâtre et de la peinture pour perfectionner le ballet. Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, le ballet semble reconnu comme art imitateur grâce à la pantomime, mais le fait que la danse en soi demeure si éloignée du même honneur allait les desservir à long terme puisque la danse ne serait pas comptée parmi les beaux-arts au XIXe siècle.
Source de l'information : Béatrice Pfister