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FREDERIC EHUI MEIWAY OU L’ART AU SERVICE DE LA CITOYENNETÉ : UN ENGAGEMENT POUR L’AFRIQUE
: 15/04/2023
: Université Alassane Ouattara, Bouaké, Côte d’Ivoire
: OBSERVATOIRE NATIONAL DE LA VIE ET DU DISCOURS POLITIQUES
: dorgeleshouessou@yahoo.com
 

 

 

 

 

 

13 ème Colloque Pluridisciplinaire International de


l’Observatoire National de la Vie et du Discours Politiques (ONVDP)


FREDERIC EHUI MEIWAY OU L’ART AU SERVICE DE LA CITOYENNETÉ : UN ENGAGEMENT POUR L’AFRIQUE


Université Alassane Ouattara, Bouaké, Côte d’Ivoire


8-9-10 mai 2024


Coordonné par DODO Jean-Claude (Université Félix Houphouët-Boigny)


DIAMA K’Monti Jessé (Université Alassane Ouattara)

HOUESSOU Dorgelès (Université Alassane Ouattara)

 

ARGUMENTAIRE

Frédéric Désiré EHUI dit MEIWAY, est natif de Grand-Bassam dans le Sud de la Côte d’Ivoire. En 1989, il crée un nouveau style musical, le Zoblazo, brassage de différents folklores du Sud de la Côte d’Ivoire et de sons modernes. Auteur de plus d’une dizaine d’albums, Meiway sillonne le monde et remporte plusieurs prix (Meilleur artiste de l’Afrique de l’Ouest, meilleur arrangeur, meilleure vidéo clip des koras 98 en Afrique du Sud). Il est aussi Ambassadeur de la lutte contre le Sida en Côte d’Ivoire, Ambassadeur des N’zima et Ambassadeur de la ville de Grand- Bassam, patrimoine mondial de l’UNESCO.

Alors qu’en 2017, Meiway reçoit le Prix d’Excellence du Président de la République ivoirienne pour la catégorie des Arts Vivants, c’est ainsi que choisit de le présenter la commission d’attribution du Prix. Cette présentation résume assez bien l’identité d’un artiste si complet. On y perçoit l’engagement pluriel et multiforme de celui qui se fait surnommer « Le professeur Awolowo ». Si la carrière de Meiway s'étend sur plus de 30 ans, cette constance témoigne assurément de son engagement non seulement dans l'industrie musicale mais aussi à l’échelle de la société. Ce colloque interrogera cette riche carrière sous le prisme de son engagement artistique, de son engagement culturel et de son engagement sociopolitique et panafricaniste, jusqu’à son érection en modèle d’excellence.

 

De son engagement artistique 

« La patte de Meiway, c'est d'abord un style, un rythme, le zoblazo, qu'il a créé et dont il est le porte-drapeau absolu. Belle combinaison de différentes sonorités du Sud ivoirien, le zoblazo a pour base rythmique des percussions puissantes habillées de cuivres ».[1] C’est donc sans conteste, que Meiway est admis comme étant le pionnier du style musical dénommé "Zoblazo", qui est une fusion unique de musiques traditionnelles ivoiriennes et de sonorités contemporaines occidentales. Ce style musical unique, tire aussi son originalité de la fusion savante des rythmes traditionnels ivoiriens plus anciens tels que le ziglibithy aux plus modernes comme le coupé-décalé avec des influences de musique pop et de world music. La musique de Meiway est énergique, dansante et festive, ce qui a contribué à sa popularité tant en Afrique qu'à l'international. Meiway a sorti de nombreux albums à succès tout au long de sa carrière, dont certains ont été certifiés disques d'or. Parmi ses chansons les plus populaires, on peut citer "Miss Lolo", "200% Zoblazo", "Rouler Moutou", "Golgotha", "Appolo 95" et "Black Eyed Susan". Ses performances scéniques sont également très appréciées, avec des chorégraphies entraînantes et des costumes colorés. Au fil des années, Meiway a reçu de nombreuses récompenses et distinctions pour sa contribution à la musique africaine

Artistiquement, Meiway n’est pas que chanteur interprète mais aussi un instrumentiste complet, un homme-orchestre comme il est convenu de le dire quand un homme exprime une aisance absolue à pratiquer des instruments de toutes catégories (Batteries/percussions ; Claviers/pianos ; Synthés). Il est aussi auteur-compositeur, producteur de musique, chorégraphe, réalisateur et metteur en scène. S’il continue d'inspirer et de divertir les générations actuelles en dépit de sa longévité artistique, c’est parce que l’artiste, en plus d’exceller dans tous ces domaines, sait aussi s’adapter aux courants les plus modernes de la musique, ce qui en fait une véritable légende d'Afrique.

 

De son engagement culturel

En tant qu’ambassadeur culturel important de la musique ivoirienne et africaine, ses chansons abordent des thèmes qui manifestent un ancrage culturel important. Traditionniste (cf « Les génies vous parlent ») sans s’opposer aux vents d’influence extérieure (cf « Golgotha »), il est l’incarnation de la sagesse africaine qui voudrait que l’homme noir garde les pieds enracinés dans la tradition en restant ouvert au monde. Les sèmes culturels qui participent de la promotion de la culture sont, chez lui, les sonorités, le vêtement et la langue. On constate ainsi, que Meiway est considéré comme l'un des pionniers de l’utilisation du nouchi dans la musique populaire ivoirienne. Le nouchi est un argot urbain développé principalement à Abidjan, en Côte d'Ivoire. En intégrant le nouchi dans ses chansons, Meiway a réussi à capturer l'essence de la vie urbaine et à s'adresser de manière authentique à la jeunesse ivoirienne. Théodore KOSSONOU le dit le mieux dans son Billet linguistique du 13 septembre 2020 :

          De nombreux mots Nouchis connus du grand public ivoirien ou à travers le monde entier le sont par le biais de la musique. On est à même de croire de bonne foi que, les mots Nouchi ou création hybrides rencontrées dans les chants seraient l'invention des artistes qui l'ont révélé au public. Pourtant souvent, il n'en est rien. Généralement, cela résulte d'une simple mise en situation par ceux-ci. Cependant, il serait important de reconnaître que certains termes ou expressions en nombre très réduits d'ailleurs, sont de leur ressort. Il s'agit de mot déjà existant, soit en Nouchi ou en français, auxquels ils construisent d'autres mots ou l'utilisent par extension de sens. C'est le cas de LOLO chez l'artiste musicien Meiway. (…) Un texte qui peut servir de corpus aux chercheurs en sociolinguistique et description des langues.  

On complètera le tableau avec l’analyse du discours, la stylistique du signifié, la sémiotique, la lexicologie, bref, il en serait nécessairement de celles-là comme de toutes disciplines formalistes pourrait-on dire. Comme une invite à creuser la sémantique des textes de l’auteur, Théodore KOSSONOU en fait l’analyse sommaire suivante :

Au niveau de la synonymie, commençons par le mot <<Chérie, Copine>> (dont l'ancien français donnait pour moilier). On peut noter avec Meiway les synonymes Nouchi de ce mot comme suit: Freshni, go, gomi, goman, gadi, Ndjarabi, ma kôrô, le mouvement, mon terrain.. Il en fait de même du mot << SEIN>> qui varie selon le contexte dans le chant: lolo, kpoman-kpoman, le balcon, avoir les Mathey ( autre figure rhétorique), les binogos, les nibas, gougoumangouis, les gnêtês, les papayes solos, etc...Nous pouvons observer l'hyperbole à travers des adjectifs Nouchis renvoyant à la  forme ou à la " grosseur exagérée des seins", des Lolos par la série des mots ci-après :  très sincères, agbolo-agbolo zaï, krakra, krangba, ça ment pas, en pim, c'est versé waaa, A bâtard, etc. Une étude morpho-semantique pouvant être faite sur chaque terme, ici employé par le vié père Meiway.

Grivois, moqueur, vif et féru de paradoxes, c’est tout un mystère qu’il reste à déterminer par les spécialistes concernés non seulement concernant le style de l’artiste, mais aussi son rapport à la langue et au langage. DIAMA Jessé (2021) en a d’ailleurs étudié la poéticité liée au nouchi en analysant comment de « Cynthia » à « Seinthia », la réécriture par resémantisation anthroponymique dans les paroles d’introduction de sa chanson à succès : « Miss lolo », a permis à Meiway de déclamer en nouchi un propos qui s’est nourri d'une verve poétique étourdissante et, paradoxalement, insoupçonnée.

 

De son engagement sociopolitique et panafricaniste 

Alors que la Côte d’Ivoire a été au cœur d’une crise identitaire avec le concept de l’ivoirité dans les années 95, Meiway a pu déclarer sans prendre de gants :

La Côte d'Ivoire devient de plus en plus métisse et les "vrais Ivoiriens" sont en train de disparaître: Bédié, comme moi d'ailleurs, a des origines ghanéennes, Gbagbo libérienne, Ouattara burkinabé. L'ethnicisme est une manipulation politicienne: dans le système actuel du pouvoir, il y a une minorité qui mange et qui, pour ne pas perdre ses privilèges, doit trouver des arguments pour diviser les gens. En revanche, je le répète, la force de ce pays est son métissage culturel. Si on ne le reconnaît pas, la Côte d'Ivoire va mourir car elle a été bâtie avec les énergies de tous ceux qui sont venus de partout. Et ce grand brassage a donné la mosaïque ethnique qui fait notre force et nos couleurs. » (Meiway cité par Luigi, 2004, p.10).  

Connu pour ne pas avoir sa langue dans sa poche, Meiway assène souvent des vérités crues à ceux qui ont la charge de la gouvernance. Cette casquette de dénonciateur ne l’empêche pas toutefois d’œuvrer au rassemblement des fils d’Afrique. Ainsi, entre autres combats, preuves manifestes de son engagement socio-politique, Meiway a été un acteur important dans la lutte pour l'unité et la réconciliation en Côte d'Ivoire, en particulier pendant les périodes de conflit et de division. Il a utilisé sa musique pour réunir les gens, promouvoir la paix et faire passer des messages de tolérance et de coexistence pacifique. Son influence positive sur la société ivoirienne et sur la conscience collective des Africains en général est indéniable. Étudier son répertoire permettrait de comprendre comment il a mis à profit son art pour partager des messages de sensibilisation avec son public, en particulier en ce qui concerne les problématiques sociales et politiques en Afrique.

Il apparait important, en effet, de souligner que Meiway a utilisé sa musique et sa voix, bref son savoir-faire pour exprimer ses opinions politiques et défendre les droits de l'homme en Côte d'Ivoire et dans d'autres pays africains. Ses chansons engagent souvent une polémique. « String » par exemple qui apparait comme un prétexte de satire à la dépravation sexuelle, « watch my body » qui se veut un hymne à l’amour et à la diversité. Le titre « Bipoya » dont l’opinion pense qu’il fait référence à une personnalité publique, dénonce les abus sexuels et divers envers les personnes vulnérables.[2]

En 2011, l’album « Extraterrestre » est une réflexion sur la responsabilité de l’homme et ses échecs face auxquels il court le risque du couperet de la transcendance. Ainsi, la dénonciation des problèmes politiques et sociaux d’ici et d’ailleurs, touchant par exemple à la démocratie, la corruption, l'injustice et les conflits, etc., sont au cœur de la carrière de Meiway. Son engagement politique se reflète dans ses paroles percutantes et ses messages puissants, qui ont inspiré de nombreux auditeurs à réfléchir sur ces questions cruciales.

Son extraordinaire capacité à concevoir des chansons dans des styles divers en fait un chantre du panafricanisme culturel. Dans un article intitulé « Meiway chante l’intégration africaine » on peut voir l’accueil du public quant à une chanson intitulée « Mu sé vidé », une des chansons d’Illimitic, le douzième album de l’artiste et qui est intégralement chantée en Mina, langue parlée au Togo. Si les internautes saluent alors avec vivats « l'unité africaine ! »[3] qu’il incarne, ce n’est pas un nouvel exercice pour Meiway. En 1993, sur l’album emblématique “Jamais 203/300% Zoblazo” une chanson intitulée “Gabon”, rendait déjà un hommage touchant au pays qui l’a accueilli pour la première fois en Afrique centrale. 30 ans plus tard, Meiway ressuscite ce titre mémorable avec un clip qui célèbre l’histoire et la culture du Gabon : « Un détail notable est la date de publication du clip “Gabon” par Meiway, le 17 août 2023. Cette sortie a coïncidé de manière significative avec les festivités célébrant les 63 ans de l’accession du Gabon à la souveraineté internationale, démontrant ainsi le respect et l’affection de l’artiste pour ce pays ».[4] De même, il aura célébré le Cameroun dans une chanson intitulée ‘’Tu dis que quoi !’’ Initiative si bien accueillie par les internautes que, pour ce « chant qui prône l’unité et expose notre diversité culturelle », Meiway « mérite un passeport Camerounais tout simplement ! ».[5] Dans le même élan, on peut citer les titres « Abénan » où il chante le Burkina Faso et « Balalo » sorti en 2006 où il célèbre le Bénin dans une verve qui s’harmonise chaque fois en se mettant au diapason des langues et sonorités locales.

 

Meiway, modèle d’excellence

Au fil des années, Meiway a reçu de nombreux prix et distinctions pour son talent exceptionnel et sa contribution à l'industrie musicale. L’une des premières distinctions majeures de Meiway est survenue en 1996, lorsqu'il a remporté le Kora Awards dans la catégorie "Meilleur artiste de l'Afrique de l'Ouest". Ce prix a été le début d'une série de récompenses pour l'artiste talentueux. En 1998, Meiway a été honoré aux World Music Awards, où il a remporté le prix du "Meilleur artiste africain". Cette reconnaissance internationale a propulsé sa carrière et lui a permis de se faire connaître dans le monde entier. Au cours des années qui ont suivi, Meiway a continué à recevoir des prix et des distinctions pour son travail. En 2005, il a remporté le prix du "Meilleur artiste de l'Afrique de l'Ouest" aux MTV Africa Music Awards. Cette récompense a confirmé sa popularité croissante et a renforcé sa position en tant qu'artiste de premier plan sur la scène musicale africaine.

En plus de ses prix, Meiway a également été honoré par son pays d'origine. En 2012, il a reçu l'Ordre du Mérite ivoirien, une distinction décernée aux citoyens ivoiriens qui ont contribué de manière significative au développement du pays. Cette reconnaissance officielle témoigne de l'impact de Meiway sur la culture ivoirienne et son engagement envers son pays. En tant qu'artiste engagé, Meiway a également été récompensé pour son travail humanitaire. En 2017, il a reçu le prix de l'"Artiste engagé pour la paix" lors des African Talent Awards. Cette distinction souligne son rôle en tant qu'ambassadeur de la paix et son engagement en faveur du développement social et de la résolution des conflits.

Les prix et distinctions reçus par Meiway tout au long de sa carrière témoignent de son talent musical exceptionnel et de son impact sur la scène musicale africaine. Son influence continue d'inspirer de nombreux artistes et sa musique reste populaire auprès des fans du monde entier. Meiway est un artiste qui a su marquer son époque et qui continue de laisser une empreinte indélébile dans l'industrie musicale.

On l’aura compris le présent colloque se propose de revenir, sur l’actualité, certes, mais aussi sur l’historicité de l’homme comme moment discursif et épistémologique, à la lumière de toutes les disciplines des arts et des humanités (comparatisme, poétique, herméneutique, stylistique, sciences du spectacle, musicologie, performatologie, sciences du langage, analyse du discours, sémiologie, philosophie, sociologie, histoire etc.). Les réflexions sont attendues autour des axes majeurs que sont (i) son engagement artistique, (ii) son engagement culturel, (iii) son engagement sociopolitique et panafricaniste, (iv) son érection en modèle d’excellence. Ces axes sont indicatifs, les contributions originales relatives à l’artiste, à son œuvre et à ses représentations sociales seront accueillis avec intérêt.

 

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE

DODO Jean-Claude, Le Nouchi: étude socio-linguistique d'un parler urbain dynamique, Éditions universitaires européennes, 2020.

EKRA Gnankon Christophe-Richard, « Enjeux et pertinence du mythe dans la survivance des institutions de la tradition orale africaine : cas de l’Abissa chez les Nzima », Akofena spécial n°07, Vol.2, Décembre 2021, pp.213-224.

HOUESSOU Dorgelès, « Pour une esthétique de la création verbale du nouchi : de l’étymon sociolectal aux modulations noétiques », Plurilinguisme, Collection dirigée par l’Observatoire européen du plurilinguisme, Volume 2020/4, Les parlers urbains africains au prisme du plurilinguisme : description sociolinguistique Tome II, Coordonné par KOSSONOU Kouabena Théodore DODO Jean-Claude YOUANT Yves-Marcel, Actes du colloque : Le nouchi, notre français ? Parlers urbain africains : pratiques, marges et territoires linguistiques (francophonie, anglophonie) les 13, 14 et 15 mars 2019, p. 253-265

HOUESSOU Dorgelès, René Ehouman KOFFI & Jessé K’Monti DIAMA (dir.), Le Nouchi : un parler urbain en diffraction (Approches transdisciplinaires), Troisième volume des Actes du colloque : Le nouchi, notre français ? Parlers urbains africains : pratiques, marges et territoires linguistiques (francophonie, anglophonie...), CIRL Hors-série - Décembre 2021 Institut de Linguistique Appliquée (ILA) Université Félix Houphouët-Boigny.

KOSSONOU Kouabena Théodore, DODO Jean-Claude, YOUANT Yves-Marcel (dir.), Les parlers urbains africains au prisme du plurilinguisme : description sociolinguistique, Plurilinguisme, Collection dirigée par l’Observatoire européen du plurilinguisme, Volume 2020/4 Tome II, Actes du colloque : Le nouchi, notre français ? Parlers urbain africains : pratiques, marges et territoires linguistiques (francophonie, anglophonie) les 13, 14 et 15 mars 2019.

KOUAME Yao Francis, Musique chrétienne et musique profane en Côte d’Ivoire : Quelle (s) rencontre (s) possible (s) ? dans Communication en Question www.comenquestion.com, nº 13, Novembre / Décembre 2020 ISSN : 2306 - 5184, p. 49-69.

LUIGI Elongui, « Meiway, un artiste dans la crise ivoirienne. », in Culture, no.182, novembre (2004), p.10.

ZADI Zaourou Bernard, Anthologie de la littérature orale de Côte d’Ivoire, l’Harmattan, Burkina, 2011.

ZEBA Inoussa, Meiway : une voie d’Afrique, Abidjan, Éditions Éburnie, 2009.

 

MODALITÉS DE SOUMISSION

Les propositions de résumé en français, n’excédant pas 500 signes, devront indiquer l’axe de référence, les Nom, Prénoms, statut et l’adresse de l’auteur ainsi que l’institution de rattachement. Elles seront à envoyer simultanément aux adresses suivantes le 10 avril au plus tard : jeanclaude.dodo@gmail.com, jessediama@gmail.com et dorgeleshouessou@yahoo.fr

Les frais de communication s’élèvent à 40.000 CFA / 60 euros pour les enseignants-chercheurs, 25.000 CFA / 35 euros pour les travailleurs et 10.000 CFA / 15 euros pour les étudiants. NB : Ces frais dits de communication n’incluent pas l’édition et la publication des actes du colloque dont l’éventualité est soumise à la disponibilité et à la qualité des articles retenus.

 

INFORMATIONS UTILES

Le comité de coordination reste joignable par Whatsapp au  + 225 0101127823 à l’attention des annonceurs souhaitant joindre leur image à cet événement et des artistes qui souhaiteraient prester lors de la cérémonie d’ouverture. Celle-ci fera une lucarne musicale et théâtrale en l’honneur des invités durant des intermèdes.

L’Observatoire National de la Vie et du Discours Politiques (ONVDP) décernera, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de ce colloque, le PRIX DE LA CITOYENNETÉ à Monsieur Frédéric Désiré EHUI dit MEIWAY pour son engagement en faveur de l’intégration africaine.

 

COMITÉ DE PILOTAGE


KOSSONOU Théodore, Professeur, Université Félix Houphouët-Boigny

KOFFI Ehouman René, Professeur, Université Alassane Ouattara

COULIBALY Nanourougo, Professeur, Université Félix Houphouët-Boigny

 

COMITÉ DE COORDINATION


DODO Jean-Claude, Docteur en sociolinguistique, Université Félix Houphouët-Boigny

DIAMA K’Monti Jessé, Docteur en poésie négro-africaine, Université Alassane Ouattara

HOUESSOU Dorgelès, Docteur en stylistique et rhétorique argumentative, Université Alassane Ouattara

COMITÉ D’ORGANISATION :


  Membres de l’Observatoire National de la Vie et du Discours Politiques (ONVDP)

 

COMITÉ SCIENTIFIQUE


ADJASSOH Christian, Maitre de Conférences, Université Alassane Ouattara (RCI)

ABOMO-MAURIN Marie-Rose, Professeure, Université de Yaoundé 1 (Cameroun)

ADOU Amadou Ouatt., Maitre de Conférences, Université Félix Houphouët-Boigny (RCI)

ANO BOADI Désiré, Professeur, Université Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire)

ASSI KAUDJHIS Joseph, Professeur, Université Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire)

AZOUMANA Ouattara, Professeur, Université Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire)

BAMBA Assouman, Professeur, Université Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire)

BOHUI Djédjé Hilaire, Professeure, Université Félix Houphouët-Boigny (Côte d’Ivoire)

DADIÉ Djah Célestin, Professeur, Université Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire)

DRAMÉ Mamadou, Professeur, Université Cheikh Anta Diop (Sénégal)

FANDIO Martine, Professeure, Université de Buea (Cameroun)

KALIDOU Sy, Maitre de Conférences, Université Gaston Berger (Sénégal)

KOUAKOU Jean-Marie, Professeur, Université Félix Houphouët-Boigny (Côte d’Ivoire)

KOUANDZI Yala Rony D., Maître de conférences, Université Marien Ngouabi (Congo)

KPATCHA Komi, Maitre de Conférences, Université de Kara (Togo)

LEZOU KOFFI Aimée Danielle, Professeure, Université Félix Houphouët-Boigny (RCI)

N’GORAN POAME Marie Laurence, Professeure, Université Alassane Ouattara (RCI)

NTO Amvane Théodorine, Professeure en traductologie, Université Omar Bongo (Gabon)

RASCHI Natasa, Professeure Agrégée, Université de Pérouse (Italie)

TCHASSIM Koutchoukalo, Professeure, Université de Lomé (Togo)

TOH BI Emmanuel, Professeur, Université Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire)

 

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[1] https://www.jeuneafrique.com/121793/archives-thematique/meiway-creuse-son-sillon/

[2] https://lifemag-ci.com/meiway-parle-de-yapobi-dans-son-titre-bipoya/

[3] https://www.musicinafrica.net/fr/magazine/meiway-chante-l’intégration-africaine

[4] https://akumradio.fm/meiway-honore-le-gabon-avec-son-clip-gabon-un-hymne-a-63-ans-dindependance/

[5] https://www.culturebene.com/59337-lartiste-ivoirien-meiway-rend-un-bel-hommage-au-cameroun-dans-son-nouveau-clip-tu-dis-que-quoi.html
: DORGELES HOUESSOU