événement
États généraux de la littérature générale
Date de l'événement : 25/04/2024
Date de fin de l'événement : 26/04/2024
Lieu de l'événement : Université de Lausanne, Amphimax 414
« États généraux de la littérature générale »
Université de Lausanne, Amphimax 414
Les 25 et 26 avril
Ces journées d’étude organisées au sein du CIEL et de la Section de français, en partenariat avec le CERC (Centre d’Études et de Recherches Comparatistes, Université Sorbonne Nouvelle) proposent d’ouvrir une réflexion sur la formule même de « littérature générale », ses significations et sa portée dans différents contextes linguistiques et disciplinaires.
Si la culture générale, la relativité générale ou encore la médecine générale renvoient à une pratique du généralisme communément comprise, la plupart des tentatives pour définir la littérature générale s’accompagnent d’une forme de scepticisme. Depuis la fin du XIXe siècle, l’épithète « générale » a en effet tantôt désigné l’histoire littéraire internationale, tantôt été assimilée à la théorie littéraire, voire à la théorie tout court. Malgré l’absence d’une définition précise, la formule figure aujourd’hui dans la dénomination de la discipline dans le monde académique francophone. Dans le mouvement spéculaire que la littérature générale et comparée semble suggérer, peut-on considérer « générales » les approches du fait littéraire dont le geste méthodologique est inverse au geste comparatiste ?
Là où la chercheuse en littérature comparée se pencherait analytiquement sur deux ou plusieurs cas particuliers, celle en littérature générale saurait opérer une synthèse à partir d’un ensemble de données différentes, organisées selon un ou plusieurs principes unificateurs. Si les échelles du grand et du petit, du près et du loin ne sont pas, ou pas entièrement, solubles les unes dans les autres, comment les volets de la « littérature générale » et de la « littérature comparée » peuvent-ils être définis ? par exclusion mutuelle, ou au contraire par articulation suivie ? Les récents débats autour du neutre ou de l’universel nous invitent à revenir sur les enjeux que soulève ce couple en apparence symétrique pour penser le généralisme dans ce qu’il a d’historicisable, de pratique et de situé.
Programme :
Jeudi 25 avril
16h15 – Mot d’accueil
16h30 – Conférence d’ouverture | Situations du général :
conditions contemporaines pour la réflexivité en poétique
Claire Joubert (Université Paris 8)
Vendredi 26 avril
9h – Introduction
Marie Kondrat & Matilde Manara
9h30-10h45 – Propositions théoriques autour d’une formule
Modération : Marie Kondrat & Matilde Manara
Edgar Quinet, inventeur de la littérature comparée
Juliette Grange (Université de Tours)
Le singulier de la littérature
Marc Escola (UNIL, français)
Pause
11h15-12h30 – Constituer une catégorie
Modération : Vanessa Glauser (UNIL, CIEL)
Les œuvres de jeunesse : une « catégorie générale » ?
Ilaria Vidotto (UNIL, français)
Monique Wittig : Un voyage sans fin vers l’éclatement des
conventions du langage
Natacha Chetcuti-Osorovitz (CentraleSupélec | IDHES ENS Paris-Saclay)
Pause
14h00-15h30 – Le général et ses discours
Modération : Nadia Cattoni (UNIL, SLAS-Asie du Sud)
La littérature générale, un savoir situé ?
Claudine Le Blanc (Université Sorbonne Nouvelle)
La littérature dans l’ordre des discours : Foucault et l’ambivalence du littéraire
Ariane Revel (Université Paris 8)
Universel ou particulier : pour qui ? Opération de prise en charge et posture située en analyse de discours
Rebecca Bendjama (HETSL | HES-SO)
Pause
16h00-17h30 – Réémergences et projections
Modération : Marie Kondrat & Matilde Manara
Lectures croisées – lectures à clé ? L’exemple de Robert Musil et Le Corbusier
Hans-Georg von Arburg (UNIL, allemand)
Un petit poème mondialisé : singularité et universalité du haïku chez René Étiemble
Magali Bossi (UNIGE)
Quelle poétique pour la planète ? Une approche généraliste de l’éco-critique à partir de la science-fiction
Colin Pahlisch (UNIL, français | Observatoire des Récits et Imaginaires de l’Anthropocène – Centre de compétences en durabilité)
17h30 – Clôture
Organisation : Marie Kondrat (UNIL, français | CIEL) et Matilde Manara (Sorbonne Nouvelle, CERC | LETHICA).
Université de Lausanne, Amphimax 414
Les 25 et 26 avril
Ces journées d’étude organisées au sein du CIEL et de la Section de français, en partenariat avec le CERC (Centre d’Études et de Recherches Comparatistes, Université Sorbonne Nouvelle) proposent d’ouvrir une réflexion sur la formule même de « littérature générale », ses significations et sa portée dans différents contextes linguistiques et disciplinaires.
Si la culture générale, la relativité générale ou encore la médecine générale renvoient à une pratique du généralisme communément comprise, la plupart des tentatives pour définir la littérature générale s’accompagnent d’une forme de scepticisme. Depuis la fin du XIXe siècle, l’épithète « générale » a en effet tantôt désigné l’histoire littéraire internationale, tantôt été assimilée à la théorie littéraire, voire à la théorie tout court. Malgré l’absence d’une définition précise, la formule figure aujourd’hui dans la dénomination de la discipline dans le monde académique francophone. Dans le mouvement spéculaire que la littérature générale et comparée semble suggérer, peut-on considérer « générales » les approches du fait littéraire dont le geste méthodologique est inverse au geste comparatiste ?
Là où la chercheuse en littérature comparée se pencherait analytiquement sur deux ou plusieurs cas particuliers, celle en littérature générale saurait opérer une synthèse à partir d’un ensemble de données différentes, organisées selon un ou plusieurs principes unificateurs. Si les échelles du grand et du petit, du près et du loin ne sont pas, ou pas entièrement, solubles les unes dans les autres, comment les volets de la « littérature générale » et de la « littérature comparée » peuvent-ils être définis ? par exclusion mutuelle, ou au contraire par articulation suivie ? Les récents débats autour du neutre ou de l’universel nous invitent à revenir sur les enjeux que soulève ce couple en apparence symétrique pour penser le généralisme dans ce qu’il a d’historicisable, de pratique et de situé.
Programme :
Jeudi 25 avril
16h15 – Mot d’accueil
16h30 – Conférence d’ouverture | Situations du général :
conditions contemporaines pour la réflexivité en poétique
Claire Joubert (Université Paris 8)
Vendredi 26 avril
9h – Introduction
Marie Kondrat & Matilde Manara
9h30-10h45 – Propositions théoriques autour d’une formule
Modération : Marie Kondrat & Matilde Manara
Edgar Quinet, inventeur de la littérature comparée
Juliette Grange (Université de Tours)
Le singulier de la littérature
Marc Escola (UNIL, français)
Pause
11h15-12h30 – Constituer une catégorie
Modération : Vanessa Glauser (UNIL, CIEL)
Les œuvres de jeunesse : une « catégorie générale » ?
Ilaria Vidotto (UNIL, français)
Monique Wittig : Un voyage sans fin vers l’éclatement des
conventions du langage
Natacha Chetcuti-Osorovitz (CentraleSupélec | IDHES ENS Paris-Saclay)
Pause
14h00-15h30 – Le général et ses discours
Modération : Nadia Cattoni (UNIL, SLAS-Asie du Sud)
La littérature générale, un savoir situé ?
Claudine Le Blanc (Université Sorbonne Nouvelle)
La littérature dans l’ordre des discours : Foucault et l’ambivalence du littéraire
Ariane Revel (Université Paris 8)
Universel ou particulier : pour qui ? Opération de prise en charge et posture située en analyse de discours
Rebecca Bendjama (HETSL | HES-SO)
Pause
16h00-17h30 – Réémergences et projections
Modération : Marie Kondrat & Matilde Manara
Lectures croisées – lectures à clé ? L’exemple de Robert Musil et Le Corbusier
Hans-Georg von Arburg (UNIL, allemand)
Un petit poème mondialisé : singularité et universalité du haïku chez René Étiemble
Magali Bossi (UNIGE)
Quelle poétique pour la planète ? Une approche généraliste de l’éco-critique à partir de la science-fiction
Colin Pahlisch (UNIL, français | Observatoire des Récits et Imaginaires de l’Anthropocène – Centre de compétences en durabilité)
17h30 – Clôture
Organisation : Marie Kondrat (UNIL, français | CIEL) et Matilde Manara (Sorbonne Nouvelle, CERC | LETHICA).
Source de l'information : Matilde Manara