appel
De quoi la nature est-elle le nom ? Représentations de la nature dans l’art et sa critique contemporaine
Date de l'échéance : 26/02/2021
Lieu de l'événement : St-Etienne
Nom de l'organisateur : Alt.516
Email de l'organisateur : alt516@protonmail.com
Site web de référence : https://www.alt516.fr
De quoi la nature est-elle le nom ?
Représentations de la nature dans l’art et sa critique contemporaine
Appel à contributions pour une journée d’étude en arts et lettres
à destination des doctoran.t.e.s, artistes, designers, architectes récemment diplômé.e.s.
Biennale Internationale du Design 2021, Saint-Etienne, 2 juin 2021.
Le Trésor de la langue française définit le premier sens général du terme « nature » de cette manière : « ensemble de la réalité matérielle considérée comme indépendante de l’activité et de l’histoire humaines. ». Dans le sens courant, ce terme fait effectivement référence à un espace le plus souvent extérieur qui aurait une existence et un déploiement indépendants de l’action humaine. Dans un contexte de multiplication des risques «environnementaux» (feux, sécheresses, tempêtes, zoonoses…), d’imminence des limites écologiques en passe d’être atteintes, le terme « nature » a ainsi gagné en popularité dans le discours écologiste. « La nature » représenterait alors une zone à préserver des dégradations d’origine anthropique, voire même à reconsidérer puisqu’injustement négligée, plongé.es que nous sommes dans des modes de vie décontextualisés de leurs dépendances aux écosystèmes.
De l’analyse anthropologique de Philippe Descola du « naturalisme » dominant dans le monde occidental à la dénonciation des discours scientifiques et politiques qui prônent les intérêts qu’il y a à défendre une certaine image de la nature (Bonneuil et Jouvancourt, 2014), le concept et la multiplicité de récits y étant associés sont néanmoins dénoncés comme de dangereux fétiches. On redoute une certaine inefficacité du terme « nature » à changer un rapport au monde jugé délétère en temps anthropocène, d’autant qu’il s’affirme comme un terme polysémique et source de confusion, désignant à la fois l’« essence » et la « substance », faisant se mêler les « faits et les valeurs » (Latour, 2004, Morton, 2009).
Si le rôle des sciences, de la philosophie, de l’économie moderne dans la constitution et l’affirmation de cette conception de la nature est étudié qu’en est-il de celui des disciplines artistiques ? En racontant, illustrant, fabriquant, les artistes, écrivain.e.s, architectes, designers ont contribué à construire, étoffer ou déconstruire certaines représentations de la nature (Corbin, 2001, Luginbühl, 1990, Larrère, 2018, Colomina, Wigley, 2016). A certains endroits, ils et elles donnèrent forme, ampleur à des récits de la nature devenant alors opérants politiquement : les peintures et écrits de Théodore Rousseau, Georges Sand ou Jean-François Millet sublimant la forêt de Fontainebleau et oeuvrant à sa protection comme patrimoine naturel, peintres paysagistes américains tels que Frederic Edwin Church projetant les valeurs patriotiques de l’époque sur la nature qu’ils représentent, ou encore Buckminster Fuller engageant l’architecture dans une réflexion sur la finitude des ressources par son Manuel d’instruction pour le vaisseau spatial « Terre »... Si certaines productions artistiques contemporaines relaient explicitement l’appel d’un espace naturel à défendre à l’image en littérature des œuvres d’Alice Ferney, de Sylvain Tesson ou encore d’Elisabeth Filhol, d’autres tâchent de repenser la notion même au sein des œuvres tel que Nastassja Martin, influencée par les travaux de Philippe Descola, ou Patrick Chamoiseau cherchant dans sa peinture du vivant une manière d’abolir les frontières entre l’espèce humaine et la « nature ». Aujourd’hui, les disciplines artistiques, dans leurs acceptions les plus larges, peuvent-elles agir sur notre perception de la nature ? Sommes-nous en train d’inventer de nouvelles représentations de la nature ? Le devons-nous, comme peuvent le suggérer certain.e.s auteur.ice.s ? Quelles formes peuvent prendre ces récits contemporains de la nature ?
Les critiques en arts et lettres font aussi écho aux débats qui agitent les humanités et les sphères artistiques, à l’image des études écopoétiques, écocritiques ou encore géopoétiques (Bouvet, White, 2008). Les écrits critiques cherchent autant à questionner le récit sur les liens entre humain et non-humain que véhiculent les œuvres (Zhong-Mengual, Morizot, 2018), l’illusion romantique d’une représentation « authentique » de la nature (voir l’ecomimesis de Morton, 2009), qu’à repenser avant tout la nature de l’écriture, à savoir sa place au sein d’une écologie interdisciplinaire (Pughe, 2020). D’autres assument davantage la notion et cherchent à comprendre quelles « écritures de la nature » (Schöntjes, 2015, Buekens, 2019), quels « arts de la nature » peuvent s’observer aujourd’hui et quels rapports ceuxci entretiennent avec les enjeux écologiques actuels (Ardenne, 2018).
Bien que la « nature » soit un thème traditionnel en histoire de l’art, du concept aristotélicien de mimesis au mouvement romantique, il reviendrait donc depuis les années 1990 sur le devant de la scène en esthétique. De quelle nature parlons-nous cependant en cette fin de XXe, début de XXIe siècle ? À l’aune des débats sur les interrelations entre humains et non-humains, les arts peuvent-ils permettre de dépasser une conception réductrice de la nature comme le proposent les autrices de Terraforma, Manuel de cartographies potentielles ? Ou encore de donner à voir la responsabilité particulière de doctrines économiques et idéologiques dans l’épuisement des ressources, comme le suggèrent les oeuvres de Sammy Baloji ou d’Ignacio Acosta ? Quels sont encore les nouveaux usages de la prosopopée ? Peut-on surtout au regard des derniers débats en sciences humaines encore parler de « nature » ou encore étudier ces manifestations ?
L’objectif de cette journée d’étude est donc d’interroger les enjeux de la représentation de la « nature » dans les arts et lettres, et son appropriation, par la création et la critique contemporaine. Quels échos ces réflexions sur le concept de nature ont-ils dans le monde de la création et le monde artistique ? Quelles créations au nom de la nature, ou volontiers déconstructionnistes, émergent aujourd’hui ? Quel est leur sens ? Quels enjeux de pouvoir ces choix de représentation peuvent-ils sous-tendre ? Quelles évolutions herméneutiques se dessinent, enfin, en lettres et arts en réaction à ces débats ?
Axes d’étude
•Déconstruire l’idée de nature en arts et lettres : pour quoi, pourquoi faire ?
•Arts, littérature, design, architecture : l’esthétique comme levier culturel et politique face aux enjeux écologiques ?
•Représentations contemporaines de la nature : émergences de nouveaux récits, réactualisation d’anciens ?
•Une critique qui évolue face à l’évolution des appréhensions de la « nature » ?
*
La journée est ouverte autant aux propositions théoriques, qu’à celles d’artistes, auteur.ice.s, designers, architectes souhaitant présenter leur pratique ; les approches interdisciplinaires sont bienvenues. Elle aura lieu le 2 juin dans le cadre de l’exposition À l’intérieur de la production (nom provisoire) dont le commissariat est assuré par Ernesto Oroza et le CyDRE lors de la Biennale Internationale du Design 2021, Saint-Etienne.
Nous attendons vos propositions de contribution dans un texte de 2500 caractères avant le 26 février 2020 à l’adresse alt516@protonmail.com.
Cet appel à contribution constitue la troisième édition des journées d’étude organisées par l’association alt.516 des doctorant·es d’Arts, Lettres et Langues de l’Université de Saint-Étienne.
Ces journées d’étude ont pour objectif de faire dialoguer et se confronter les travaux de jeunes chercheu.ses et artistes, en croisant des approches de différentes disciplines autour d’une problématique commune. Cette journée est organisée par Marie Bouchereau, doctorante en Littérature Comparée (UJM:ECLLA - UQAM : FIGURA), et Delphine Hyvrier, doctorante en arts industriels (UJM : ECCLA - ESADSE : DDL, CyDRE).
*
Bibliographie
ARDENNE, Paul, Un art écologique : création plasticienne et anthropocène, Paris, Le Bord de l'Eau, 2018.
ARENES, Alexandra, GREGOIRE, Axelle, aït-Touati, Frédérique. Terra Forma Manuel de cartographies potentielles, Paris, B42, 2019.
BOUVET, Rachel, WHITE Kenneth, Le nouveau territoire: l’exploration géopoétique de l’espace, Montréal, Canada, Université du Québec, 2008.
DESCOLA, Philippe, Par-delà nature et culture, Paris, Gallimard, 2015, 792 p., (« Folio Essais 607 »).
DE JOUVANCOURT, Pierre, BONNEUIL, Christophe, En finir avec l'épopée, https://www.terrestres.org/2014/06/09/en-finir-avec-lepopee/, 9 juin 2014.
CAMPAGNE, Armel, Capitalocène, aux racines du dérèglement climatique, Paris, Divergences, 2017.
COLOMINA, Beatriz, WIGLEY, MARK, Are we human ?: Notes on an Archeology of Design, Zurich, Lars Müller, 2016.
COLLOMB, Jean-Daniel et PELLERIN, Pierre-Antoine, « Représentations de la nature à l’âge de l’anthropocène », Transtext(e)s Transcultures 跨文本跨文化. Journal of Global Cultural Studies, Transtext(e)s Transcultures 跨文本跨文化, décembre 2018, [En ligne : http://journals.openedition.org/transtexts/1170].
CRONON William, « Le problème de la wilderness, ou le retour vers une mauvaise nature » (1995). in. Nature et récits, essais d'histoire environnementale. Paris : éditions du dehors, 2016.
GARRARD, Greg, The Oxford handbook of ecocriticism, Oxford, University Press, 2013, (« Oxford Handbooks Online »), [En ligne : https://acces.bibliotheque-diderot.fr/login?url=http://dx.doi.org/10.1093/oxfordhb/9780199742929.001.0001].
LARRERE Catherine, "Y a-t-il une esthétique de la protection de la nature ?", in. Nouvelle revue d'esthétique n°22, Paris, Presses universitaires de France, 2018. pp 96-106.
LATOUR, Bruno ), Politiques de la nature: comment faire entrer les sciences en démocratie, Paris, la Découverte, 2004, 382 p., (« La Découverte-poche Sciences humaines et sociales 166 »).
LENOBLE, Robert, Esquisse d’une histoire de l’idée de nature, Paris, Éditions Albin Michel, 1990, 446 p., (« L’Évolution de l’Humanité 10 »).
LUGINBUHL, Yves. Paysages : textes et représentations du paysage du siècle ds lumières à nos jours, Paris, La Manufacture, 1990.
MORTON, Timothy ), Ecology without nature: rethinking environmental aesthetics, Cambridge (Mass.) London, Harvard University Press, 2009.
PUGHE, Thomas, « Réinventer la nature : vers une éco-poétique» [En ligne : https://www.cairn.info/revue-etudes-anglaises-2005-1-page-68.htm]. Consulté le7 juillet 2020.
ZHONG MENGUAL, Estelle ; MORIZOT, Baptiste, « L'illisibilité du paysage, enquête sur la crise écologique comme crise de la sensibilité ». in. Nouvelle revue d'esthétique n°22, Paris, Presses Universitaires de France, 2018. pp. 87 à 96.
Représentations de la nature dans l’art et sa critique contemporaine
Appel à contributions pour une journée d’étude en arts et lettres
à destination des doctoran.t.e.s, artistes, designers, architectes récemment diplômé.e.s.
Biennale Internationale du Design 2021, Saint-Etienne, 2 juin 2021.
Le Trésor de la langue française définit le premier sens général du terme « nature » de cette manière : « ensemble de la réalité matérielle considérée comme indépendante de l’activité et de l’histoire humaines. ». Dans le sens courant, ce terme fait effectivement référence à un espace le plus souvent extérieur qui aurait une existence et un déploiement indépendants de l’action humaine. Dans un contexte de multiplication des risques «environnementaux» (feux, sécheresses, tempêtes, zoonoses…), d’imminence des limites écologiques en passe d’être atteintes, le terme « nature » a ainsi gagné en popularité dans le discours écologiste. « La nature » représenterait alors une zone à préserver des dégradations d’origine anthropique, voire même à reconsidérer puisqu’injustement négligée, plongé.es que nous sommes dans des modes de vie décontextualisés de leurs dépendances aux écosystèmes.
De l’analyse anthropologique de Philippe Descola du « naturalisme » dominant dans le monde occidental à la dénonciation des discours scientifiques et politiques qui prônent les intérêts qu’il y a à défendre une certaine image de la nature (Bonneuil et Jouvancourt, 2014), le concept et la multiplicité de récits y étant associés sont néanmoins dénoncés comme de dangereux fétiches. On redoute une certaine inefficacité du terme « nature » à changer un rapport au monde jugé délétère en temps anthropocène, d’autant qu’il s’affirme comme un terme polysémique et source de confusion, désignant à la fois l’« essence » et la « substance », faisant se mêler les « faits et les valeurs » (Latour, 2004, Morton, 2009).
Si le rôle des sciences, de la philosophie, de l’économie moderne dans la constitution et l’affirmation de cette conception de la nature est étudié qu’en est-il de celui des disciplines artistiques ? En racontant, illustrant, fabriquant, les artistes, écrivain.e.s, architectes, designers ont contribué à construire, étoffer ou déconstruire certaines représentations de la nature (Corbin, 2001, Luginbühl, 1990, Larrère, 2018, Colomina, Wigley, 2016). A certains endroits, ils et elles donnèrent forme, ampleur à des récits de la nature devenant alors opérants politiquement : les peintures et écrits de Théodore Rousseau, Georges Sand ou Jean-François Millet sublimant la forêt de Fontainebleau et oeuvrant à sa protection comme patrimoine naturel, peintres paysagistes américains tels que Frederic Edwin Church projetant les valeurs patriotiques de l’époque sur la nature qu’ils représentent, ou encore Buckminster Fuller engageant l’architecture dans une réflexion sur la finitude des ressources par son Manuel d’instruction pour le vaisseau spatial « Terre »... Si certaines productions artistiques contemporaines relaient explicitement l’appel d’un espace naturel à défendre à l’image en littérature des œuvres d’Alice Ferney, de Sylvain Tesson ou encore d’Elisabeth Filhol, d’autres tâchent de repenser la notion même au sein des œuvres tel que Nastassja Martin, influencée par les travaux de Philippe Descola, ou Patrick Chamoiseau cherchant dans sa peinture du vivant une manière d’abolir les frontières entre l’espèce humaine et la « nature ». Aujourd’hui, les disciplines artistiques, dans leurs acceptions les plus larges, peuvent-elles agir sur notre perception de la nature ? Sommes-nous en train d’inventer de nouvelles représentations de la nature ? Le devons-nous, comme peuvent le suggérer certain.e.s auteur.ice.s ? Quelles formes peuvent prendre ces récits contemporains de la nature ?
Les critiques en arts et lettres font aussi écho aux débats qui agitent les humanités et les sphères artistiques, à l’image des études écopoétiques, écocritiques ou encore géopoétiques (Bouvet, White, 2008). Les écrits critiques cherchent autant à questionner le récit sur les liens entre humain et non-humain que véhiculent les œuvres (Zhong-Mengual, Morizot, 2018), l’illusion romantique d’une représentation « authentique » de la nature (voir l’ecomimesis de Morton, 2009), qu’à repenser avant tout la nature de l’écriture, à savoir sa place au sein d’une écologie interdisciplinaire (Pughe, 2020). D’autres assument davantage la notion et cherchent à comprendre quelles « écritures de la nature » (Schöntjes, 2015, Buekens, 2019), quels « arts de la nature » peuvent s’observer aujourd’hui et quels rapports ceuxci entretiennent avec les enjeux écologiques actuels (Ardenne, 2018).
Bien que la « nature » soit un thème traditionnel en histoire de l’art, du concept aristotélicien de mimesis au mouvement romantique, il reviendrait donc depuis les années 1990 sur le devant de la scène en esthétique. De quelle nature parlons-nous cependant en cette fin de XXe, début de XXIe siècle ? À l’aune des débats sur les interrelations entre humains et non-humains, les arts peuvent-ils permettre de dépasser une conception réductrice de la nature comme le proposent les autrices de Terraforma, Manuel de cartographies potentielles ? Ou encore de donner à voir la responsabilité particulière de doctrines économiques et idéologiques dans l’épuisement des ressources, comme le suggèrent les oeuvres de Sammy Baloji ou d’Ignacio Acosta ? Quels sont encore les nouveaux usages de la prosopopée ? Peut-on surtout au regard des derniers débats en sciences humaines encore parler de « nature » ou encore étudier ces manifestations ?
L’objectif de cette journée d’étude est donc d’interroger les enjeux de la représentation de la « nature » dans les arts et lettres, et son appropriation, par la création et la critique contemporaine. Quels échos ces réflexions sur le concept de nature ont-ils dans le monde de la création et le monde artistique ? Quelles créations au nom de la nature, ou volontiers déconstructionnistes, émergent aujourd’hui ? Quel est leur sens ? Quels enjeux de pouvoir ces choix de représentation peuvent-ils sous-tendre ? Quelles évolutions herméneutiques se dessinent, enfin, en lettres et arts en réaction à ces débats ?
Axes d’étude
•Déconstruire l’idée de nature en arts et lettres : pour quoi, pourquoi faire ?
•Arts, littérature, design, architecture : l’esthétique comme levier culturel et politique face aux enjeux écologiques ?
•Représentations contemporaines de la nature : émergences de nouveaux récits, réactualisation d’anciens ?
•Une critique qui évolue face à l’évolution des appréhensions de la « nature » ?
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La journée est ouverte autant aux propositions théoriques, qu’à celles d’artistes, auteur.ice.s, designers, architectes souhaitant présenter leur pratique ; les approches interdisciplinaires sont bienvenues. Elle aura lieu le 2 juin dans le cadre de l’exposition À l’intérieur de la production (nom provisoire) dont le commissariat est assuré par Ernesto Oroza et le CyDRE lors de la Biennale Internationale du Design 2021, Saint-Etienne.
Nous attendons vos propositions de contribution dans un texte de 2500 caractères avant le 26 février 2020 à l’adresse alt516@protonmail.com.
Cet appel à contribution constitue la troisième édition des journées d’étude organisées par l’association alt.516 des doctorant·es d’Arts, Lettres et Langues de l’Université de Saint-Étienne.
Ces journées d’étude ont pour objectif de faire dialoguer et se confronter les travaux de jeunes chercheu.ses et artistes, en croisant des approches de différentes disciplines autour d’une problématique commune. Cette journée est organisée par Marie Bouchereau, doctorante en Littérature Comparée (UJM:ECLLA - UQAM : FIGURA), et Delphine Hyvrier, doctorante en arts industriels (UJM : ECCLA - ESADSE : DDL, CyDRE).
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Bibliographie
ARDENNE, Paul, Un art écologique : création plasticienne et anthropocène, Paris, Le Bord de l'Eau, 2018.
ARENES, Alexandra, GREGOIRE, Axelle, aït-Touati, Frédérique. Terra Forma Manuel de cartographies potentielles, Paris, B42, 2019.
BOUVET, Rachel, WHITE Kenneth, Le nouveau territoire: l’exploration géopoétique de l’espace, Montréal, Canada, Université du Québec, 2008.
DESCOLA, Philippe, Par-delà nature et culture, Paris, Gallimard, 2015, 792 p., (« Folio Essais 607 »).
DE JOUVANCOURT, Pierre, BONNEUIL, Christophe, En finir avec l'épopée, https://www.terrestres.org/2014/06/09/en-finir-avec-lepopee/, 9 juin 2014.
CAMPAGNE, Armel, Capitalocène, aux racines du dérèglement climatique, Paris, Divergences, 2017.
COLOMINA, Beatriz, WIGLEY, MARK, Are we human ?: Notes on an Archeology of Design, Zurich, Lars Müller, 2016.
COLLOMB, Jean-Daniel et PELLERIN, Pierre-Antoine, « Représentations de la nature à l’âge de l’anthropocène », Transtext(e)s Transcultures 跨文本跨文化. Journal of Global Cultural Studies, Transtext(e)s Transcultures 跨文本跨文化, décembre 2018, [En ligne : http://journals.openedition.org/transtexts/1170].
CRONON William, « Le problème de la wilderness, ou le retour vers une mauvaise nature » (1995). in. Nature et récits, essais d'histoire environnementale. Paris : éditions du dehors, 2016.
GARRARD, Greg, The Oxford handbook of ecocriticism, Oxford, University Press, 2013, (« Oxford Handbooks Online »), [En ligne : https://acces.bibliotheque-diderot.fr/login?url=http://dx.doi.org/10.1093/oxfordhb/9780199742929.001.0001].
LARRERE Catherine, "Y a-t-il une esthétique de la protection de la nature ?", in. Nouvelle revue d'esthétique n°22, Paris, Presses universitaires de France, 2018. pp 96-106.
LATOUR, Bruno ), Politiques de la nature: comment faire entrer les sciences en démocratie, Paris, la Découverte, 2004, 382 p., (« La Découverte-poche Sciences humaines et sociales 166 »).
LENOBLE, Robert, Esquisse d’une histoire de l’idée de nature, Paris, Éditions Albin Michel, 1990, 446 p., (« L’Évolution de l’Humanité 10 »).
LUGINBUHL, Yves. Paysages : textes et représentations du paysage du siècle ds lumières à nos jours, Paris, La Manufacture, 1990.
MORTON, Timothy ), Ecology without nature: rethinking environmental aesthetics, Cambridge (Mass.) London, Harvard University Press, 2009.
PUGHE, Thomas, « Réinventer la nature : vers une éco-poétique» [En ligne : https://www.cairn.info/revue-etudes-anglaises-2005-1-page-68.htm]. Consulté le7 juillet 2020.
ZHONG MENGUAL, Estelle ; MORIZOT, Baptiste, « L'illisibilité du paysage, enquête sur la crise écologique comme crise de la sensibilité ». in. Nouvelle revue d'esthétique n°22, Paris, Presses Universitaires de France, 2018. pp. 87 à 96.
Source de l'information : Marie Bouchereau