soutenance
“Comme un poison lumineux” : représentations de la souffrance au XIXe siècle (Fédor Dostoïevski, Charles Baudelaire, Edgar Allan Poe)
Nom du candidat : Manon Amandio
Lieu de la soutenance : université Paris Nanterre
Date de soutenance : 30/11/2019
Site web de référence : http://www.litterature-poetique.com/index.php?place=membre_details&id=167
La soutenance aura lieu à l'université Paris Nanterre (bâtiment B/Pierre Grappin, salle B015/René Rémond) le samedi 30 novembre 2019 à 9h.
Titre de la thèse : "Comme un poison lumineux": représentations de la souffrance au XIXe siècle (Fédor Dostoïevski, Charles Baudelaire, Edgar Allan Poe)
Résumé
À partir d’une étude des représentations de la souffrance, notre recherche entend mettre en lumière les enjeux et les conséquences d’un effet de lecture qui consiste à confondre le discours d’un auteur et la parole d’une instance élaborée dans son œuvre. Aisément rattachée aux potentialités créatrices de Fédor Dostoïevski, Charles Baudelaire et Edgar Allan Poe, la souffrance joue un rôle essentiel dans la réception internationale des auteurs. Les représentations complexes de celle-ci au sein de leur œuvre ont donné lieu au développement d’une esthétique particulière, au centre de laquelle se trouve un sujet dont la vie intérieure peut aisément être confondue avec celle de celui qui écrit. La souffrance vient ainsi montrer la fragilité de l’identité dont les représentations sont toujours fragmentées, paradoxales, ou encore oxymoriques. Dans ces conditions, la souffrance agit bien, selon le poème de Baudelaire, « comme un poison lumineux ». Répandue dans et par un sujet toujours en mouvement, elle se dérobe à mesure qu’elle révèle, abandonnant ainsi le lecteur à l’insoutenable mystère de l’identité.
Composition du jury
M. Jean-Louis Backès (Professeur émérite de littératures comparées, université Paris Sorbonne)
Mme Isabelle Poulin (Professeur des universités, université Bordeaux Montaigne)
Mme Catherine Géry (Professeur de littérature russe et traduction, INALCO)
Mme Dominique Peyrache-Leborgne (Professeur des universités, université de Nantes)
Mme Sylvie Thorel-Cailleteau (Professeur émérite de littérature française, université Lille 3)
Mme Karen Haddad (Professeur des universités, université Paris Nanterre)
Titre de la thèse : "Comme un poison lumineux": représentations de la souffrance au XIXe siècle (Fédor Dostoïevski, Charles Baudelaire, Edgar Allan Poe)
Résumé
À partir d’une étude des représentations de la souffrance, notre recherche entend mettre en lumière les enjeux et les conséquences d’un effet de lecture qui consiste à confondre le discours d’un auteur et la parole d’une instance élaborée dans son œuvre. Aisément rattachée aux potentialités créatrices de Fédor Dostoïevski, Charles Baudelaire et Edgar Allan Poe, la souffrance joue un rôle essentiel dans la réception internationale des auteurs. Les représentations complexes de celle-ci au sein de leur œuvre ont donné lieu au développement d’une esthétique particulière, au centre de laquelle se trouve un sujet dont la vie intérieure peut aisément être confondue avec celle de celui qui écrit. La souffrance vient ainsi montrer la fragilité de l’identité dont les représentations sont toujours fragmentées, paradoxales, ou encore oxymoriques. Dans ces conditions, la souffrance agit bien, selon le poème de Baudelaire, « comme un poison lumineux ». Répandue dans et par un sujet toujours en mouvement, elle se dérobe à mesure qu’elle révèle, abandonnant ainsi le lecteur à l’insoutenable mystère de l’identité.
Composition du jury
M. Jean-Louis Backès (Professeur émérite de littératures comparées, université Paris Sorbonne)
Mme Isabelle Poulin (Professeur des universités, université Bordeaux Montaigne)
Mme Catherine Géry (Professeur de littérature russe et traduction, INALCO)
Mme Dominique Peyrache-Leborgne (Professeur des universités, université de Nantes)
Mme Sylvie Thorel-Cailleteau (Professeur émérite de littérature française, université Lille 3)
Mme Karen Haddad (Professeur des universités, université Paris Nanterre)
Source de l'information : Manon Amandio