événement
Colloque « Plurilinguisme et auto-traduction : langue perdue, « langue sauvée » », Paris, 21-22/10
Colloque international
Plurilinguisme et auto-traduction : langue perdue, « langue sauvée »
Paris, vendredi 21 & samedi-22 octobre 2016
Programme
Vendredi 21 octobre 2016
LIEU : Salle des Actes, 54, rue Saint Jacques, 75005 Paris
9h30
- 10h
- Mot de bienvenue du directeur de lUnité de recherche, Xavier Galmiche (Paris-Sorbonne / EURORBEM)
- Introduction par les organisatrices Malgorzata Smorag-Goldberg et Anna Lushenkova Foscolo (Paris-Sorbonne / EURORBEM)
10h
- 11h15
Auto-traduction : cadre théorique, pistes de réflexion
Président de séance : Jean-René Ladmiral, (Paris-Ouest Nanterre-La-Défense)
- Peeter Torop (Université de Tartu, Estonie / CECT), « La sémiotique de lauto-traduction »
- Olga Anokhina (ITEM CNRS / ENS), « Lauto-traduction ou comment annuler la clôture du texte ? »
- Rainier Grutman (Université dOttawa), « La dynamique de lauto-traduction verticale »
Discussion et pause café
11h45-13h00
Poètes régionaux : centre et périphérie
Président de séance : Régis Gayraud (Université Blaise Pascal, Clermont-Ferrand / CELIS)
- Jean-Yves Masson (Paris-Sorbonne / CRLC), « Considérations sur le phénomène de lauto-traduction chez les poètes de langues régionales »
- Christine Lombez (Université de Nantes / IUF, LAMo) « Régionalisme et auto-traduction pendant lOccupation (1940-44) : la poésie dOc et ses enjeux »
- Yana Egorova-Moral (doctorante / CELIS, Université Blaise Pascal, Clermont-Ferrand), « Guennadi Aïgui (1934-2006) : entre traduction et création »
Discussion suivie de la pause déjeuner 13h15-14h30
14h30-15h15
Auteurs exophones qui traduisent leurs propres ouvrages : enjeux identitaires ?
Président de séance: Tatiana Victoroff (Université de Strasbourg/LEurope des lettres)
- Sabine Haupt (Université de Fribourg, Suisse / Institut de littérature générale et comparée), « "Mein französisches Hirn" et "le nègre dans ma tête". Auto-traduction et auto-aliénation chez lécrivaine franco-allemande Anne Weber »
- Alexandre Prstojevic (INALCO / CERLOM / EHESS-CRAL), « Danilo Kis ou la vie entre les langues »
15.15-16.00
Auto-traduction et modernité littéraire
Président de séance : Carole Matheron (Université Sorbonne Nouvelle
- Paris 3 / CERC)
- Iryna Dmytrychyn (INALCO / CREE), « Lauto-traduction comme geste politique : Olha Kobylianska (1863-1942), entre lallemand et lukrainien »
- Michèle Tauber (Paris 3-Sorbonne Nouvelle / CEAO), « Le yiddish sauvé par lhébreu : le cas Yosl Birsteyn »
16h30-17h30
Discussion et pause café
Table ronde animée par Jean-Yves Masson (Paris-Sorbonne / CRLC) :
Auto-traduction de la poésie ou transgression du point final
Stanley Bill (Université de Cambridge), Jean-Gaspard Páleníček (poète, chercheur indépendant), Michèle Tauber (Université Sorbonne Nouvelle
- Paris 3 / CEAO), Xavier Galmiche (Paris-Sorbonne / EURORBEM) : poésie polonaise, tchèque, allemande, yiddish.
Fin de la journée
Samedi 22 octobre 2016
LIEU : Maison de la Recherche, 28, rue Serpente, 75006 Paris
9h30
- 10h45
Processus migratoires et leur reflet littéraire : rapports entre langue et exil
Président de séance : Luba Jurgenson (Paris-Sorbonne /EURORBEM)
- Atinati Mamatsashvili (Université dEtat Ilia, Tbilissi, Géorgie
- Paris-Sorbonne / EURORBEM), « Écrire en exil : choix de langues, choix idéologiques et esthétiques. Les écrivains géorgiens exilés en France (1939-1945) »
- Magda Renouf (Paris-Sorbonne / EURORBEM), « Czeslaw Milosz : auteur, traducteur, traductologue, et sa poésie en français »
- Stanley Bill (Université de Cambridge), « Traductions du Monde : Milosz en anglais »
Discussion et pause café
11h15
- 12h30
Pratique du bilinguisme ou changement de langue : où sarrête la réécriture ?
Président de séance : Malgorzata Smorag-Goldberg (Paris-Sorbonne / EURORBEM)
- Michaël Oustinoff (Université de Nice-Sophia Antipolis / LIRCES), « Imaginaire des langues et hétéronomie de l'uvre auto-traduite : le cas de Vladimir Nabokov »
- Tatiana Ponomareva (Musée Nabokov, Saint Petersburg), « Vladimir Nabokov: Translating for an Unborn Reader »
- Juliette Vion-Dury (Université Paris 13 / CENEL), « Le dernier démon : Isaac Bashevis Singer, entre le yiddish et langlais »
Discussion suivie de la pause déjeuner 12h45-14h15
14h15-15h30
Etre son propre traducteur : transposition ou réinvention
Président de séance : Anne Coldefy-Faucard (Paris-Sorbonne / EURORBEM)
- Anna Lushenkova Foscolo (Paris-Sorbonne / EURORBEM), « Lauto-traduction chez Marina Tsvetaeva : le désenvoûtement par la recréation »
- Heinz Wismann (EHESS, Berlin, Allemagne), « Le poème et son double »
- Vladimir Feshchenko (Académie des Sciences de Russie, Institut de linguistique, Moscou), « Self-Translation of Poetry as the Search for a Universal Language »
Discussion et pause café
16h 17h45 Rencontre avec des auteurs qui réfléchissent sur le multilinguisme modérée par Malgorzata Smorag-Goldberg (Paris-Sorbonne / EURORBEM)
Participants : Luba Jurgenson, Nurith Aviv, Eva Hoffman
17h45
- 18h Discussion et conclusions du colloque
Réception de fin de colloque
sous réserve de modification
Le colloque se propose dinterroger, dans une optique interdisciplinaire, les différents enjeux quimplique le phénomène dauto-traduction qui, en tant que pratique et domaine de recherche, installe au centre de la réflexion la question du sujet. À la fois auteur et traducteur, lauto-traducteur occupe une position double qui modifie fondamentalement son rapport à lécriture, instituant simultanément un point de vue intérieur et extérieur. Aussi la réflexion sera-t-elle menée sur un double front, en intégrant les approches tautologique, linguistique et sociologique dune part et identitaires de lautre.
Lauto-traduction constitue lune des modalités de lécriture par lesquelles se manifeste la multi-appartenance des auteurs plurilingues. Aussi peut-elle être envisagée comme conséquence des processus migratoires et leur reflet littéraire. Nous interrogerons donc les rapports entre langue et exil et aborderons la question du statut des langues mises en regard, de leur valeur sur les « marchés linguistiques » et du positionnement des auteurs, de la critique et du public lecteur face à la relation centre et périphérie, antinomie qui pour les aires culturelles qui nous intéressent, se pose avec une acquitté toute particulière. Lauteur a-t-il toujours le choix de confier la traduction de son uvre à un traducteur ou de sauto-traduire ? Au-delà̀ de lécart de statut susceptible dexister entre les langues, apparait ici la problématique de la distance interlinguistique et surtout de la distance interculturelle qui les sépare.
La narration dans une autre langue permet-elle de dépasser léclatement identitaire et peut-elle devenir le lieu de rencontre des deux facettes dun même individu ? Ou conduit-elle à lexpérience de linquiétante étrangeté́, étrangeté́ à soi-même, déplaçant au-delà̀ des lignes familières, ce que Freud désigne comme heimat. Le phénomène se trouve décuplé́ sil sagit de la traduction des écrits à composante autobiographique. Si lécriture autobiographique implique lécriture de lipséité́, la traduction de cette écriture devient une expérience de laltérité́.
La situation est encore différente pour les auteurs exophones qui traduisent leurs propres ouvrages. Il sagit pour eux de traduire une deuxième facette de leur propre identité́, les conduisant dans certains cas à exprimer ce qui na pas pu lêtre dans la première version. Lauto-traduction donne alors lieu à un ouvrage inédit (voir le cas emblématique de Vladimir Nabokov). De nombreuses problématiques relatives aux raisons et aux résultats de ces réécritures successives pourront être soulevées.
On intégrera également la perspective génétique, scrutant les états successifs des manuscrits en tant quils portent la trace dune dynamique, celle du texte en devenir, et constituent la trace visible du mécanisme créatif. Or dans quelle(s) langue(s) sélaborent les textes des écrivains multilingues ? En quoi la mise à nu de leur atelier décriture (avant-textes, manuscrits, tapuscrits, variantes, insertions, ratures), accompagnée de la construction dune série dhypothèses sur les opérations scripturales inhérentes à lauto-traduction, peuvent-elles ici ouvrir des nouvelles pistes de réflexion ?
Ouvert à plusieurs aires linguistiques russe, polonaise, serbe, ukrainienne, yiddish et plus généralement centre-européenne, auxquelles sajoutent celles des langues cibles que sont le français, langlais et lallemand , le colloque se propose dembrasser les champs connexes de la littérature générale et comparée, de la littérature en langue minorée et postcoloniale, de la sociologie de la littérature et de la traduction, de la sociolinguistique et des études (inter) culturelles comme de la théorie de la traduction et de la théorie génétique. Dans ce contexte, il a pour ambition de questionner les multiples enjeux dordre conceptuel, phénoménologique et ontologique, lies à la pratique et à létude du plurilinguisme et de lauto-traduction.
Organisation : Malgorzata Smorag-Goldberg et Anna Lushenkova Foscolo (Paris-Sorbonne / EURORBEM)
Plurilinguisme et auto-traduction : langue perdue, « langue sauvée »
Paris, vendredi 21 & samedi-22 octobre 2016
Programme
Vendredi 21 octobre 2016
LIEU : Salle des Actes, 54, rue Saint Jacques, 75005 Paris
9h30
- 10h
- Mot de bienvenue du directeur de lUnité de recherche, Xavier Galmiche (Paris-Sorbonne / EURORBEM)
- Introduction par les organisatrices Malgorzata Smorag-Goldberg et Anna Lushenkova Foscolo (Paris-Sorbonne / EURORBEM)
10h
- 11h15
Auto-traduction : cadre théorique, pistes de réflexion
Président de séance : Jean-René Ladmiral, (Paris-Ouest Nanterre-La-Défense)
- Peeter Torop (Université de Tartu, Estonie / CECT), « La sémiotique de lauto-traduction »
- Olga Anokhina (ITEM CNRS / ENS), « Lauto-traduction ou comment annuler la clôture du texte ? »
- Rainier Grutman (Université dOttawa), « La dynamique de lauto-traduction verticale »
Discussion et pause café
11h45-13h00
Poètes régionaux : centre et périphérie
Président de séance : Régis Gayraud (Université Blaise Pascal, Clermont-Ferrand / CELIS)
- Jean-Yves Masson (Paris-Sorbonne / CRLC), « Considérations sur le phénomène de lauto-traduction chez les poètes de langues régionales »
- Christine Lombez (Université de Nantes / IUF, LAMo) « Régionalisme et auto-traduction pendant lOccupation (1940-44) : la poésie dOc et ses enjeux »
- Yana Egorova-Moral (doctorante / CELIS, Université Blaise Pascal, Clermont-Ferrand), « Guennadi Aïgui (1934-2006) : entre traduction et création »
Discussion suivie de la pause déjeuner 13h15-14h30
14h30-15h15
Auteurs exophones qui traduisent leurs propres ouvrages : enjeux identitaires ?
Président de séance: Tatiana Victoroff (Université de Strasbourg/LEurope des lettres)
- Sabine Haupt (Université de Fribourg, Suisse / Institut de littérature générale et comparée), « "Mein französisches Hirn" et "le nègre dans ma tête". Auto-traduction et auto-aliénation chez lécrivaine franco-allemande Anne Weber »
- Alexandre Prstojevic (INALCO / CERLOM / EHESS-CRAL), « Danilo Kis ou la vie entre les langues »
15.15-16.00
Auto-traduction et modernité littéraire
Président de séance : Carole Matheron (Université Sorbonne Nouvelle
- Paris 3 / CERC)
- Iryna Dmytrychyn (INALCO / CREE), « Lauto-traduction comme geste politique : Olha Kobylianska (1863-1942), entre lallemand et lukrainien »
- Michèle Tauber (Paris 3-Sorbonne Nouvelle / CEAO), « Le yiddish sauvé par lhébreu : le cas Yosl Birsteyn »
16h30-17h30
Discussion et pause café
Table ronde animée par Jean-Yves Masson (Paris-Sorbonne / CRLC) :
Auto-traduction de la poésie ou transgression du point final
Stanley Bill (Université de Cambridge), Jean-Gaspard Páleníček (poète, chercheur indépendant), Michèle Tauber (Université Sorbonne Nouvelle
- Paris 3 / CEAO), Xavier Galmiche (Paris-Sorbonne / EURORBEM) : poésie polonaise, tchèque, allemande, yiddish.
Fin de la journée
Samedi 22 octobre 2016
LIEU : Maison de la Recherche, 28, rue Serpente, 75006 Paris
9h30
- 10h45
Processus migratoires et leur reflet littéraire : rapports entre langue et exil
Président de séance : Luba Jurgenson (Paris-Sorbonne /EURORBEM)
- Atinati Mamatsashvili (Université dEtat Ilia, Tbilissi, Géorgie
- Paris-Sorbonne / EURORBEM), « Écrire en exil : choix de langues, choix idéologiques et esthétiques. Les écrivains géorgiens exilés en France (1939-1945) »
- Magda Renouf (Paris-Sorbonne / EURORBEM), « Czeslaw Milosz : auteur, traducteur, traductologue, et sa poésie en français »
- Stanley Bill (Université de Cambridge), « Traductions du Monde : Milosz en anglais »
Discussion et pause café
11h15
- 12h30
Pratique du bilinguisme ou changement de langue : où sarrête la réécriture ?
Président de séance : Malgorzata Smorag-Goldberg (Paris-Sorbonne / EURORBEM)
- Michaël Oustinoff (Université de Nice-Sophia Antipolis / LIRCES), « Imaginaire des langues et hétéronomie de l'uvre auto-traduite : le cas de Vladimir Nabokov »
- Tatiana Ponomareva (Musée Nabokov, Saint Petersburg), « Vladimir Nabokov: Translating for an Unborn Reader »
- Juliette Vion-Dury (Université Paris 13 / CENEL), « Le dernier démon : Isaac Bashevis Singer, entre le yiddish et langlais »
Discussion suivie de la pause déjeuner 12h45-14h15
14h15-15h30
Etre son propre traducteur : transposition ou réinvention
Président de séance : Anne Coldefy-Faucard (Paris-Sorbonne / EURORBEM)
- Anna Lushenkova Foscolo (Paris-Sorbonne / EURORBEM), « Lauto-traduction chez Marina Tsvetaeva : le désenvoûtement par la recréation »
- Heinz Wismann (EHESS, Berlin, Allemagne), « Le poème et son double »
- Vladimir Feshchenko (Académie des Sciences de Russie, Institut de linguistique, Moscou), « Self-Translation of Poetry as the Search for a Universal Language »
Discussion et pause café
16h 17h45 Rencontre avec des auteurs qui réfléchissent sur le multilinguisme modérée par Malgorzata Smorag-Goldberg (Paris-Sorbonne / EURORBEM)
Participants : Luba Jurgenson, Nurith Aviv, Eva Hoffman
17h45
- 18h Discussion et conclusions du colloque
Réception de fin de colloque
sous réserve de modification
Le colloque se propose dinterroger, dans une optique interdisciplinaire, les différents enjeux quimplique le phénomène dauto-traduction qui, en tant que pratique et domaine de recherche, installe au centre de la réflexion la question du sujet. À la fois auteur et traducteur, lauto-traducteur occupe une position double qui modifie fondamentalement son rapport à lécriture, instituant simultanément un point de vue intérieur et extérieur. Aussi la réflexion sera-t-elle menée sur un double front, en intégrant les approches tautologique, linguistique et sociologique dune part et identitaires de lautre.
Lauto-traduction constitue lune des modalités de lécriture par lesquelles se manifeste la multi-appartenance des auteurs plurilingues. Aussi peut-elle être envisagée comme conséquence des processus migratoires et leur reflet littéraire. Nous interrogerons donc les rapports entre langue et exil et aborderons la question du statut des langues mises en regard, de leur valeur sur les « marchés linguistiques » et du positionnement des auteurs, de la critique et du public lecteur face à la relation centre et périphérie, antinomie qui pour les aires culturelles qui nous intéressent, se pose avec une acquitté toute particulière. Lauteur a-t-il toujours le choix de confier la traduction de son uvre à un traducteur ou de sauto-traduire ? Au-delà̀ de lécart de statut susceptible dexister entre les langues, apparait ici la problématique de la distance interlinguistique et surtout de la distance interculturelle qui les sépare.
La narration dans une autre langue permet-elle de dépasser léclatement identitaire et peut-elle devenir le lieu de rencontre des deux facettes dun même individu ? Ou conduit-elle à lexpérience de linquiétante étrangeté́, étrangeté́ à soi-même, déplaçant au-delà̀ des lignes familières, ce que Freud désigne comme heimat. Le phénomène se trouve décuplé́ sil sagit de la traduction des écrits à composante autobiographique. Si lécriture autobiographique implique lécriture de lipséité́, la traduction de cette écriture devient une expérience de laltérité́.
La situation est encore différente pour les auteurs exophones qui traduisent leurs propres ouvrages. Il sagit pour eux de traduire une deuxième facette de leur propre identité́, les conduisant dans certains cas à exprimer ce qui na pas pu lêtre dans la première version. Lauto-traduction donne alors lieu à un ouvrage inédit (voir le cas emblématique de Vladimir Nabokov). De nombreuses problématiques relatives aux raisons et aux résultats de ces réécritures successives pourront être soulevées.
On intégrera également la perspective génétique, scrutant les états successifs des manuscrits en tant quils portent la trace dune dynamique, celle du texte en devenir, et constituent la trace visible du mécanisme créatif. Or dans quelle(s) langue(s) sélaborent les textes des écrivains multilingues ? En quoi la mise à nu de leur atelier décriture (avant-textes, manuscrits, tapuscrits, variantes, insertions, ratures), accompagnée de la construction dune série dhypothèses sur les opérations scripturales inhérentes à lauto-traduction, peuvent-elles ici ouvrir des nouvelles pistes de réflexion ?
Ouvert à plusieurs aires linguistiques russe, polonaise, serbe, ukrainienne, yiddish et plus généralement centre-européenne, auxquelles sajoutent celles des langues cibles que sont le français, langlais et lallemand , le colloque se propose dembrasser les champs connexes de la littérature générale et comparée, de la littérature en langue minorée et postcoloniale, de la sociologie de la littérature et de la traduction, de la sociolinguistique et des études (inter) culturelles comme de la théorie de la traduction et de la théorie génétique. Dans ce contexte, il a pour ambition de questionner les multiples enjeux dordre conceptuel, phénoménologique et ontologique, lies à la pratique et à létude du plurilinguisme et de lauto-traduction.
Organisation : Malgorzata Smorag-Goldberg et Anna Lushenkova Foscolo (Paris-Sorbonne / EURORBEM)