parution
Anticipations littéraires du terrorisme
Auteur : Michel Arouimi
Langue : fr
Éditeur : Hermann, Paris, 2018
Année de publication : 2018
Michel Arouimi, Anticipations littéraire du terrorisme, Paris : Hermann, 2018, 256 p.
Le génie de quelques grands écrivains est d’avoir cerné, bien avant René Girard, les causes de la violence humaine. Hermann Melville (dans une nouvelle comme Un heureux échec) et Rimbaud, mais encore Joseph Conrad, disciple des deux premiers (et notamment dans L’Agent secret) se sont attachés aux aspects politiques de ce problème dans leurs œuvres. De même chez Tchékhov et son ‘imitateur’ Henri Troyat, qui a repris le canevas interrompu de La Steppe de Tchékhov dans les nombreux volumes de sa saga romanesque Tant que la terre durera.
La révolution russe, telle qu’elle est décrite par Troyat, comme les attentats londoniens de L’Agent secret, ont une actualité particulière pour le lecteur d’aujourd’hui, qui peut apprécier dans ces fictions une anticipation du terrorisme le plus contemporain. Si anticipation il y a, elle ne va pas sans une révélation concernant le fondement obscur de cette violence.
Ces intuitions sont partagées par des écrivains non moins fameux, plus proches de notre époque, comme Kafka dans certaines de ses nouvelles (à commencer par Chacals et Arabes) et Albert Camus, dans ses écrits ayant pour cadre l’Afrique du Nord.
Ce problème revêt toute sa dimension dans le roman futuriste Présence de la mort, où C.-F. Ramuz peint un univers en proie à une violence climatique qui, si elle anticipe les préoccupations écologiques de notre époque, est la métaphore d’un terrorisme idéologique, l’équivalent ou la contrepartie occidentale de celui dont s’occupent aujourd’hui les médias.
Le génie de quelques grands écrivains est d’avoir cerné, bien avant René Girard, les causes de la violence humaine. Hermann Melville (dans une nouvelle comme Un heureux échec) et Rimbaud, mais encore Joseph Conrad, disciple des deux premiers (et notamment dans L’Agent secret) se sont attachés aux aspects politiques de ce problème dans leurs œuvres. De même chez Tchékhov et son ‘imitateur’ Henri Troyat, qui a repris le canevas interrompu de La Steppe de Tchékhov dans les nombreux volumes de sa saga romanesque Tant que la terre durera.
La révolution russe, telle qu’elle est décrite par Troyat, comme les attentats londoniens de L’Agent secret, ont une actualité particulière pour le lecteur d’aujourd’hui, qui peut apprécier dans ces fictions une anticipation du terrorisme le plus contemporain. Si anticipation il y a, elle ne va pas sans une révélation concernant le fondement obscur de cette violence.
Ces intuitions sont partagées par des écrivains non moins fameux, plus proches de notre époque, comme Kafka dans certaines de ses nouvelles (à commencer par Chacals et Arabes) et Albert Camus, dans ses écrits ayant pour cadre l’Afrique du Nord.
Ce problème revêt toute sa dimension dans le roman futuriste Présence de la mort, où C.-F. Ramuz peint un univers en proie à une violence climatique qui, si elle anticipe les préoccupations écologiques de notre époque, est la métaphore d’un terrorisme idéologique, l’équivalent ou la contrepartie occidentale de celui dont s’occupent aujourd’hui les médias.
Source de l'information : Université du Littoral