événement
AILC 2013 : XXe Congrès, Paris 2013
Association Internationale de Littérature Comparée
XXe Congrès
18-24 juillet 2013.
Lieu : Paris Sorbonne (Paris IV)
[http://icla-ailc-2013.paris-sorbonne.fr->http://icla-ailc-2013.paris-sorbonne.fr]
Voir aussi : page [scoop it->http://www.scoop.it/t/ailcparis2013] et page [Facebook->http://fr-fr.facebook.com/people/Ailc-Paris/100003127212058]
Liste des universités et institutions partenaires de Paris Sorbonne :
ENS LSH Lyon, ENS Ulm, Institut Universitaire de France, Université d'Artois, Université de Bordeaux 3, Université de Bourgogne, Université de Franche-Comté, Université de Grenoble 3, Université de Haute Alsace, Université de Lille 3, Université de Limoges, Université de Lyon 3, Université de Paris 3, Université de Paris 7, Université de Paris 8, Université Paris Est, Université Paris Ouest, Université Paris Nord, Université de Pau, Université de Reims, Université de Saint Etienne, Université de Sarrebruck, Université de Strasbourg, Université de Valenciennes.
Plusieurs autres partenariats en cours (liste à jour : juillet 2011).
THÈME DU CONGRÈS : LE COMPARATISME COMME APPROCHE CRITIQUE
Depuis la fin du XIXe siècle, à travers de multiples colloques et rencontres, les comparatistes se sont interrogés sur la définition de leur discipline, ses domaines d'application, les extensions possibles du champ de leurs recherches. A l'ère de la mondialisation, le dialogue entre réflexions émanant de pays occidentaux et théorisations émanant de pays extra-occidentaux enrichit et multiplie les perspectives. Nous proposons de consacrer le XXe Congrès de l'AILC à une interrogation sur ce qui fait la spécificité des méthodes comparatistes, en confrontant notamment leur emploi en littérature et dans d'autres disciplines. Qu'apporte, à l'étude critique d'une question, le fait de procéder par comparaison ? Quelles en sont les procédures légitimes ? C'est en présentant les différents axes de recherche du Congrès sous la forme de questionnements, plutôt que d'orientations figées, qu'une telle réflexion sur l'apport du comparatisme à la critique littéraire permettra de mesurer les mouvances et l'évolution des pratiques de la discipline.
Nous vous invitons donc à venir débattre de ces questions à Paris à l'occasion du XXe Congrès de l'AILC, et à soumettre une proposition qui puisse rentrer dans l'un des cinq axes suivants :
AXES DU CONGRÈS
1) La littérature comparée : une science comparative parmi d'autres ?
La littérature comparée est par excellence la discipline qui envisage ce qui relie les textes littéraires au « dehors » et aux « frontières » de la littérature. Aux classiques interrogations sur les liens entre la littérature et les autres arts, et entre la littérature et les sciences humaines, on souhaiterait ajouter, dans la perspective méthodologique du Congrès, non seulement un questionnement sur les liens de la littérature avec les sciences dites « dures » qui ont, elles aussi, recours à des méthodes comparatistes (mathématiques, géométrie, biologie, astronomie, etc.), mais aussi une réflexion sur ce que la démarche comparatiste peut apporter à la définition du concept même de « littérature ». Une telle réflexion prend-elle les mêmes formes dans toutes les parties du monde ?
2) Comparables et incomparables ?
Il s'agira de poser deux facettes d'une même question qui porte sur la notion même de comparaison. D'une part, existe-t-il des incomparables ? Poser une telle question, c'est s'interroger sur les limites de la littérature comparée, mais aussi sur la pertinence d'un « comparatisme de la différence » par opposition aux recherches d'affinités qui furent sans doute pour une large part à l'origine de la démarche comparatiste. D'autre part, que peut apporter l'approche comparatiste dans le cadre d'une étude monographique ? Quel bénéfice la critique portant sur un seul auteur peut-elle retirer de la pensée comparatiste ? Cette question pourra conduire à s'interroger sur l'hésitation que connaît notre discipline quant à sa désignation même dans plusieurs pays : « littérature générale », « littérature comparée », « littérature générale et comparée », « théorie littéraire ».
3) Littérature comparée et traductologie : la traduction est-elle une approche critique ?
Le développement récent des études de traductions concerne au premier chef la littérature comparée, pour laquelle les traductions sont des auxiliaires quasi indispensables, tant dans le domaine de l'enseignement que dans celui de la recherche. Par-delà son utilité immédiate, en quoi la traduction constitue-t-elle une approche critique légitime dans l'étude d'un texte, et comment la méthode comparatiste peut-elle en retour aider à mieux penser les tâches de la traduction, les projets et les réalisations des traducteurs ? Quel rôle la traduction a-t-elle joué dans l'histoire des relations l'Occident et le monde, et, plus récemment, entre « centres » et « périphéries » ?
4) De nouvelles théories, pourquoi et comment ?
Il s'agira ici de se demander en quoi l'approche comparatiste peut favoriser l'émergence de nouvelles théories dans le champ littéraire. Après la « nouvelle critique » qui soulevait des interrogations sur les présupposés de toute approche critique, la littérature générale et comparée, par l'élargissement du champ d'exploration qu'elle introduit, appelle à une réflexion plus générale sur les voies de la création littéraire. Les relations entre littérature générale et théorie littéraire ainsi que les rapports entre théories occidentales et théories extra-occidentales feront partie de cette réflexion.
5) Au-delà des nations : aires linguistiques, continents littéraires, mondialisation ?
Quelles relations l'approche comparatiste, en tant qu'elle cherche à penser de façon positive l'existence même des différences, entretient-elle avec la « mondialisation » et le « village global », où les différences culturelles peuvent sembler appelées à se confondre, en même temps que leur confrontation s'exacerbe ? En quoi et jusqu'où des divisions comme celles de « littérature européenne », « littérature occidentale », « littérature mondiale » sont-elles légitimes et opérantes ? Les aires linguistiques, par-delà les frontières continentales, ont-elles une plus grande légitimité à définir une identité littéraire que les critères culturels ou géopolitiques ?
ORGANISATION DU CONGRES :
Deux types de sessions structureront l'organisation du Congrès :
- Des Sessions du Congrès, pour lesquelles les propositions se font individuellement. Les auteurs des propositions soumettent, sur le site, en se conformant aux indications données, une proposition qu'ils rattachent à l'un des cinq axes du congrès. La proposition comprend le nom de son auteur, son statut et son institution de rattachement, le titre de la proposition et la référence à l'un des cinq axes ci-dessus ainsi qu'un résumé. Le comité scientifique pourra néanmoins considérer que la proposition se rattache mieux à un autre axe que celui proposé par son auteur.
- Des Groupes de Travail, pour lesquels les propositions sont faites au titre d'un projet de groupe. Les auteurs des propositions souhaitent réunir un ensemble de participants autour d'un thème ou d'un sujet lié à la problématique du congrès. Ils soumettent donc, sur le site et en se conformant aux indications données, une proposition qui inclut le nom du responsable du groupe de travail, son institution de rattachement et son statut, un titre et un résumé ainsi qu'une liste de participants ayant déjà accepté (avec les titres et résumés de leurs propositions) ou pressentis. Deux formules de groupes de travail sont possibles :
. Des séminaires qui ont lieu dans la durée sur 2, 3, 4 ou 5 séances. Chaque séance dure une heure et demie.
. Des ateliers qui sont des séances ponctuelles (une séance d'une heure et demie sur un seul jour, qui peut prendre la forme d'une table ronde).
Les auteurs des propositions indiquent s'ils souhaitent adopter la formule séminaire (en indiquant le nombre de jours) ou atelier.
Une fois leur proposition acceptée et annoncée sur le site, les responsables de groupes de travail recueilleront les éventuelles propositions individuelles désireuses de s'insérer dans le groupe de travail. Les responsables des groupes de travail auront la responsabilité de signifier l'acceptation ou le refus de leur proposition aux auteurs qui auront soumis une proposition pour leur groupe de travail.
Dans l'organisation des groupes de travail du Congrès, la priorité sera donnée aux comités de l'AILC et aux universités-partenaires de Paris-Sorbonne.
DATES IMPORTANTES :
Propositions d'un groupe de travail :
- Date limite de soumission de la proposition :
1er janvier 2012
- Annonce de l'acceptation des propositions de groupes de travail :
avril 2012
Propositions individuelles pour groupes de travail, reçues jusqu'au
1er juin 2012
Annonce par les organisateurs de groupes de travail de l'acceptation des propositions individuelles : au plus tard en
octobre 2012
Propositions individuelles destinées aux sessions :
- Date limite de soumission :
1er mai 2012
- Annonce de l'acceptation des propositions individuelles : octobre 2012
SOUMETTRE UNE PROPOSITION :
Les propositions doivent être rédigées en français ou en anglais.
Les propositions reçues hors délai ne seront prises en considération que dans la mesure de la place disponible.
Toutes les propositions, qu'elles soient individuelles ou collectives, doivent être faites sur le site en suivant la procédure indiquée : [http://icla-ailc-2013.paris-sorbonne.fr->http://icla-ailc-2013.paris-sorbonne.fr]
DROITS D'INSCRIPTION DU CONGRES :
Tarif pour les membres de l'AILC :
Inscriptions avant le 28 février 2013 : 135 €/ soit, à titre indicatif, environ 197$ (selon le taux en vigueur en juin 2011)
Inscription
s avant le 30 mai 2013 : 145 €/ 211 $ *
Inscriptions sur place : 180 €/ 263 $ *
Tarif plein pour ceux qui ne sont pas membres de l'AILC : 180 €/ 263 $ *
Tarif réduit étudiants :
- Inscription avant le 28 février 2013 : 50 €/ 73 $ *
- Inscription avant le 30 mai 2013 : 85 €/ 124 $ *
Inscription sur place : 110 €/ 160 $ *
Tarif « accompagnants » : 75 €/ 109 $ quelle que soit la date d'inscription.*
* Valeurs en dollars données à titre indicatif, selon le taux en vigueur en juin 2011
L'inscription se fera sur le site internet du congrès, à partir d'octobre 2012. Elle se fera en euros, le taux de change appliqué sera celui de la date de l'inscription (les valeurs en dollars ne sont données qu'à titre indicatif). Elle sera close le 30 mai 2013 à 18 heures (heure GMT). Toute inscription après cette date sera considérée comme une inscription sur place.
PROGRAMME DU CONGRES :
L'essentiel du Congrès aura lieu au
Centre Malesherbes de Paris-Sorbonne
, dans le 17e arrondissement. La séance plénière du 20 juillet aura lieu dans le Grand Amphithéâtre de la Sorbonne (rue des Ecoles, dans le quartier latin)Voir le planning, [en PDF->http://www.fabula.org/actualites/documents/45718.doc]
HÔTELS :
Il sera possible de réserver une chambre d'hôtel en ligne, à partir du site internet du congrès : [http://icla-ailc-2013.paris-sorbonne.fr->http://icla-ailc-2013.paris-sorbonne.fr]
Les réservations pourront également être faites directement auprès des hôtels. A titre indicatif, voici quelques exemples de tarifs pratiqués par des hôtels du quartier latin en juin 2011. Nous vous conseillons de prévoir votre réservation d'hôtel à l'avance.
Hôtel du Bresil, 10 Rue Le Goff 75005 Paris, deux étoiles
Tél : 33(0)1 43 54 76 11/ Fax : 33(0)1 46 33 45 78/ E-mail : hoteldubresil@wanadoo.fr/ http://www.bresil-paris-hotel.com
Tarifs : entre 85 et 100 € pour une chambre simple ; 95 et 130 € pour une chambre double
Hôtel des Trois Collèges, 16 rue Cujas 75005 Paris, deux étoiles
Tel 01 43 54 67 30 / Fax 01 46 34 02 99/ https://www.3colleges.fr
Tarifs entre 85 et 110 € pour une chambre seule ; entre 106 et 170 € pour une chambre double
Hôtel Agora Saint-Germain, 42 rue des Bernardins, 75005, Paris, trois étoiles
http://www.hotelagorasaintgermain.com/fr/hotel.html
Tarifs : à partir de 105 € pour une chambre simple ; à partir de 115 € une chambre double