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ARTICLE
En préalable à toute analyse, un tel intitulé avec tout ce qu’il peut comporter de zones d’ombre et d’interrogations, mérite que l’on s’y attarde quelque peu. A cet effet, il paraissait donc important de débuter cette présentation par la mise au jour des hypothèses et objectifs de recherche, en les considérant essentiellement au regard de ce titre lui-même, avant de dresser un bilan succinct des étapes majeures de la progression scientifique à l’orbe de laquelle elles ont été évaluées.
La symbolique de la quête nécessite ainsi quelques éclaircissements puisque, bien que son enjeu puisse sembler évident, il n’est pas totalement acquis pour autant, en ce qu’il demeure étroitement subordonné à la perspective identitaire qui s’y rattache. Aussi, nos travaux n’entendent pas envisager cette entreprise comme relevant uniquement d’un processus de formation digne du bildungsroman, mais tendent plutôt à l’appréhender de façon figurée, en tant que parcours individuant. En effet, si l’on retrouve certes chez Joyce et Bauchau errance, rencontres et cheminements, ces situations ne constituent pas les seules étapes d’une éducation en cours d’accomplissement, mais doivent plutôt se lire à l’orbe des structures mentales qu’elles rédupliquent. A ce titre, le motif de l’exil (celui de Bloom, l’Ulysse moderne de Joyce ou encore celui de l’Œdipe bauchalien, définitivement « sur la route ») constitue l’exemple le plus probant de ce processus complexe de transposition symbolique dans la mesure où, toujours, le déplacement physique redouble et illustre le cheminement intérieur. C’est en ceci d’ailleurs que quête et identité se rejoignent : dans cette trajectoire commune au cours de laquelle réel, imaginaire et symbolique s’unissent pour féconder, dans le creuset de l’œuvre d’art, les germes du Moi.
C’est en ce sens également que s’orientent nos recherches : vers une tentative de saisissement de l’identité personnelle au regard de l’œuvre qui la porte et la conditionne. La quête y serait donc le medium par le biais duquel envisager la constante interaction entre résurgence objective de référents réellement éprouvés, refonte symbolique inhérente à toute représentation et dépassement conjoint de celles-ci à travers la sublimation artistique par laquelle l’événement tangible parvient progressivement à se métamorphoser en épisode proprement mythique.
La construction identitaire dont il sera question tout au long de cette analyse est ainsi à rapprocher étroitement de l’acte de création ; ce qu’Henry Bauchau souligne d’ailleurs très clairement : « le motif du chemin à parcourir en vue de l’accomplissement de soi traverse effectivement toute mon œuvre. On peut y voir le symbole de l’acte d’écrire lui-même » [1] . De même que l’exil, constante irréfutable de l’existence joycienne, innerve en retour chacune des œuvres qu’il inspire : de l’odyssée dublinoise d’Ulysses à l’emblématique Exiles…
C’est donc au regard des œuvres, des images qu’elles développent autant que des non-dits qu’elles suscitent, que les procédés de structuration du Moi ont été envisagés. En posant comme postulat de départ que le processus d’écriture – quand bien même celui-ci s’intégrerait-il dans une tentative d’ « écriture de soi » – comporte nécessairement une part de fiction, nos recherches explorent à travers les œuvres romanesques de James Joyce et Henry Bauchau, l’hypothèse selon laquelle l’œuvre littéraire pourrait s’appréhender tout à la fois comme foyer de cristallisation et vecteur de l’identité mise au jour à travers elle. Dans cette perspective, la quête elle-même ne doit plus être uniquement perçue comme le trajet au cours duquel l’individu morcelé parviendrait peu à peu à se saisir dans toute son unité, mais elle devient partie intégrante de la construction du sujet. Telle est du moins l’intuition majeure au regard de laquelle il semblait pertinent d’associer à la tentative de structuration identitaire, la démarche profondément dialogique qu’est celle de la quête. Parce qu’elle est avant tout l’action de celui qui, fondamentalement, accepte de « querir », elle peut en effet se percevoir comme symbole de l’ouverture absolue, ou du moins comme matrice de l’aller-vers. Ainsi, puisqu’il n’est pas de quête sans désir d’ailleurs, ni de Moi sans confrontation à l’Autre, la notion de dialogisme paraît à son tour particulièrement importante dans le processus d’émergence du Moi singulier. Bien plus, elle s’étend jusqu’au choix du support scriptural lui-même, dans la mesure où les textes sur lesquels se fonde notre corpus se caractérisent essentiellement par leur double appartenance au domaine du témoignage et de la fiction.
A ce sujet, la question du traitement de ce matériau textuel dans le cadre de nos recherches n’a pas manqué de se poser. Si l’ensemble des productions romanesques, diaristes et épistolaires des deux écrivains ont certes été sollicitées, l’institution d’une hiérarchie interne au corpus s’est rapidement avérée nécessaire. Nous avons donc choisi de distinguer textes-sources et corpus « secondaire ». La première catégorie se composant essentiellement de textes romanesques dans lesquels est exploité de façon clairement revendiquée le matériau mythique. Il s’agit donc de : Stephen Hero (1944, posthume) [2] , A Portrait of the Artist as a youg man (1916) [3] et Ulysses (1922) [4] pour Joyce ; La Déchirure (1966) [5] , Le Régiment noir (1972) [6] , Œdipe sur la route (1990) [7] et Antigone (1997) [8] pour Bauchau. Au fil des recherches, d’autres œuvres sont venues renforcer, bien que de façon plus ponctuelle, ce corpus. A savoir, L’Enfant bleu (2004) [9] et Le boulevard périphérique (2008) [10] pour Bauchau, Finnegans Wake (1939) [11] pour Joyce. La seconde catégorie, celle des textes « secondaires », se composant quant à elle de l’ensemble des écrits et réflexions des auteurs vis-à-vis de leurs propres œuvres ainsi que des textes relatant des épisodes marquants de leur vie : elle est donc essentiellement constituée de journaux et correspondance, auxquels s’ajoutent également certains textes fictionnels non romanesques.
Cette sélection pose alors une première question : celle de sa contextualisation. Les corpus joycien et bauchalien se situant chacun à une extrémité du XXe siècle, leur rapprochement ne peut se faire sans justification préalable dans la mesure où tant l’ancrage socio-historique que les modalités d’expression littéraires diffèrent de l’un à l’autre. Cependant, bien loin de constituer un frein à leur mise en miroir, ces différences tangibles nous ont paru en elles-mêmes signifiantes puisque, derrière une caractérisation spatio-temporelle surdéterminée et un héritage familial et affectif propre à chacun, demeure présente une somme d’invariants dans les processus d’écriture de soi. Le recours au mythe comme medium du dévoilement identitaire étant à ce sujet l’un des plus probants. Il n’est bien évidemment pas le seul et l’on peut par exemple évoquer le rapport ambigu à la terre d’origine – et plus généralement aux figures matricielles – la nécessité de l’exil dans l’accomplissement du Moi créateur, autant qu’une vision magnifiée de l’artiste perçu comme passeur de frontières, médiateur et prophète.
Cette distinction étant établie, la caractérisation des œuvres pouvait avoir lieu. D’une manière générale, les productions joycienne et bauchalienne suivent une même progression : de la tentation biographique vers un recours au mythe de plus en plus prégnant. De ce point de vue, A portrait of the Artist as a Young Man constitue l’exemple type « d’auto-bio-fiction » : de prime abord, ce texte tend du côté autobiographique, mais la prégnance d’un symbolisme instamment revendiqué par l’auteur (notamment à travers le patronyme Dedalus), instaure une brèche dans le tissu narratif, ouvrant alors sur le champ des structures imaginaires, ce qui ne nous permet donc pas de recourir à la classification établie par Philippe Lejeune. Par ailleurs, bien que le texte joue grandement sur la fictionnalité de son dire, il ne peut non plus être totalement assimilé à l’autofiction telle que la conçoit Doubrovsky. Le principal critère de différenciation avec ces deux genres majeurs de l’écriture de soi étant l’absence de pacte réel visant à asseoir la triple identité auteur-narrateur-personnage. Cependant, si les référents existentiels demeurent patents, il n’est pas non plus possible d’assigner cette œuvre au seul champ romanesque. C’est d’ailleurs sciemment que Joyce joue à brouiller les référents, mêlant avec humour personnages réels et noms fictifs, détermination socio-historique et matériau mythique donnant ainsi à lire son œuvre comme le reflet volontiers déformant d’un vécu sublimé. Une œuvre dont la célèbre phrase de clôture résonne comme un hommage à l’art joycien tout entier : « Welcome, O life ! I go to encounter for the millionth time the reality of experience and to forge in the smithy of my soul the uncreated conscience of my race ». [12]
Il en va par ailleurs de même de l’œuvre bauchalienne dans laquelle se croisent jusqu’à se confondre souvenirs d’enfance, bribes d’analyse et scènes mythiques. Les premiers textes – La Déchirure dans laquelle Bauchau « ne peu[t] éviter de brasser […] toute la matière de [s]a vie » [13] puis Le Régiment noir par la suite, dans lequel il a « envoyé son père » et « voulu, tant d’années après sa mort, lui donner là une autre vie » [14] – semblent plus clairement centrés sur l’existence vécue, bien que celle-ci soit perçue de manière sublimée. Peu à peu cependant l’horizon référentiel s’élargit, se brouille et se transforme pour ouvrir sur un univers proprement mythifié, duquel ne sont cependant pas exclues des références nettement personnelles : c’est ainsi qu’à l’orbe du vécu bauchalien, (re)naîtront Œdipe et Antigone. De la même manière qu’Ulysse a surgi sur la page joycienne : « my intention is to transpose the myth sub specie temporis nostri ». [15]
D’un point de vue générique, la question se pose alors clairement concernant la caractérisation de chacun de ces textes. Du point de vue paratextuel, tous sont identifiés comme étant des romans, alors même que la trame narrative se développe à l’orbe d’événements et de situations réellement éprouvés par les auteurs qui, eux, s’ingénient à jouer de cette indéfinition. Une indéfinition à travers laquelle il semble alors possible d’envisager l’union improbable du « roman » et du « moi » : en ce qui concerne le roman, peut-être est-ce précisément parce que « ce genre protéiforme peut traiter toutes sortes de sujets, et [que] l’indéfinition en est […] sa première caractéristique » [16] , qu’il peut permettre l’exploration de l’hypothèse supposant que l’univers fictionnel peut aussi s’envisager comme l’un des lieux du dévoilement personnel, voire l’espace privilégié de l’avènement du « moi créateur ». Genre profondément ambigu donc… au même titre que les « écritures du moi », elles-mêmes susceptibles de fournir une infinité de sous-genres, du moment que l’auteur du texte « semble exprimer sa vie ou ses sentiments, quelle que soit la forme du texte, quel que soit le contrat proposé par l’auteur ». [17]
Au-delà de la dichotomie réel/fictionnel, se situe un espace d’interprétation riche de potentialités : celui de la littérature qui autorise, voire favorise, la jonction du biographique et du romanesque. Si ces deux catégories pouvaient certes paraître inconciliables de prime abord, il est donc possible de dépasser cette apparente opposition pour envisager le fait que c’est peut-être dans l’écart-même qui les sépare que toutes deux peuvent paradoxalement se rejoindre.
De ce point de vue, si l’expression de « roman du moi » s’offre volontiers selon les termes d’une association paradoxale, c’est précisément parce qu’elle permet d’explorer et de confronter les multiples voies d’une individuation accomplie dans et par l’art. Dans l’art puisque c’est à l’intérieur même de l’œuvre que peut s’approcher l’identité du créateur. Par l’art puisque c’est principalement au regard du medium par lequel elle transite que cette identité peut se saisir. En ce qui nous concerne, ce medium semble également jouer un rôle important du point de vue du transfert référentiel. En effet, dès lors qu’un texte se fait récit, il ne « représente » pas une histoire (réelle ou fictive), mais raconte, c'est-à-dire qu’il la signifie par le moyen d’[un] langage » [18] qui, par essence est porteur sinon d’illusion, du moins d’un important pouvoir de transformation. Ainsi, le recours-même à la narrativisation, parce qu’il suppose une nécessaire impulsion créatrice, semble pouvoir s’appréhender comme le principal vecteur de fictionnalisation.
C’est alors de ce point de vue qu’il semblait possible de faire mention d’un « double héritage » : celui issu des grands récits primordiaux en qui se développent les structures imageantes, celui également propre aux représentations mentales de l’auteur, élaborées à l’aune de son histoire personnelle autant que de l’histoire collective à laquelle il appartient. Double héritage qui s’inscrit au centre de la mémoire individuelle et des productions qu’elle entraîne, participant intimement d’un processus à la fois communautaire et singulier, d’une démarche tant créative que rituelle. Double héritage encore, qui ne peut se transmettre que sur le mode de l’insolite en ce que la passation elle-même passe par le filtre subjectif de la voix auctoriale pour ressurgir, à nouveau modifié, à travers l’écran déformant d’une lecture, elle aussi subjective parce que singulièrement « autre »…
Concernant les auteurs et œuvres sélectionnés, il est alors particulièrement intéressant d’étudier comment et en quoi cet héritage fonde et perpétue l’identité qui s’y reflète. Comment et en quoi également la concordance de l’individuel et du collectif favorise l’émergence d’une entité particulière : celle du « moi créateur », par l’intermédiaire de qui la parole devient double et peut se transmettre : à l’auteur lui-même qui se réfléchit dans cette passation, au lecteur fasciné qui s’associe et se détache du texte qui, nécessairement le transforme.
Suivant ce schéma, la première partie de mon travail de thèse a essentiellement interrogé la construction romanesque de l’identité auctoriale. Pour cela, il m’a tout d’abord fallu délimiter les liens, écarts et échos existant entre l’ancrage référentiel sur lequel s’appuient les auteurs et les thématiques fictionnelles que cet ancrage a pu susciter en eux. Le principal écueil de cette entreprise comparative entre existence vécue et création a alors résidé dans l’écart temporel séparant les deux écrivains, dans la mesure où les modes de représentation et les événements vécus ne pouvaient être perçus et transmis de la même façon en fin et début de XXe siècle. Ce n’est donc qu’une fois posés des jalons contextuels précis qu’il m’a été possible d’aborder les thématiques de la « figuration de soi » et de la « fable identitaire » sur lesquelles me semblent reposer les textes sélectionnés. Pour ceci, je me suis essentiellement appuyée sur des ouvrages relatifs à la textanalyse. C’est, en effet, au regard de certaines structures psychiques et de leur résurgence dans la plupart des récits étudiés qu’est apparue la possibilité d’une construction identitaire basée sur le triple rapport du dialogue, de la confrontation et de la transmission. Triple rapport du langage en somme, au regard duquel il était alors possible d’analyser les textes en présence et tenter de les caractériser du point de vue thématique, stylistique et générique, à partir de l’étude croisée des théoriciens du roman et des critiques génétiques relatives aux écritures du moi.
Au regard de ces confrontations, un élément s’est avéré particulièrement signifiant : si le « roman du moi » s’attache à raconter l’individu qui à travers lui se structure, il est alors possible de situer la formation identitaire non plus seulement du côté du langage en tant qu’outil de communication, mais bien du côté de la narration en tant que medium de la fiction. Et en ceci alors le recours au mythe est rapidement apparu comme un élément fondamental de l’émergence du moi créateur, m’amenant à me demander si la principale caractéristique des « romans du moi » ne pouvait pas finalement résider dans le fait qu’ils étaient avant tout des « romans du mythe ». Parce qu’il « fournit […] un modèle narratif et symbolique, une forme archétypique, à la fois disponible et inévitable, qui structure d'emblée le récit biographique » [19] , le mythe pourrait en effet être ce qui permet la rencontre du roman et du Moi, la persistance du symbolique dans tout « récit des origines ». Afin de vérifier ces hypothèses je me suis alors livrée à une approche plus « narratologique » du corpus : en étudiant notamment les personnages, actions et temporalités qui composent le récit, en les évaluant au regard des enseignements issus des théoriciens tels que Genette et Jouve, mais également des méthodes d’interprétation mythocritiques (notamment du point de vue de l’analyse des motifs et symboles récurrents au sein des œuvres).
La troisième partie de mes recherches, enfin, découle directement de l’analyse de ces schémas résurgents. La fréquentation assidue des textes de chacun des auteurs (qu’il s’agisse ici des œuvres littéraires autant que des documents purement « biographiques ») a contribué à mettre au jour une spécificité commune à Joyce et Bauchau du point de vue de la structuration identitaire. Il s’agit du rapport particulier que l’homme entretient avec le lieu qui tout à la fois l’accueille et le reflète. La possibilité d’une véritable « anthropologie de l’espace » est ainsi apparue, que j’ai choisi d’analyser au regard des trois catégories majeures révélées au fil des œuvres : espaces mythiques, espaces intimes et espace textuel. C’est à travers eux en effet que l’identité auctoriale semble se révéler avec le plus force et, dans cette perspective, il m’a alors semblé intéressant de suivre les lignes de cette « cartographie des origines » pour tenter d’approcher au plus près ce qui, finalement, détermine une individualité. Pour ce faire, mes réflexions se sont étroitement inspirées des travaux de Bachelard et Durand, mais également de certains penseurs ayant considéré l’espace comme un élément fondamental de la structuration identitaire, à l’instar d’Abraham Moles par exemple.
Élaboré à l’aune de ces considérations, il semble en somme que mon parcours de recherche ait finalement épousé la voie de la quête elle-même. En ceci il peut alors se lire selon les termes d’une progression ascendante : des profondeurs imaginaires et inconscientes à la rencontre du Visage de l’Autre, opérée par l’intermédiaire du livre à la fois individuant et englobant.
Notes
- [1]
- [2]
James Joyce, Stephen Hero, Londres, Grafton Books, 1986.
- [3]
James Joyce, A Portrait of the Artist as a Young Man, Londres, Penguin Books, 1997.
- [4]
James Joyce, Ulysses, Londres, Penguin Books, 1992.
- [5]
Henry Bauchau, La Déchirure, Arles, Actes Sud, 2003.
- [6]
Henry Bauchau, Le Régiment noir, Arles, Actes Sud, 2000.
- [7]
Henry Bauchau, Œdipe sur la route, Arles, Actes Sud, « Babel », 1990.
- [8]
- [9]
Henry Bauchau, L’Enfant bleu, Arles, Actes Sud, 2004.
- [10]
Henry Bauchau, Le boulevard périphérique, Arles, Actes Sud, 2008.
- [11]
James Joyce, Finnegans Wake, Londres, Penguin Books, 1992.
- [12]
- [13]
Henry Bauchau, La Grande muraille. Journal de La Déchirure (1960-1965), Arles, Actes Sud « Babel », 2005, p. 33.
- [14]
Henry Bauchau, L’écriture à l’écoute, « La pauvreté du père », Arles, Actes Sud, 2000, p. 79.
- [15]
Letters of James Joyce, New York, The Viking Press, 1957, p. 146-147.
- [16]
Alain Vaillant, Le dictionnaire du littéraire, « roman », Paris, PUF, 2002, p. 525-526.
- [17]
Philippe Lejeune, Moi aussi, Paris, Seuil, Coll. Poétique, 1986, p. 18.
- [18]
Gérard Genette, Nouveau discours du récit, Paris, Seuil, 1983, p. 29.
- [19]
Dominique Kunz Westerhoff, http://www.unige.ch/lettres/framo/enseignements/methodes/automythe/, « Méthodes et problèmes : l’autobiographie mythique », Autobiographie et mythographie, Université de Genève, Département de français moderne, 2005.