appel
Détours dans l’œuvre de
Jane Austen
3-4 avril 2025, Université Paris Nanterre, Bibliothèque nationale de France
Combien de fois, dans sa conversation, Mr. Collins est-il capable de citer Lady Catherine de Bourgh[1] ? À combien de reprises Mr. Bingley se montre-t-il absolument adorable, au point de devenir l’incarnation du beau-frère idéal[2] ? Et, surtout, combien de minutes en tout Mr. Darcy passe-t-il à fixer intensément Elizabeth Bennet de son regard mystérieux, créant entre eux une évidente tension sexuelle[3] ? Si de nombreux (nombreuses ?) internautes se lancent dans ce genre de calculs à grands renforts de compilations de vidéos, c’est bien parce que le roman de Jane Austen, Orgueil et Préjugés, bénéficie toujours aujourd’hui du statut d’œuvre culte. Depuis l’adaptation du roman par la BBC en 1995, le phénomène Jane Austen a pris une ampleur exceptionnelle et son œuvre a connu de nombreuses rééditions, traductions, adaptations, réécritures, jusqu’à l’invention de suites plus ou moins farfelues… Le #Jane Austen est rattaché à des millions de comptes sur TikTok, et dépasse largement d’autres grands noms de la littérature mondiale[4].
“Jane Austen, superstar”[5] ? Un colloque le constatait déjà lors du bicentenaire de sa mort en 2017, mais le phénomène n’a cessé depuis de s’accentuer. Nous souhaiterions donc nous intéresser à la pérennité de celui-ci. Comment celle dont on a volontiers souligné la vie routinière est-elle devenue une icône pop, intergénérationnelle, véritable produit culturel commercial qui se décline en films, séries, web-séries, fanzines, bandes dessinées et autres objets dérivés ? Pourquoi son œuvre fascine-t-elle autant notre époque ? Cette réception à succès est-elle d’ailleurs un phénomène mondial, ou s’inscrit-elle dans des aires géographiques et culturelles spécifiques ?
Consacrer un temps de réflexion à Jane Austen serait ainsi l’occasion d’effectuer de nouveaux détours dans l'œuvre de la célèbre romancière. On pourra s’intéresser à des personnages laissés de côté, proposer des contrepoints de lecture et d’analyse ou, pourquoi pas, s’aventurer jusque dans les contre-champs de l'œuvre, pour tenter de comprendre ce qui continue d’alimenter l’austenmania aujourd’hui.
Nous attendons des propositions de communication centrées sur un ou plusieurs des romans de Jane Austen et souhaiterions également que l’approche comparatiste soit au cœur de ce colloque. Les participants pourraient par exemple construire des parallèles entre la fiction austenienne et celle d’autrices de son siècle, telles que George Sand, Charlotte Brönté, Emily Brontë, George Eliot, Elizabeth Gaskell, Louisa May Alcott ou Virginia Woolf.
Les propositions de communications pourront s’inscrire dans un ou plusieurs des axes suivants, sans nécessairement s’y limiter :
Nouvelles échappées
Quelles lectures fait-on actuellement des œuvres de Jane Austen ? Comment les revisite-t-on ? La taille du corpus austenien présente cet avantage qu’il permet d’envisager un itinéraire à travers la totalité des romans, dans une approche globale. Des communications transversales sur l’ensemble de l’oeuvre seront ainsi particulièrement appréciées, soit autour de thématiques larges, soit autour de scènes ou de motifs précis, du topos de la demande en mariage à la place réservée à la musique, par exemple, en passant par les variations autour des possibles de la fiction amoureuse - coup de foudre immédiat ou détestation réciproque ; histoire évidente, linéaire ou roman de la seconde chance (pensons notamment à Persuasion ou Sense and Sensibility).
Personnages de l’ombre
Nous proposons également de relire les œuvres de Jane Austen en réservant une place aux personnages de l’ombre qui peuplent son univers. À côté des couples cultes gravitent en effet souvent des couples secondaires, dont la trajectoire dessine une autre histoire du mariage. Partons à la recherche de tous ces personnages discrets, sans lesquels les intrigues ne pourraient suivre leur cours. Mettons par exemple en lumière le roman parallèle de ces héroïnes cachées que sont Charlotte Lucas ou Georgiana Darcy.
Orgueil et Préjugés : l’arbre qui cache la forêt
Découvrir les recoins les plus secrets de Pemberley, se promener dans les jardins avec Elizabeth : voilà ce que promet Estelle Bana lorsqu’elle écrit Orgueil et Pemberley[6], romance historique en cinq épisodes qui se présente comme une suite au célèbre Orgueil et préjugés, lequel aura laissé tant de lecteurs et lectrices aux portes de l’idylle entre les deux héros…
Comment et pourquoi cette œuvre est-elle devenue à la fois la plus connue de l'autrice et une œuvre culte de la littérature mondiale? L’effet de focalisation sur une œuvre unique a-t-il modifié, entravé la réception des autres textes, voire détourné les lecteurs du reste de l'œuvre? Et n'assiste-t-on pas ces dernières années, notamment par le biais des adaptations qui en sont faites, à une mise en lumière du roman Persuasion, lequel viendrait progressivement faire concurrence à l'œuvre culte?
Ecrire “entre le soufflé et le pudding”[7] : l’image de Jane Austen
Si la publication par son neveu de A Memoir of Jane Austen a rendu la romancière célèbre en 1870, l’essai de Virginia Woolf, A Room of One’s Own (1929) a permis de mettre au jour les conditions matérielles de son travail, et a contribué à forger une certaine représentation de l’autrice, obligée de dissimuler ses manuscrits. Quelles images les biographies et les biopics plus récents qui lui sont consacrés (Becoming Jane, Miss Austen Regrets, …) construisent-ils de cette femme artiste ? Souvent, semble dominer l’image d’une autrice à la vie amoureuse décevante, à la vie domestique routinière, qui trouve dans l’écriture une échappatoire. Cette piste de réflexion pourrait être enrichie par une étude comparative avec d’autres productions appartenant au genre de la biographie / du biopic de la femme artiste, en particulier de la femme peintre, qui connaît un certain succès depuis les années 2000.
Fétichisation de l’objet livre et produits dérivés
Véritable poule aux oeufs d’or des éditeurs, Jane Austen fait partie de ces écrivains qui ont régulièrement droit à de nouvelles éditions, que cela implique un nouveau travail de traduction ou que cela passe par la fabrication de beaux livres, tels que ceux proposés récemment chez Hauteville Classiques, avec leurs couvertures fleuries. En parallèle de ces nouvelles éditions précieuses, à collectionner, la passion pour Jane Austen se décline aussi dans des livres de recettes (À la table de Jane Austen de Robert Tuesley Anderson), des encyclopédies (L’Encyclopédie visuelle de Claire Saim et Gwen Giret, Le Musée imaginaire de Jane Austen de Fabrice Colin et Nathalie Novi) qui répondent à la demande croissante des fans de se rapprocher toujours plus près de l’univers de leur romancière adorée. Quels choix éditoriaux président à la constitution de ces nouvelles éditions, à la sélection des livres dérivés de l'œuvre à proposer aux lecteurs ? Comment penser ce rapport de fascination, de fétichisation dans lequel l’objet livre joue un rôle essentiel?
Sur les traces de Jane Austen
“Marcher sur les traces d’Orgueil et préjugés”[8], visiter le Jane Austen Center, flâner dans les rues de Bath et se croire bientôt revenu à l’époque de la Régence : le tourisme littéraire offre de multiples possibilités pour prolonger le plaisir de la lecture, et suivre ainsi les pas de la romancière ou de ses plus grandes héroïnes. Mais il n’est pas indispensable d’avoir lu les romans de Jane Austen pour aimer se promener dans ces lieux devenus mythiques par d’autres biais. Les multiples adaptations et réécritures contemporaines (voir par exemple le succès de la web-série The Lizzie Bennet Diaries) ouvrent une nouvelle voie d’accès, indirecte, à la littérature. Jane Austen est aussi une autrice que l’on aborde par des détours. Que penser de cette réception dérivée, informée par d’autres supports ? Des communications pourront s’interroger sur le statut particulier que peut avoir aujourd’hui Jane Austen, romancière parfois séparée de ses textes dont il ne reste alors, précisément, plus que des traces.
Les propositions de communication (environ 400 mots, en français ou en anglais), accompagnées de trois à cinq mots clés et d’une bio bibliographie, sont à envoyer avant le 15 septembre 2024, aux deux adresses suivantes : a.lebarbi@parisnanterre.fr et helene.dubail@gmail.com
Detours through the works of Jane Austen
3-4 April 2025, Université Paris Nanterre / Bibliothèque Nationale de France
How often in conversation does Mr Collins feel compelled to quote Lady Catherine de Bourgh[1]? How many times does Mr Bingley show himself to be absolutely adorable, to the point of becoming the incarnation of the ideal brother-in-law[2]? And, above all, how many minutes in all does Mr Darcy spend gazing enigmatically at Elizabeth Bennet [3]? If many internet users are launching into this kind of calculation with video compilations, it is because Jane Austen's novel, Pride and Prejudice, continues to enjoy cult status today. Since the novel was adapted by the BBC in 1995, the Jane Austen phenomenon has taken on exceptional proportions, and her work has seen numerous reprints, translations, adaptations, rewrites, and even the invention of more or less far-fetched sequels... The #Jane Austen is linked to millions of accounts on TikTok, and far exceeds other great names in world literature[4].
‘Jane Austen, superstar’[5]? A symposium on the bicentenary of her death in 2017 noted this aspect of Austen’s literary legacy and the phenomenon has continued to grow ever since. How has this come about? How did the woman whose humdrum life we have been happy to observe become such a cross-generational popular icon, a veritable commercial cultural product in the form of films, series, web-series, fanzines, comics and other derivative objects? Why is her work so fascinating today? Is this successful reception a worldwide phenomenon, or is it confined to specific geographical and cultural areas?
Spending time exploring the writings of Jane Austen represents an opportunity to undertake further excursions into the work of this famous novelist. Focusing on characters who have been left out, proposing counterpoints for reading and analysis, or even venturing into the counter-fields of Austen’s work in an attempt to understand what continues to fuel Austenmania today, are all possible directions to take.
We welcome proposals for papers focusing on one or more of Jane Austen's novels; we would particularly like to see a comparative approach at the heart of the conference. Participants could, for example, draw parallels between Austen’s novels and those of other authors from the long nineteenth century, such as George Sand, Charlotte Brontë, Emily Brontë, George Eliot, Elizabeth Gaskell, Louisa May Alcott and Virginia Woolf.
Proposals for papers may address one or more of the following themes, without necessarily being limited to them:
New escapes
How are Jane Austen's works currently being read? How are they being revisited? The relatively contained extent of the Austenian corpus allows the possibility of considering her novels in their entirety. Cross-disciplinary papers on the work as a whole will therefore be particularly welcome, focusing either on broad themes or on specific scenes or motifs. Papers can consider, for example, the topos of the marriage proposal, the role reserved for music, variations on the possibilities of love fiction, such as love at first sight or instant mutual detestation, the linear love story or the novel of second chances (Persuasion and Sense and Sensibility come to mind here).
Shadow characters
We also suggest reading Jane Austen's works while reserving a place for the shadowy characters who populate her world. Alongside the cult couples, there are often secondary pairings, whose trajectories tell a different story of marriage. Let's set off in search of all these discreet characters, without whom the storylines could not follow their course. Let's take a look at the parallel narratives of hidden heroines as represented by Charlotte Lucas and Georgiana Darcy.
Pride and Prejudice: not seeing the wood for the trees?
Discovering the most secret corners of Pemberley, strolling through the gardens with Elizabeth: that's what Estelle Bana promised when she wrote Pride and Pemberley[6], a five-part historical romance that is presented as a sequel to Pride and Prejudice, which left, and continues to leave, readers at the very point when the romance between the two principal characters bursts into life.
How and why did this work become both the author's best-known work and a cult work of world literature? Has focusing on a single work altered or hindered the reception of Austen’s other writings? And in recent years, particularly through the television and film adaptations that have been made of it, has the novel Persuasion come to rival Pride and Prejudice?
Writing ‘in the intervals of pies and pudding’[7]: the image of Jane Austen
While her nephew's publication of A Memoir of Jane Austen made the novelist famous in 1870, Virginia Woolf's essay A Room of One's Own (1929) brought to light the material conditions of her writing helping to forge the image of an author who was forced to conceal her manuscripts. What images do more recent biographies and biopics (Becoming Jane, Miss Austen Regrets, etc.) paint of this woman artist? The dominant image often seems to be of an author whose love life was disappointing, whose domestic life was routine, and who found an escape in writing. This line of thought could be enriched by a comparative study of other works belonging to the genre of the biography/biopic of women as creative artists, and, in particular, of women as painters, a subject which has enjoyed a certain success since the 2000s.
Fetishisation of the book as object and derivative products
Jane Austen is one of those writers whose works are regularly republished, whether this involves a new translation or the production of beautiful books, such as those recently offered by Hauteville Classiques, with their flowery covers. Alongside these new, precious, collectable editions, our passion for Jane Austen also extends to cookbooks (Jane Austen’s Table by Robert Tuesley Anderson) and encyclopaedias (L'Encyclopédie visuelle by Claire Saim and Gwen Giret, Le Musée imaginaire de Jane Austen by Fabrice Colin and Nathalie Novi), which meet the growing demand from fans to get ever closer to the world of their beloved novelist. What editorial choices govern the creation of these new editions and the selection of books based on the work to be offered to readers? How can we think about this relationship of fascination and fetishisation, in which the book as object plays an essential role?
In the footsteps of Jane Austen
‘Walking in the footsteps of Pride and Prejudice’[8], visiting the Jane Austen Centre, strolling through the streets of Bath and soon believing yourself to be back in the Regency era: literary tourism offers many ways of prolonging the pleasure of reading by allowing us to follow in the footsteps of the novelist or of her greatest heroines. But you do not have to have read Jane Austen's novels to enjoy wandering around these places that have become mythical in other ways. The many contemporary adaptations and rewritings (see, for example, the success of the web series The Lizzie Bennet Diaries) open up new, indirect ways of accessing literature. Jane Austen is also an author who can be approached through the taking of less well-trodden paths. What are we to make of this derivative reception, informed by other media? Papers might examine the special status that Jane Austen has today as a novelist who is sometimes separated from her texts, leaving behind only traces of them.
Proposals for papers (approximately 400 words, in French or English), accompanied by three to five key words and a bio-bibliography, should be sent by 15 September 2024 to the following two addresses: a.lebarbi@parisnanterre.fr and helene.dubail@gmail.com.
BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE
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[1] https://www.youtube.com/watch?v=42My9WgPMr8
[2] https://www.youtube.com/watch?v=6UQ8f3uijoo
[3] https://www.youtube.com/watch?v=jsb9cE2sPYs
[4] GUERITAULT, Aude, ”Jane Austen, de romancière à idole des réseaux sociaux, France culture, 5 mai 2023, “https://www.radiofrance.fr/franceculture/jane-austen-de-romanciere-a-idole-des-reseaux-sociaux-9428995
[5] Jane Austen Superstar. Readership, Translation & Criticism in the 21st century (Lisbonne) (fabula.org)
[6] BANA, Estelle, Orgueil et Pemberley, en cinq épisodes, format Kindle, 2022-2023.
[7] CHERSTERTON, G.K., “Préface” (1922) dans Jane Austen, Amour et amitié, Paris, Payot Rivages, 2016, p. 21.
[8] https://lepetitjournal.com/londres/5-lieux-visiter-pour-marcher-sur-les-traces-dorgueil-et-prejuges-284008