parution
Musicienne du silence, Sainte Cécile dans la littérature et les arts au XIXe siècle
Auteur : Amandine Lebarbier
Langue : fr
Éditeur : Presses Universitaires Paris Sorbonne
Année de publication : 2024
Site web de référence : https://sup.sorbonne-universite.fr/sites/default/files/images/product/Musicienne_du_silence_1ere_couverture.jpg
Qui était sainte Cécile ? Comment est-elle devenue la sainte patronne des musiciens, célébrée dans toute l’Europe par de riches festivités musicales le 22 novembre ?
Pourquoi a-t-elle connu un tel succès dans l’iconographie européenne, depuis le début du XVIe siècle, à partir du tableau de Raphaël, L’Extase de sainte Cécile ?
Des premières sources hagiographiques du ve siècle jusqu’au début du XXe siècle, de nombreuses représentations artistiques de la sainte ont contribué à l’ériger en une figure essentielle de l’imaginaire musical européen, en particulier au XIXe siècle. C’est là en effet que de nombreux arts (musique, peinture, sculpture, littérature) s’en emparent dans des contextes divers, voire contradictoires. Tantôt figure de la musique religieuse, tantôt muse païenne, ici, figure vengeresse et puissante incarnant une conception inquiétante de la musique, là, icône d’une perfection musicale féminine, elle est tout à la fois icône des petites « saintes Cécile de salon » et sainte patronne de la poésie musicale rêvée par les symbolistes. Elle s’impose ainsi comme le support de conceptions de la musique aussi variées que les idéologies et les esthétiques qui traversent le XIXe siècle.
Pourquoi a-t-elle connu un tel succès dans l’iconographie européenne, depuis le début du XVIe siècle, à partir du tableau de Raphaël, L’Extase de sainte Cécile ?
Des premières sources hagiographiques du ve siècle jusqu’au début du XXe siècle, de nombreuses représentations artistiques de la sainte ont contribué à l’ériger en une figure essentielle de l’imaginaire musical européen, en particulier au XIXe siècle. C’est là en effet que de nombreux arts (musique, peinture, sculpture, littérature) s’en emparent dans des contextes divers, voire contradictoires. Tantôt figure de la musique religieuse, tantôt muse païenne, ici, figure vengeresse et puissante incarnant une conception inquiétante de la musique, là, icône d’une perfection musicale féminine, elle est tout à la fois icône des petites « saintes Cécile de salon » et sainte patronne de la poésie musicale rêvée par les symbolistes. Elle s’impose ainsi comme le support de conceptions de la musique aussi variées que les idéologies et les esthétiques qui traversent le XIXe siècle.
Source de l'information : Amandine Lebarbier