parution
Revue « Silène » : « Saloperies littéraires ! Quand l’ordure entre en représentation »
Auteur : Collectif LiPothétique (dir.)
Langue : fr
Nom du responsable : Collectif LiPothétique (dir.)
Éditeur : Centre de recherches en Littérature et poétique comparées (EA 3931, Université Paris Nanterre)
Année de publication : 2021
Site web de référence : http://www.revue-silene.com/f/index.php?sp=colloque&colloque_id=20
Qu’est-ce qui fait saloperie et comment parler du salaud ? Les articles qui constituent ces actes apportent des éléments de réponse en explorant les différentes formes et représentations de la saleté. Le sujet de ces actes trouve son origine dans la difficulté d’identifier, dans la littérature et les arts, ce qu’est le sale, comparée à la facilité avec laquelle ce qui est sale est désigné comme tel et ainsi aisément marginalisé. Penser la saloperie, c’était donc aussi, en creux, penser les représentations de la norme, qu’elle soit sociale ou littéraire. Et avec elle, la question de la valeur morale et du potentiel subversif de la littérature.
- Introduction. Ce Dahlia qui nous hante - Manon Amandio
- Prélude Dix sales notes (sur les saloperies littéraires) - Jean-François Louette
- Marcel Moreau, « enjoliveur d’abjection » - Corentin Lahouste
- Cette « saloperie » de Max Lampin : un exercice de style - Isolde Lecostey
- Entre saleté et excès. Représentations de la sexualité féminine dans Baise-moi de Virginie Despentes, Putain de Nelly Arcan et Clèves de Marie Darrieussecq - Francesca Caiazzo
- Beckett, scatologie et sujet rare - Frédéric Roussille
- Une Apocalypse bréneuse. Scatologie et eschatologie dans l’imaginaire millénariste de Léon Bloy - Édouard Garancher
- Dystopies ordurières. L’endroit et l’envers de la civilisation - Sébastien Wit
- Débauche princière et poétique de l’ordure dans Les Tragiques d’Agrippa d’Aubigné - Olfa Abrougui
Source de l'information : Sébastien Wit