divers
Motion des membres de la SFLGC contre la LPR
Les membres de la Société Française de Littérature Générale et Comparée, réunis en Assemblée générale le 14 décembre 2020, expriment solennellement leur opposition à la « Loi Pour la Programmation de la Recherche » (LPR) qui met en péril les libertés académiques, le statut de fonctionnaire d’Etat des enseignants-chercheurs et l’équité des enseignements et des recherches sur tout le territoire.
Ils partagent l’avis du Conseil Economique Social et Environnemental qui dénonce la manière dont « le court terme est préféré au temps long, à l’approfondissement et à la controverse dont les découvertes scientifiques se nourrissent. » Ils s’opposent au renforcement du rôle de l’ANR dans le financement de la recherche publique, agence dont par ailleurs la structuration est très défavorable aux sciences humaines. Comme le CESE, ils préconisent « indépendamment des financements par appel à projets, de redonner aux établissements de recherche la marge de crédits de base leur permettant de développer une véritable politique scientifique »
Ils sont résolument opposés aux Chaires de professeur junior et aux « CDI de mission scientifique », qui sous couvert d’attractivité, renforcent en fait la précarité des métiers de la recherche.
Ils s’alarment du soupçon jeté sur le fonctionnement du CNU dans le dernier courrier de la Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche aux universités et rappellent leur attachement au rôle que joue dans la préparation des recrutements cette instance nationale représentative et indépendante des comités de sélection locaux. Supprimer la qualification revient à porter atteinte au statut national d’enseignant-chercheur, indispensable au bon fonctionnement d’un service public d’enseignement supérieur d’égale qualité sur tout le territoire et qui garantisse la liberté académique nécessaire au développement de la recherche.
Ils partagent l’avis du Conseil Economique Social et Environnemental qui dénonce la manière dont « le court terme est préféré au temps long, à l’approfondissement et à la controverse dont les découvertes scientifiques se nourrissent. » Ils s’opposent au renforcement du rôle de l’ANR dans le financement de la recherche publique, agence dont par ailleurs la structuration est très défavorable aux sciences humaines. Comme le CESE, ils préconisent « indépendamment des financements par appel à projets, de redonner aux établissements de recherche la marge de crédits de base leur permettant de développer une véritable politique scientifique »
Ils sont résolument opposés aux Chaires de professeur junior et aux « CDI de mission scientifique », qui sous couvert d’attractivité, renforcent en fait la précarité des métiers de la recherche.
Ils s’alarment du soupçon jeté sur le fonctionnement du CNU dans le dernier courrier de la Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche aux universités et rappellent leur attachement au rôle que joue dans la préparation des recrutements cette instance nationale représentative et indépendante des comités de sélection locaux. Supprimer la qualification revient à porter atteinte au statut national d’enseignant-chercheur, indispensable au bon fonctionnement d’un service public d’enseignement supérieur d’égale qualité sur tout le territoire et qui garantisse la liberté académique nécessaire au développement de la recherche.
Source de l'information : Haquette, Jean-Louis