soutenance
Le Figuier d’or : Intertextualités classiques et représentations de l’oralité dans l’espace caribéen (Alejo Carpentier, Édouard Glissant, Derek Walcott)
Nom du candidat : Cécile Chapon
Lieu de la soutenance : Maison de la Recherche de Sorbonne Université - 28, rue Serpente, Paris 6e - Amphithéâtre Georges Molinié.
Date de soutenance : 06/12/2019
Site web de référence : http://www.crlc.paris-sorbonne.fr/FR/Page_annonces_theses.php
La soutenance aura lieu à 13h30 le vendredi 06 décembre, au rez-de-chaussée de la Maison de la Recherche de Sorbonne Université, dans l'amphithéâtre Georges Molinié.
Le jury sera composé de :
Mme Véronique GÉLY – Professeure de Littérature générale et comparée à Sorbonne Université (directrice de thèse)
Mme Tiphaine SAMOYAULT – Professeure de Littérature générale et comparée à l'Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3
M. Romuald FONKOUA – Professeur au Centre International d'Études Francophones de Sorbonne Université
Mme Delphine RUMEAU – Maître de Conférences HDR de Littérature générale et comparée à l'Université de Toulouse – Jean Jaurès (rapporteuse)
M. Fabrice PARISOT – Professeur au département des Études hispaniques de l'Université de Perpignan (rapporteur)
Résumé : À l'horizon de ce travail se trouve la volonté d'affirmer la cohésion et les nuances d'un imaginaire caribéen, construit en dialogue avec tous les substrats culturels et les expériences de l'histoire et du paysage dont il est issu. L'étude se concentre sur les œuvres de trois auteurs qui ont fourni une réflexion critique sur la création littéraire et sur le rôle de l'artiste caribéen ou latino-américain : Alejo Carpentier, Édouard Glissant, Derek Walcott. Ils arpentent le réel caribéen, dans une tension toujours renouvelée entre un canon littéraire inculqué depuis l'autre rive européenne, et la volonté de représenter dans et par le texte littéraire les pratiques vives de l'oralité. Comment concilier les tensions entre médiation (inter)textuelle et immédiateté ou coïncidence rêvée du chant, pour écrire avec justesse l’histoire oblitérée d’un archipel ou d’un continent ? Je développe à partir de leurs usages une conception dynamique de l'intertextualité comme dialogue, confrontation et revitalisation de la mémoire écrite, qui entend dépasser l'axe binaire de la soumission ou la subversion à un canon écrit surtout européen. J'envisage en particulier l'axe Méditerranée-Caraïbe pour penser les phénomènes de transferts et de différenciation et montrer comment l'Antiquité gréco-latine peut servir à articuler le désir de fondation et la rencontre entre performance orale et trace écrite. J'examine enfin comment le désir d'oralité, allié à la notion de communauté, travaille les textes du corpus, à travers un certain nombre de scènes de passage, de scènes rituelles, ou de scènes limites de la représentation.
Le jury sera composé de :
Mme Véronique GÉLY – Professeure de Littérature générale et comparée à Sorbonne Université (directrice de thèse)
Mme Tiphaine SAMOYAULT – Professeure de Littérature générale et comparée à l'Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3
M. Romuald FONKOUA – Professeur au Centre International d'Études Francophones de Sorbonne Université
Mme Delphine RUMEAU – Maître de Conférences HDR de Littérature générale et comparée à l'Université de Toulouse – Jean Jaurès (rapporteuse)
M. Fabrice PARISOT – Professeur au département des Études hispaniques de l'Université de Perpignan (rapporteur)
Résumé : À l'horizon de ce travail se trouve la volonté d'affirmer la cohésion et les nuances d'un imaginaire caribéen, construit en dialogue avec tous les substrats culturels et les expériences de l'histoire et du paysage dont il est issu. L'étude se concentre sur les œuvres de trois auteurs qui ont fourni une réflexion critique sur la création littéraire et sur le rôle de l'artiste caribéen ou latino-américain : Alejo Carpentier, Édouard Glissant, Derek Walcott. Ils arpentent le réel caribéen, dans une tension toujours renouvelée entre un canon littéraire inculqué depuis l'autre rive européenne, et la volonté de représenter dans et par le texte littéraire les pratiques vives de l'oralité. Comment concilier les tensions entre médiation (inter)textuelle et immédiateté ou coïncidence rêvée du chant, pour écrire avec justesse l’histoire oblitérée d’un archipel ou d’un continent ? Je développe à partir de leurs usages une conception dynamique de l'intertextualité comme dialogue, confrontation et revitalisation de la mémoire écrite, qui entend dépasser l'axe binaire de la soumission ou la subversion à un canon écrit surtout européen. J'envisage en particulier l'axe Méditerranée-Caraïbe pour penser les phénomènes de transferts et de différenciation et montrer comment l'Antiquité gréco-latine peut servir à articuler le désir de fondation et la rencontre entre performance orale et trace écrite. J'examine enfin comment le désir d'oralité, allié à la notion de communauté, travaille les textes du corpus, à travers un certain nombre de scènes de passage, de scènes rituelles, ou de scènes limites de la représentation.
Source de l'information : Cécile Chapon