parution
Traduire, collaborer, résister. Traducteurs et traductrices sous l’Occupation
Auteur : Christine Lombez (dir.)
Langue : fr
Nom de l'auteur responsable de la parution : Christine Lombez
Éditeur : Presses de l'Université François Rabelais de Tours
Année de publication : 2019
Site web de référence : https://pufr-editions.fr/produit/traduire-collaborer-resister/
Trop souvent les traducteurs ont été les grands oubliés de l’histoire littéraire, « les acteurs invisibles de la littérature » qu’évoquait M. Blanchot. En effet, et paradoxalement, alors même que l’Occident s’est construit par et dans la traduction (selon les mots d’U. Eco, « la langue de l’Europe, c’est la traduction »), ces médiateurs importants n’ont pas toujours reçu, c’est un euphémisme, la reconnaissance à laquelle ils ont pourtant droit. Il y a même une tradition occidentale de dévalorisation de la traduction et des traducteurs qui peut étonner si l’on pense au prestige que ces derniers jouissent dans d’autres cultures, par exemple asiatiques ou orientales.
Se plaçant dans le prolongement des recherches traductologiques en microhistoire (J. Munday) et des Translators Studies initiées par A. Chesterman, ce volume ambitionne de rendre compte de la traduction dans un moment historique spécifique (en temps de guerre), à travers le regard ou les propos de ceux qui l’ont pratiquée. Réalisé dans le cadre du programme de recherches IUF « Traductions sous l’Occupation France, Belgique 1940-44 » (www.tsocc.univ-nantes.fr), cet ouvrage collectif dirigé par Christine Lombez donne un coup de projecteur sur la destinée de médiateurs littéraires (chroniqueurs d’une presse compromise avec l’Occupant ou bien militants dans la clandestinité, professionnels des Lettres, enseignants ou amateurs, émigrés, femmes, hommes) dont la plupart, volontairement ou non, sont redevenus anonymes avec le temps et les conséquences de l’après-guerre. Traducteurs de divers bords, Français ou étrangers, confirmés ou non, se retrouvent, pour la première fois, fruits d'un travail d'archives inédit, projetés sur le devant de la scène, révélant parfois des trajectoires (intellectuelles ou personnelles) des plus inattendues.
Se plaçant dans le prolongement des recherches traductologiques en microhistoire (J. Munday) et des Translators Studies initiées par A. Chesterman, ce volume ambitionne de rendre compte de la traduction dans un moment historique spécifique (en temps de guerre), à travers le regard ou les propos de ceux qui l’ont pratiquée. Réalisé dans le cadre du programme de recherches IUF « Traductions sous l’Occupation France, Belgique 1940-44 » (www.tsocc.univ-nantes.fr), cet ouvrage collectif dirigé par Christine Lombez donne un coup de projecteur sur la destinée de médiateurs littéraires (chroniqueurs d’une presse compromise avec l’Occupant ou bien militants dans la clandestinité, professionnels des Lettres, enseignants ou amateurs, émigrés, femmes, hommes) dont la plupart, volontairement ou non, sont redevenus anonymes avec le temps et les conséquences de l’après-guerre. Traducteurs de divers bords, Français ou étrangers, confirmés ou non, se retrouvent, pour la première fois, fruits d'un travail d'archives inédit, projetés sur le devant de la scène, révélant parfois des trajectoires (intellectuelles ou personnelles) des plus inattendues.
Source de l'information : Christine Lombez