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“LES PARLEUSES” : le poé(li)tique de la prise de parole des femmes (arts et littérature)
Date de l'échéance : 01/07/2019
Lieu de l'événement : Paris
Nom de l'organisateur : Collectif Les Parleuses
Email de l'organisateur : lesparleuses.carnet@gmail.com
Site web de référence : https://lesparleuses.hypotheses.org/
APPEL À COMMUNICATION
Journée d’étude organisée par le groupe de jeunes chercheur.euse.s Les Parleuses Paris, le 18 octobre 2019
“LES PARLEUSES” : le poé(li)tique de la prise de parole des femmes (arts et littérature)
En octobre aura lieu à Paris la journée d’étude inaugurale du groupe de recherche pluridisciplinaire « Les Parleuses ». Le groupe se crée sur la volonté de rapprocher de jeunes chercheur∙euse∙s ayant le désir de travailler ensemble sur l’histoire des femmes et de leurs créations. Cette journée sera son engagement principe, une première mise en voix du projet.
Nous nous intéresserons à ce processus-même que nous comptons mettre en œuvre : la « prise de parole». Comment la parole se déclenche-t-elle chez les femmes, comment prend-elle corps dans leurs œuvres ? Qu’elle soit orale, écrite, picturale, sculptée, photographique, cinématographique, chorégraphique… la parole est extériorisation, mise en forme. Qu'est-ce qui, chez les femmes, la contraint ou l’empêche ? Inversement, qu'es-tce qui la permet, l'autorise ? Comment les diverses prises de paroles des femmes s’articulent entre elles – y a-t-il une histoire des prises de parole des femmes ? Ces questions de fond devront elles-mêmes être interrogées épistémologiquement : il faudra se demander si, ainsi formulées, elles ont vraiment du sens – « les femmes » existent-elles ? Interroger « les femmes » est-il une avancée pour la recherche, pour le féminisme, ou une régression ? Il faudra se demander comment nous choisissons de construire cette catégorie de manière à en faire un objet de connaissance pertinent.
Si le moment de la prise de parole nous intéresse, c’est aussi qu’il fait rupture : c’est la disparition soudaine du silence. En cela, la prise de parole des femmes peut être foncièrement politique, à cause de la longue histoire de relégation des femmes à l’arrière-plan de l’espace public – c’est la position que tiennent bon nombre d’écrivaines et critiques féministes. Il faut alors s’interroger sur la manière dont la politique se forme : comment se lie-t-elle à la poétique, au processus de création ? Comment s’harmonise-t-elle, si elle le peut, avec l’esthétique ? Comment les artistes engagent-elles politiquement leur parole ? Il faudra interroger les modalités et tonalités des prises de paroles féminines : dans quels contextes ? sous quelles formes ? quels tra/trans/interdire(s) pour quels horizons ? Quelle réception de la prise de parole féminine, quels imaginaires peuvent lui être associés ? Dans quelle mesure cette prise de parole se confronte-t-elle à des stéréotypes, comme le cantonnement à certains sujets ou certains genres, épistolaires par exemple ?
Enfin, il faut prendre en compte les justes critiques qui sont soulevées à propos des études féminines : dégager un objet d’étude féminin pour contrebalancer l’oubli trop fréquent des femmes dans la recherche peut être une stratégie d’étude efficace, mais l’on doit se garder de faire des études féminines un cadre rigide et réducteur – les œuvres de femmes ne sont pas seulement des œuvres « de femmes ». La prise de parole des femmes n'est donc pas toujours, fatalement, politique – comme on admet que celle des hommes peut ne pas l’être, voire ne doit pas l’être si elle vise à une grande reconnaissance artistique. Comment parler, alors, de ces œuvres ?
À travers l’histoire, on constate souvent que les prises de parole les plus massives et les plus politiques des femmes sont aussi liées à un grand foisonnement des formes artistiques – que l’on pense par exemple à l’explosion des revues artisanales lors de l’avènement du Mouvement des Femmes en Occident, juxtaposant textes, poèmes, photos, crayonnés sur toutes leurs pages. Des études portant sur différentes formes de communication et comparant leurs dynamiques et portées spécifiques seront particulièrement appréciées. Il faudra aussi réfléchir à la complexité des rapports qui peuvent s’établir entre « politique » et « parole féminine » : réseaux sociaux et libérations de la parole, effets de censure, multiplication des modes de militantisme...
Des contributions portant sur de grandes figures féminines, historiques ou fictives, seront bienvenues. Les femmes célèbres de l’histoire sont à l’origine de grands modèles d’émancipation féminine, à valeur parfois quasi légendaire ; certaines, au contraire, sont injustement méconnues et la journée d’étude pourra être l’occasion de leur refaire prendre parole. La fictionnalisation de la prise de parole des femmes, dans l’utopie ou le mythe par exemple, est une autre forme de « poé(li)tique » qu’il pourrait être aussi particulièrement intéressant d’étudier à travers des études de cas (Amazones, Kahina, Devadâsî...).
Pour creuser ces questions, il sera utile de croiser différents domaines de connaissance : cette journée d’étude devrait pouvoir permettre à des jeunes chercheur∙euse∙s de tous domaines de se rencontrer, et de multiplier ensemble les questions soulevées par ce rendez-vous.
Réseau interdisciplinaire et plurinational de jeunes chercheur∙euse∙s travaillant sur des corpus féminins, ou souhaitant approfondir un axe « genre » dans leurs travaux de recherche. Pour alimenter nos recherches et favoriser les rencontres, nous organisons ateliers et journées d’étude qui donneront lieu à des publications en ligne.
Abel Elizabeth (dir.), Writing and sexual difference, University of Chicago Press, Chicago, 1982.
Andersen Marguerite et Klein Lataud Christine (dir.), Paroles rebelles. De mémoire de femmes, Éditions du Remue ménage, Montréal, 1992.
Bahar Saba et Cossy Valérie, Féminisme et littérature, Antipodes, Lausanne, 2003.
Beauvoir Simone de, Le Deuxième sexe, Gallimard, Paris, 1949.
Béatrice Slama, « De la “littérature féminine” à “l’écrire -femme” : différence et institution », Littérature, année 1981, volume 44, n°4 pp. 51-71.
Bénard Johanne et Hayward Annette, La rhétorique au féminin, éditions Nota bene, Québec, 2006.
Bersianik Louky, Brossard Nicole, Cotnoir Louise, Dupré Louise, Scott Gail, Théoret France, La Théorie, un dimanche, éditions du remue-ménage, Montréal, 1988.
Butler Judith, Le récit de soi, Presses Univ. de France, Paris, 2010.
Calle-Gruber Mireille, "La différence sexuelle en tous genres", Littérature, n°42, 2006, p.8-16.
Capy Marcelle, Une voix de femmes dans la mêlée, Paris, Édité par l’auteur, 1916.
Castle Terry, The Apparitional Lesbian: Female Homosexuality and Modern Culture, Columbia University Press, New York, 1993.
Cixous Hélène, Gagnon Madeleine, et Leclerc Annie, La venue à l’écriture, Union générale d’éditions, Paris, 1977.
Cixous Hélène, Le rire de la Méduse et autres ironies, Galilée, Paris, 2010.
Conboy Katie, Nadia Medina, et Stanbury Sarah (dir.), Writing on the body: female embodiment and feminist theory. A Gender and culture reader, Columbia University Press, New York, 1997.
Delphine Naudier, « L’écriture-femme, une innovation esthétique emblématique », Sociétés contemporaines, 2001/4, n°44, pp. 57-73.
Djebar Assia, Ces voix qui m'assiègent, Albin Michel, Paris, 1999.
Ellmann Mary, Thinking About Women, Harcourt, New York, 1968.
Hogeland Lisa Maria, Feminism and its fictions: the consciousnessraising novel and the women’s liberation movement, University of Pennsylvania Press, Philadelphia, 1998.
Irigaray Luce, Ce sexe qui n'en est pas un, Minuit, Paris, 1977.
Lavigne Julie, La traversée de la pornographie: politique et érotisme dans l’art féministe, Éditions du Remue-ménage, Montréal, 2014.
Leduc Guyonne (dir.), Comment faire des études-genres avec de la littérature: masquereading, L’Harmattan, Paris, 2014.
Mezei Kathy (dir.), Ambiguous discourse: feminist narratology and British women writers, University of North Carolina Press, Chapel Hill, 1996.
Miller Nancy K. (dir.), The Poetics of gender, Columbia Univ. Press, New York, 1986.
Moi Toril, Sexual/textual politics: feminist literary theory, Methuen, Londres, 1985.
Moraga Cherríe et Cade Bambara, Toni (dir.), This bridge called my back: writings by radical women of color, Kitchen Table, New York, 1983.
Ozouf Mona, Les mots des femmes. Essai sur la singularité française, Fayard, Paris, 1995.
Perrot Michelle, Les femmes ou le silence de l'histoire, Flammarion, Paris, 1998.
Rich Adrienne, La Contrainte à l’hétérosexualité et autres essais (1977-2007), Éditions-Mamamélis Nouvelles Questions Féministes, Genève-Lausanne, 2010.
Sedgwick Eve Kosofsky, Épistémologie du placard, (19881990), Éditions Amsterdam, traduit de l’américain par Maxime Cervulle, Paris, 2008.
Showalter Elaine (dir.), The New feminist criticism: essays on women, literature, and theory, Pantheon, New York, 1985.
Sofio Séverine, Genre, féminisme et valeur de l’art, L’Harmattan, Paris, 2016.
Spender Dale, Man made language, Pandora, New York, 1980.
Spivak Gayatri Chakravorty, « Can the Subaltern Speak? », in Cary Nelson et Larry Grossberg (dir.), Marxism and the interpretation of Culture, 1988.
Wittig Monique, La Pensée straight, (1978-2001), Amsterdam, Paris, 2018.
Journée d’étude organisée par le groupe de jeunes chercheur.euse.s Les Parleuses Paris, le 18 octobre 2019
“LES PARLEUSES” : le poé(li)tique de la prise de parole des femmes (arts et littérature)
En octobre aura lieu à Paris la journée d’étude inaugurale du groupe de recherche pluridisciplinaire « Les Parleuses ». Le groupe se crée sur la volonté de rapprocher de jeunes chercheur∙euse∙s ayant le désir de travailler ensemble sur l’histoire des femmes et de leurs créations. Cette journée sera son engagement principe, une première mise en voix du projet.
Nous nous intéresserons à ce processus-même que nous comptons mettre en œuvre : la « prise de parole». Comment la parole se déclenche-t-elle chez les femmes, comment prend-elle corps dans leurs œuvres ? Qu’elle soit orale, écrite, picturale, sculptée, photographique, cinématographique, chorégraphique… la parole est extériorisation, mise en forme. Qu'est-ce qui, chez les femmes, la contraint ou l’empêche ? Inversement, qu'es-tce qui la permet, l'autorise ? Comment les diverses prises de paroles des femmes s’articulent entre elles – y a-t-il une histoire des prises de parole des femmes ? Ces questions de fond devront elles-mêmes être interrogées épistémologiquement : il faudra se demander si, ainsi formulées, elles ont vraiment du sens – « les femmes » existent-elles ? Interroger « les femmes » est-il une avancée pour la recherche, pour le féminisme, ou une régression ? Il faudra se demander comment nous choisissons de construire cette catégorie de manière à en faire un objet de connaissance pertinent.
Si le moment de la prise de parole nous intéresse, c’est aussi qu’il fait rupture : c’est la disparition soudaine du silence. En cela, la prise de parole des femmes peut être foncièrement politique, à cause de la longue histoire de relégation des femmes à l’arrière-plan de l’espace public – c’est la position que tiennent bon nombre d’écrivaines et critiques féministes. Il faut alors s’interroger sur la manière dont la politique se forme : comment se lie-t-elle à la poétique, au processus de création ? Comment s’harmonise-t-elle, si elle le peut, avec l’esthétique ? Comment les artistes engagent-elles politiquement leur parole ? Il faudra interroger les modalités et tonalités des prises de paroles féminines : dans quels contextes ? sous quelles formes ? quels tra/trans/interdire(s) pour quels horizons ? Quelle réception de la prise de parole féminine, quels imaginaires peuvent lui être associés ? Dans quelle mesure cette prise de parole se confronte-t-elle à des stéréotypes, comme le cantonnement à certains sujets ou certains genres, épistolaires par exemple ?
Enfin, il faut prendre en compte les justes critiques qui sont soulevées à propos des études féminines : dégager un objet d’étude féminin pour contrebalancer l’oubli trop fréquent des femmes dans la recherche peut être une stratégie d’étude efficace, mais l’on doit se garder de faire des études féminines un cadre rigide et réducteur – les œuvres de femmes ne sont pas seulement des œuvres « de femmes ». La prise de parole des femmes n'est donc pas toujours, fatalement, politique – comme on admet que celle des hommes peut ne pas l’être, voire ne doit pas l’être si elle vise à une grande reconnaissance artistique. Comment parler, alors, de ces œuvres ?
À travers l’histoire, on constate souvent que les prises de parole les plus massives et les plus politiques des femmes sont aussi liées à un grand foisonnement des formes artistiques – que l’on pense par exemple à l’explosion des revues artisanales lors de l’avènement du Mouvement des Femmes en Occident, juxtaposant textes, poèmes, photos, crayonnés sur toutes leurs pages. Des études portant sur différentes formes de communication et comparant leurs dynamiques et portées spécifiques seront particulièrement appréciées. Il faudra aussi réfléchir à la complexité des rapports qui peuvent s’établir entre « politique » et « parole féminine » : réseaux sociaux et libérations de la parole, effets de censure, multiplication des modes de militantisme...
Des contributions portant sur de grandes figures féminines, historiques ou fictives, seront bienvenues. Les femmes célèbres de l’histoire sont à l’origine de grands modèles d’émancipation féminine, à valeur parfois quasi légendaire ; certaines, au contraire, sont injustement méconnues et la journée d’étude pourra être l’occasion de leur refaire prendre parole. La fictionnalisation de la prise de parole des femmes, dans l’utopie ou le mythe par exemple, est une autre forme de « poé(li)tique » qu’il pourrait être aussi particulièrement intéressant d’étudier à travers des études de cas (Amazones, Kahina, Devadâsî...).
Pour creuser ces questions, il sera utile de croiser différents domaines de connaissance : cette journée d’étude devrait pouvoir permettre à des jeunes chercheur∙euse∙s de tous domaines de se rencontrer, et de multiplier ensemble les questions soulevées par ce rendez-vous.
MODALITÉS DE SOUMISSION CONTACT : lesparleuses.carnet@gmail.com DATE LIMITE DE PROPOSITION : 1er juillet 2019 NOTIFICATIONS AUX PARTICIPANT∙ES : 1er août 2019 Environ 300 mots COMITÉ D'ORGANISATION Khadija Benfarah (Sorbonne Université) Nessrine Naccach (Sorbonne Nouvelle) Aurore Turbiau (Sorbonne Université) Sélection et relecture : membres des Parleuses |
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LES PARLEUSES
Réseau interdisciplinaire et plurinational de jeunes chercheur∙euse∙s travaillant sur des corpus féminins, ou souhaitant approfondir un axe « genre » dans leurs travaux de recherche. Pour alimenter nos recherches et favoriser les rencontres, nous organisons ateliers et journées d’étude qui donneront lieu à des publications en ligne.
BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE
Abel Elizabeth (dir.), Writing and sexual difference, University of Chicago Press, Chicago, 1982.
Andersen Marguerite et Klein Lataud Christine (dir.), Paroles rebelles. De mémoire de femmes, Éditions du Remue ménage, Montréal, 1992.
Bahar Saba et Cossy Valérie, Féminisme et littérature, Antipodes, Lausanne, 2003.
Beauvoir Simone de, Le Deuxième sexe, Gallimard, Paris, 1949.
Béatrice Slama, « De la “littérature féminine” à “l’écrire -femme” : différence et institution », Littérature, année 1981, volume 44, n°4 pp. 51-71.
Bénard Johanne et Hayward Annette, La rhétorique au féminin, éditions Nota bene, Québec, 2006.
Bersianik Louky, Brossard Nicole, Cotnoir Louise, Dupré Louise, Scott Gail, Théoret France, La Théorie, un dimanche, éditions du remue-ménage, Montréal, 1988.
Butler Judith, Le récit de soi, Presses Univ. de France, Paris, 2010.
Calle-Gruber Mireille, "La différence sexuelle en tous genres", Littérature, n°42, 2006, p.8-16.
Capy Marcelle, Une voix de femmes dans la mêlée, Paris, Édité par l’auteur, 1916.
Castle Terry, The Apparitional Lesbian: Female Homosexuality and Modern Culture, Columbia University Press, New York, 1993.
Cixous Hélène, Gagnon Madeleine, et Leclerc Annie, La venue à l’écriture, Union générale d’éditions, Paris, 1977.
Cixous Hélène, Le rire de la Méduse et autres ironies, Galilée, Paris, 2010.
Conboy Katie, Nadia Medina, et Stanbury Sarah (dir.), Writing on the body: female embodiment and feminist theory. A Gender and culture reader, Columbia University Press, New York, 1997.
Delphine Naudier, « L’écriture-femme, une innovation esthétique emblématique », Sociétés contemporaines, 2001/4, n°44, pp. 57-73.
Djebar Assia, Ces voix qui m'assiègent, Albin Michel, Paris, 1999.
Ellmann Mary, Thinking About Women, Harcourt, New York, 1968.
Hogeland Lisa Maria, Feminism and its fictions: the consciousnessraising novel and the women’s liberation movement, University of Pennsylvania Press, Philadelphia, 1998.
Irigaray Luce, Ce sexe qui n'en est pas un, Minuit, Paris, 1977.
Lavigne Julie, La traversée de la pornographie: politique et érotisme dans l’art féministe, Éditions du Remue-ménage, Montréal, 2014.
Leduc Guyonne (dir.), Comment faire des études-genres avec de la littérature: masquereading, L’Harmattan, Paris, 2014.
Mezei Kathy (dir.), Ambiguous discourse: feminist narratology and British women writers, University of North Carolina Press, Chapel Hill, 1996.
Miller Nancy K. (dir.), The Poetics of gender, Columbia Univ. Press, New York, 1986.
Moi Toril, Sexual/textual politics: feminist literary theory, Methuen, Londres, 1985.
Moraga Cherríe et Cade Bambara, Toni (dir.), This bridge called my back: writings by radical women of color, Kitchen Table, New York, 1983.
Ozouf Mona, Les mots des femmes. Essai sur la singularité française, Fayard, Paris, 1995.
Perrot Michelle, Les femmes ou le silence de l'histoire, Flammarion, Paris, 1998.
Rich Adrienne, La Contrainte à l’hétérosexualité et autres essais (1977-2007), Éditions-Mamamélis Nouvelles Questions Féministes, Genève-Lausanne, 2010.
Sedgwick Eve Kosofsky, Épistémologie du placard, (19881990), Éditions Amsterdam, traduit de l’américain par Maxime Cervulle, Paris, 2008.
Showalter Elaine (dir.), The New feminist criticism: essays on women, literature, and theory, Pantheon, New York, 1985.
Sofio Séverine, Genre, féminisme et valeur de l’art, L’Harmattan, Paris, 2016.
Spender Dale, Man made language, Pandora, New York, 1980.
Spivak Gayatri Chakravorty, « Can the Subaltern Speak? », in Cary Nelson et Larry Grossberg (dir.), Marxism and the interpretation of Culture, 1988.
Wittig Monique, La Pensée straight, (1978-2001), Amsterdam, Paris, 2018.
Source de l'information : Nessrine Naccach