Agrégation
ARTICLE
(En gras, les ouvrages recommandés, classiques ou fondateurs)
Éditions
Hardy, Thomas. Tess of the D’Urbervilles. Oxford World’s Classics, New ed. 2005. (Travail éditorial sérieux et complet, par trois spécialistes des études hardyennes, dont S. Gatrell, reconnu pour son étude génétique du texte, et P. Boumelha, pour son approche féministe : introduction intéressante, assez ciblée sur la question de la femme et du corps, carte, préfaces de Hardy, chronologie, bibliographie et bon appareil de notes).
Tess of the D’Urbervilles. Scott Elledge (ed.) A Norton Critical Edition, 1965, revue 1990. (Travail éditorial incomplet, par un non-spécialiste – reprend d’ailleurs le texte établi par Grindle et Gatrell -- pas d’introduction, notes un peu chétives, bibliographie assez datée, MAIS inclut d’abondantes et utiles citations de l’(auto-)biographie de Hardy, de ses poèmes, des revues d’époques, et de certains critiques majeurs : V. Woolf, I. Howe, G. Beer…).
Tess d’Urberville. Le Livre de poche, trad. Madeleine Roland, 1939 (Traduction ancienne, mais excellente introduction généraliste, par André Topia, et quelques notes qui peuvent compléter celles des éditions anglaises).
Hardy : correspondance et écrits personnels
Hardy, Florence Emily. The Life of Thomas Hardy: 1840-1928. London: Macmillan, 1962. Reprinted as Michael Millgate (ed.), The Life and Work of Thomas Hardy – by Thomas Hardy. London: Macmillan, 1984 (texte hybride, composé d’autobiographie et d’entrées du journal de Hardy, assemblé en hâte sous des pressions amicales à la fin de sa vie, et attribué à sa seconde femme, qui le publia après sa mort).
Hardy, Thomas. “The Profitable Reading of Fiction” (1888); “Candour in English Fiction” (1890); “The Science of Fiction”, in Peter Widdowson (ed.), Thomas Hardy: Selected Poetry and Non-Fictional Prose. London: Macmillan, 1997. (Utiles car expriment les vues de Hardy sur la production romanesque et les codes éditoriaux de son époque).
Purdy, R.L. & Michael Millgate (eds.). The Collected Letters of Thomas Hardy (7 vols, voir notamment volumes 1 & 2). Oxford: Clarendon Press, 1978-1988.
Biographies
Millgate, Michael. Thomas Hardy: A Biography. Oxford: Oxford UP, 1985 / A Biography Revisited. Oxford UP, 2004. (La première biographie d’un ‘Hardy scholar’ à avoir fait autorité, à voir sous sa plus récente version, revue).
Seymour-Smith, Martin. Hardy, New York: Saint Martin’s Press, 1994. (Quelques éléments sur le panorama intellectuel de la période).
Tomalin, Claire. Thomas Hardy: Time-Torn Man. 2007. (Biographie qui fait surtout revivre l’homme – peu d’éléments sur les influences intellectuelles).
Ouvrages généraux sur Hardy
1. Hardy et l’évolutionnisme, le darwinisme, le contexte de l’histoire des idées.
Beer, Gillian. “Finding a Scale for the Human: Plot and Writing in Hardy’s Novels”, in Darwin’s Plots: Evolutionary Narrative in Darwin, George Eliot and Nineteenth Century Fiction. London: Routledge and Kegan Paul, 1983. (L’une des premières interprétations marquantes des effets du darwinisme sur la production romanesque au 19° siècle – un grand “classique” de la critique).
Ebbatson, Roger. The Evolutionary Self: Hardy, Forster, Lawrence. Brighton, Sus.: Harvester Press; Totowa, N.J.: Barnes and Noble books, 1982. (Tente de montrer Hardy en “Complete Darwinian”, mais l’argument proprement scientifique est un peu dilué).
Escuret, Annie. Thomas Hardy (1840-1928) : l’œuvre romanesque. Thèse de doctorat, Montpellier, 1982. (Thèse largement fondée sur l’épistémologie, et l’histoire des sciences).
Fisher, Joe. The Hidden Hardy. London: Macmillan, 1992. (Lecture marxiste dérivée d’Althusser, qui voit sous le texte romanesque – concession à la fiction bourgeoise de l’époque – des courants subversifs attaquant l’idéologie dominante).
Irvine, William. “The Influence of Darwin on Literature”. Proceedings of the American Philosophical Society, Vol. 103, No. 5 (Oct. 15, 1959), pp. 616-628. (L’article n’est pas centré sur Hardy, mais brosse un large panorama de l’empreinte du darwinisme sur la production littéraire de la fin de siècle).
Mallett, Phillip. Thomas Hardy: Texts and Contexts. Basingstoke: Palgrave Macmillan, 2002.
Newton, William. “Hardy and the Naturalists: Their Use of Physiology”, Modern Philology, 1951, Aug; 49 (1): pp. 28-41. (Analyse comparatiste entre Hardy et les naturalistes français).
Pettit, Charles P. C. New Perspectives on Thomas Hardy. New York: St Martin's Press, 1994.
Widdowson, Peter. Hardy in History. A Study in Literary Sociology. London: Routledge, 1989.
On Thomas Hardy: Late Essays and Earlier. Basingstoke: Macmillan Press; New York: St. Martin's press, 1998.
Thomas Hardy. Plymouth: Northcote House / British council, 1996.
2. Hardy et l’idéologie / la crise de la foi
Collins, Deborah L. Thomas Hardy and his God: the Liturgy of Unbelief. London: Macmillan, 1990. (sur l’incapacité hardyenne à comprendre la nature de Dieu).
Laura (de), David J. “’The Ache of Modernism’ in Hardy's Later Novels”, ELH, Vol. 34, No. 3 (Sep., 1967), pp. 380-399. (Excellente discussion du “mal de vivre” de fin de siècle, dans le contexte de l’histoire des idées -- crise de la foi, opposition civilisation / nature… / M. Arnold, W. Pater, T.H. Huxley…).
Schweik, Robert. “The Influence of Religion, Science and Philosophy on Hardy’s Writings”, in Dale Kramer (ed.), The Cambridge Companion to Thomas Hardy. Cambridge University Press, 1999, pp. 54-72. (Panorama rapide et très synthétique des diverses influences intellectuelles sensibles dans l’ensemble des romans – vaut comme introduction à la question).
Scott, Nathan A. Jr. “The Literary Imagination and the Victorian Crisis of Faith: The Example of Thomas Hardy”. The Journal of Religion, Vol. 40, No. 4 (Oct., 1960), pp. 267-281. (Confronte Hardy, Darwin, T.H. Huxley).
Starzyk, Lawrence J. “The Coming Universal Wish Not to Live in Hardy's ‘Modern’ Novels”. (Etude psychologique de la forme du doute / désillusion fin de siècle (“death-in-life”), Berkeley, Schopenhauer…) Nineteenth-Century Fiction, Vol. 26, No. 4 (Mar., 1972), pp. 419-435.
Sutherland Bate, Ernest. “The Optimism of Thomas Hardy”. International Journal of Ethics, Vol. 15, No. 4 (Jul., 1905), pp. 469-485. (Article fort ancien, mais qui rappelle les valeurs humanistes qui imprègnent aussi le texte).
3. Hardy et la question du féminin
Boumelha, Penny. Thomas Hardy and Women: Sexual Ideology and Narrative Form. Sussex: Harvester Press, 1982. (Représentante pionnière de la critique féministe, qui repositionne la question du genre dans le contexte idéologique).
Brady, Kristin. “Thomas Hardy and Matters of Gender”, in Dale Kramer (ed.), The Cambridge Companion to Thomas Hardy. Cambridge University Press, 1999, pp. 93-111. (Excellent état de la question, qui reprend rétrospectivement les différentes réponses critiques au problème du “genre”, “gender”–masculin/féminin-- dans les romans. Très utile comme point de départ, pour cerner le champ).
Garson, Marjorie. Hardy’s Fables of Integrity: Woman, Body, Text. Oxford: Clarendon Press, 1991. (Lecture lacanienne fondée sur le concept du corps morcelé).
Ingham, Patricia. Thomas Hardy: A Feminist Reading. Harvester Wheatsheaff, 1989. (Etude de la construction du sujet comme phénomène de langue, elle-même produit de l’idéologie – poursuit les interrogations de Boumelha).
Goode, John. Thomas Hardy: the Offensive Truth. London: Basil Blackwell, 1988. (Lecture “matérialiste” un peu touffue; analyse la construction des regards et des personnages comme effets des relations sociales et de production).
Langbaum, Robert. Thomas Hardy in our Time. Basingstoke: Macmillan; New York: St. Martin's Press, 1995. (Réinterprétation des personnages à la lumière de la psychologie de D.H. Lawrence).
Mallett, Phillip. “’The Immortal Puzzle’: Hardy and Sexuality”, in Philip Mallett (ed.), Thomas Hardy Studies. Palgrave Macmillan, 2004, pp. 181-202. (Eléments contextuels intéressants sur l’image/ le statut/ le droit des femmes en GB dans le dernier quart du 19e siècle ; pose la question du féminisme).
Morgan, Rosemarie. Women and Sexuality in the Novels of Thomas Hardy. London & New York: Routledge, 1991.
Sumner, Rosemary. Hardy, Psychological Novelist. London: Macmillan, 1981. (Lecture psychologique, à la lumière de Freud et Jung).
Wotton, George. Thomas Hardy: towards a Materialist Criticism. Totowa, N.J.: Barnes and Noble, 1985. (Critique marxiste incluant une discussion de la question des genres).
Wright, Terence. Hardy and the Erotic. London: Macmillan, 1989. (Analyse du langage comme manifestation des structures inconscientes < Lacan, Saussure, Jakobson).
4. La poétique de l’oeuvre
Berger, Sheila. Thomas Hardy and Visual Structures: Framing, Disruption, Process. New York; London: New York University Press, 1990.
Brooks, Jean. Thomas Hardy: The Poetic Structure. London: Elek, 1971. (Voit le texte darwinien “rédimé” par les valeurs humanistes proposées par l’imagerie mythique – lecture très fine mais en partie démentie depuis par les interprétations plus sceptiques du substrat païen, cf. Ch. Bonica).
Bullen, J; B. The Expressive Eye: Fiction and Perception in the Work of Thomas Hardy. Oxford: Clarendon press, 1986. (Etude des structures visuelles – y compris artistiques – et du symbolisme de la lumière : culte solaire et mythe apollinien).
Draper, R.P. (ed.). Hardy: the Tragic Novels. London: Macmillan, 1975. (Voir en particulier les deux textes capitaux de Virginia Woolf et D. H. Lawrence sur Hardy, ainsi que l’article de David Lodge, “Tess, Nature and the Voices of Hardy”, pp. 165-181, et Tony Tanner, “Colour and Movement in Tess of the D’Urbervilles”, pp. 182-208).
Ebbatson, Roger. Hardy: the Margin of the Unexpressed. Sheffield: Sheffield Academic Press, 1993. (Approche assez théorique – derridienne, lacanienne – des “marges” et de l’inexprimé du texte).
Gadoin, Isabelle. Construction de l’espace fictif dans les ‘Romans de caractère et d’environnement’ de Thomas Hardy : espace représenté et espace représentant. Thèse de doctorat, Paris 3, 1993. (Lecture, largement influencée par la phénoménologie de Merleau-Ponty, qui tentait de prendre le contre-pied des interprétations “réalistes” de l’œuvre).
Jones, Lawrence. “Thomas Hardy's ‘Idiosyncratic Mode of Regard’”, ELH, Vol. 42, No. 3 (Autumn, 1975), pp. 433-459. (Sur les phénomènes de défamiliarisation du regard : regard spectral, perspectives curieuses, recours au grotesque, etc).
Kramer, Dale. Thomas Hardy: the Forms of Tragedy. London: Macmillan, 1975. (Propose une lecture à partir des critères aristotéliciens).
Miller, Joseph Hillis. Thomas Hardy: Distance and Desire. London: Oxford UP, 1970. (L’un des textes phares de la critique hardyenne, par l’un des plus fins représentants de la déconstruction américaine).
Scott, James F. “Thomas Hardy's Use of the Gothic: An Examination of Five Representative Works”. Nineteenth-Century Fiction, Vol. 17, No. 4 (Mar., 1963), pp. 363-380. (Ne porte pas sur Tess, mais est utile pour comprendre les disparités de ton, la tonalité sensationnaliste ou “noire”, le recours aux incidents, coïncidences, etc.).
Vigar, Penelope. The Novels of Thomas Hardy: Illusion and Reality. London: the Athlone Press, 1974. (Sur les qualités esthétiques et visuelles de l’écriture de Hardy).
Walters, Usha. The Poetry of Thomas Hardy's Novels. Salzburg: Universität Salzburg, Institut für Anglistik und Amerikanistik, 1980.
5. La réception de l’oeuvre
Casagrande, Peter J. Hardy's Influence on the Modern Novel. Basingstoke: Macmillan Press, 1987.
Dolin, Tim & Peter Widdowson. Thomas Hardy and Contemporary Literary Studies. Basingstoke: Palgrave Macmillan, 2004.
Wright, Terence. Hardy and his Readers. Basingstoke: Palgrave Macmillan, 2003.
Sur Tess of the D’Urbervilles
Blake, Kathleen. “Pure Tess: Hardy on Knowing a Woman”. Studies in English Literature, 1500-1900, Vol. 22, No. 4, Nineteenth Century (Autumn, 1982), pp. 689-705. (Discute la validité du sous-titre et la notion de “pureté” – comme effacement des frontières entre l’homme et la nature).
Bonica, Charlotte. “Nature and Paganism in Hardy's Tess of the D’Urbervilles”. ELH, Vol. 49, No. 4 (Winter, 1982), pp. 849-862. (Sur paganisme et mythe solaire. Montre que la lecture païenne et l’interprétation chrétienne de l’œuvre sont renvoyées dos à dos – comme illusions).
Davis, William A. “The Rape of Tess: Hardy, English Law and the Case for Sexual Assault”. Nineteenth Century Literature, Vol. 52 n° 2 (Sept. 1997), pp. 221-231. (Analyse originale de la scène de The Chase : Séduction ou Viol ? depuis le point de vue du droit victorien ; souligne les variations entre le roman et la version feuilletonnesque, qui édulcore la scène).
Gadoin, Isabelle. “Tess of the D’Urbervilles du roman à l’écran : les ambiguïtés du point de vue”. Cahiers Victoriens et Edouardiens n°64, “Texte et image à l’époque victorienne”, oct. 2006, pp. 137-161. (Sur la voix clivée de narrateur).
“Le Wessex, espace étranger?”. Cahiers Victoriens et Edouardiens n°65, “Thomas Hardy : écriture et modernité”, avril 2007, pp. 69-84. (Description & effets de défamiliarisation).
Gose, Elliott B. Jr. “Psychic Evolution: Darwinism and Initiation in Tess of the D’Urbervilles”. Nineteenth-Century Fiction, Vol. 18, No. 3 (Dec., 1963), pp. 261-272. (Contraste les deux inspirations anthropologiques, dérivée de Frazer, et darwinienne, pour étudier l’évolution/régression psychique des personnages – développements intéressants sur les rites initiatiques).
Harvey, Geoffrey (ed.). Thomas Hardy : Tess of the D’Urbervilles. A Reader’s Guide to Essential Criticism. Icon Books (coll. Icon Readers’ Guides), 2000. (Présentation chronologique des diverses écoles critiques et interprétations données du texte depuis sa parution, avec citations des critiques analysés. Instrument de travail très précieux pour esquisser tout le contexte critique).
The Complete Critical Guide to Thomas Hardy. London: Routledge, 2003.
Herbert, Lucille. “Hardy's Views in Tess of the D’Urbervilles”. ELH, Vol. 37, No. 1 (Mar., 1970), pp. 77-94. (Discussion de la “vision” comme “point de vue” engagé. Lecture sociologique < Durkheim, Weber – en opposition au paysage “pittoresque”).
Humma, John B. “Language and Disguise: The Imagery of Nature and Sex in Tess”. South Atlantic Review, Vol. 54, No. 4 (Nov., 1989), pp. 63-83. (Lit les “implications sexuelles du langage hardyen – rétablit la sensualité de la nature – pas de grande révélation…).
Lecercle, Jean-Jacques. The Violence of Language. London: Routledge, 1990. Voir les pages 243 à 246 (développement très bref, mais lumineux, sur la violence du langage dans Tess). Trad. La violence du langage. Paris : PUF, 1996.
Lodge, David. “Tess, Nature and the Voices of Hardy”, in The Language of Fiction. London: Routledge, 1966. (Texte ancien, mais qui offre une bonne analyse du langage et des structures narratologiques – sur l’ambiguïté de la position narratoriale notamment).
Miller, Joseph Hillis. “Tess: Repetition as Immanent Design”, in Fiction and Repetition in Seven English Novels. Oxford: Basil Blackwell, 1982. (Etude déconstructioniste très stimulante des déplacements du sens, à travers les métaphores et les blancs du texte).
Paris, Bernard J. “’A Confusion of Many Standards’: Conflicting Value Systems in Tess of the D’Urbervilles”. Nineteenth-Century Fiction, Vol. 24, No. 1 (Jun., 1969), pp. 57-79. (Sur la philosophie de l’œuvre – ambiguïté des valeurs de bien et de mal; rapport entre nature et norme morale ; critique sociale).
Ramel, Annie. (Interprétations lacaniennes, globalement, fondées sur des micro-lectures très sensibles au texte) “'Poor Wounded Name': Le Nom blessé dans Tess of the D’Urbervilles”. Etudes Anglaises, vol. 44, no. 4, October 1991, pp. 386-98.
“L’un distinct ou l’indistinct ? Le destin tragique de Tess”. Cahiers Victoriens et Edouardiens, Montpellier, vol. 35, April 1992, pp. 201-16.
“The Other in Tess of the D’Urbervilles: the Alter/Altar of Sacrifice”. Ranam, Recherches anglaises et nord-américaines, vol. 36, n°1, 2003, pp. 99-109.
“La voix étranglée de Tess”. Cahiers Victoriens et Edouardiens, Université Paul Valéry, Montpellier, vol. 65, April 2007, pp. 97-114.
Shires, Linda M. “The Radical Aesthetic of Tess of the D’Urbervilles”, in Dale Kramer (ed.), The Cambridge Companion to Thomas Hardy. Cambridge University Press, 1999, pp. 145-163. (Sur la subversion des conventions narratives et linguistiques).
Silverman, Kaja. “History, Figuration and Female Subjectivity in Tess of the D’Urbervilles”. NOVEL: A Forum on Fiction, Vol. 18, No. 1 (Autumn, 1984), pp. 5-28. (Analyse des points de vue / regards (“gaze”) qui construisent le personnage de Tess comme représentation. Jeu sur figural / dé-figuration).
Tanner, Tony. “Colour and Movement in Hardy’s Tess of the D’Urbervilles”. Critical Quarterly 10 (1968), pp. 219-39. (Marie l’étude du symbolisme des couleurs à la question de la vision tragique. Un classique des études hardyennes, souvent reproduit).
Thompson, Charlotte. “Language and the Shape of Reality in Tess of the D’Urbervilles”. ELH, Vol. 50, No. 4 (Winter, 1983), pp. 729-762. (Pose le texte comme pur univers verbal, où les mots ont le pouvoir d’engendrer des effets – de prolepse, symétrie… Lecture attentive aux mots, mais réduit le texte à un vaste réseau métaphorique).
Widdowson, Peter (ed.). “Tess of the D’Urbervilles”: Thomas Hardy. Basingstoke & London: Macmillan, 1993.
“’Moments of Vision’: Post-Modernising Tess; or Tess of the D’Urbervilles faithfully presented by Peter Widdowson”, in Charles C. Pettit, New Perspectives on Thomas Hardy, 1994. London: Macmillan, 1994, pp. 80-100. (Lecture postmoderne du roman, présenté comme réflexion sur la représentation elle-même, et comme déstabilisation constante de toute signification assurée).