soutenance
Aurore Peyroles, « Roman et engagement…. Autour de November 1918 de Döblin, de USA de Dos Passos et du Monde réel d’Aragon », 26/11
Date de soutenance : 26/11/2013
« Roman et engagement : le laboratoire des années 1930 en Allemagne, aux États-Unis et en France. Autour de November 1918 de Döblin, de USA de Dos Passos et du Monde réel d'Aragon »
le mardi 26 novembre, à 14h, en Sorbonne, salle des Actes (1, rue Victor Cousin)
Le jury sera composé de Mesdames Tiphaine Samoyault (Paris III) et Anne Tomiche (directrice, Paris IV) et de Messieurs Emmanuel Bouju (Rennes II), Benoît Denis (université de Liège) et Jean-Pierre Morel (Paris III).
C’est en réinscrivant la notion d’engagement littéraire dans le contexte des années 1930, qui ont vu son émergence et sa mise en pratique, que nous nous proposons de rendre son caractère opérationnel à une expression trop souvent considérée comme contradictoire ou réductrice. Envisagée à travers des textes qui ont précédé la théorisation sartrienne – Le Monde réel d’Aragon, USA de Dos Passos et November 1918 de Döblin –, la notion d’engagement littéraire rend compte d’une écriture littéraire et d’une ambition politique qui ne se conçoivent que dans le rapport simultané de l’une à l’autre. Élaboré comme une réponse en acte à une situation jugée insupportable, le roman engagé des années 1930 apparaît comme le lieu de reconfigurations multiples : reconfiguration du regard porté sur le monde réel, dont le scandale est révélé en plein par la représentation romanesque ; reconfiguration de la langue de la nation et de l’entreprise narrative, redéfinies par opposition aux mésusages et aux manipulations des adversaires, et ainsi rénovées ; reconfiguration d’un espace politique intrinsèquement démocratique, dont la lecture permet l’expérimentation.
le mardi 26 novembre, à 14h, en Sorbonne, salle des Actes (1, rue Victor Cousin)
Le jury sera composé de Mesdames Tiphaine Samoyault (Paris III) et Anne Tomiche (directrice, Paris IV) et de Messieurs Emmanuel Bouju (Rennes II), Benoît Denis (université de Liège) et Jean-Pierre Morel (Paris III).
C’est en réinscrivant la notion d’engagement littéraire dans le contexte des années 1930, qui ont vu son émergence et sa mise en pratique, que nous nous proposons de rendre son caractère opérationnel à une expression trop souvent considérée comme contradictoire ou réductrice. Envisagée à travers des textes qui ont précédé la théorisation sartrienne – Le Monde réel d’Aragon, USA de Dos Passos et November 1918 de Döblin –, la notion d’engagement littéraire rend compte d’une écriture littéraire et d’une ambition politique qui ne se conçoivent que dans le rapport simultané de l’une à l’autre. Élaboré comme une réponse en acte à une situation jugée insupportable, le roman engagé des années 1930 apparaît comme le lieu de reconfigurations multiples : reconfiguration du regard porté sur le monde réel, dont le scandale est révélé en plein par la représentation romanesque ; reconfiguration de la langue de la nation et de l’entreprise narrative, redéfinies par opposition aux mésusages et aux manipulations des adversaires, et ainsi rénovées ; reconfiguration d’un espace politique intrinsèquement démocratique, dont la lecture permet l’expérimentation.